21-10-2014, 10:18:30
La défense avait été un échec. Tout du moins au début.
Les quelques combattants qui avaient réussis à se rassembler à temps s'étaient réunis dans Gario pour tenter de tenir la ville avec l'aide de la garde. Ce fut un massacre.
L'ennemi était mieux organisé, mieux préparés et plus nombreux. Les combattants les plus résistants parmi elfes et centaures étaient envoyés à l'assaut de la ville. Leur peau et leur armure rayonnait de magie. Dopés à la magie ces combattants étaient devenus des surhommes que plus rien n'arrêtait.
Farouk, accompagné de Fandor et de Darkvatar tentèrent d'abattre l'un d'entre eux, un elfe dont l'agilité naturelle était décuplée par les sorts protecteurs de la lune et de la nature combinés.
En vain.
Tout juste parvinrent-ils à le blesser.
Puis vint l'assaut.
Les flèche plurent et la magie explosa dans un vacarme étourdissant.
Face à l'impuissance des défenseurs et à la toute puissance des assaillants, la retraite fut sonnée. Les consignes étaient d'abandonner l'avant poste pour se regrouper au sud de la cité et de préparer une contre-attaque. Farouk, affaibli par les pluies de flèches et les explosions magiques, n'attendit pas son reste et couru prestement en direction du sud.
Arrivé au point de rassemblement indiqué, l'assassin découvrit avec soulagement que les renforts étaient bien présent comme il lui avait été annoncé. De nombreuses guildes de l'alliance avaient fait le déplacement. Ils étaient en retard, certes, mais ils étaient là.
Farouk reprit espoir au fur et à mesure que la magie l'emplissait. Déjà les bénédictions des enfants d'Estalia commençait à faire effet sur le corps meurtri de Farouk. L'assassin se senti pousser des ailes. Littéralement.
Deux puissantes ailes éthérées étaient apparues dans le dos du combattant. Il comprit alors qu'il n'était pas encore l'heure de se reposer. La contre-offensive venait d'être sonnée et l'Invictus avait chargé en tête, abattant sur leur passage l'aîné – ou plutôt l'aïeul – de la famille Lungumaitë.
Farouk s'envola. La sensation de vol était enivrante. Elle semblait décupler ses facultés. Dans un piquet majestueux, l'assassin fondit sur un elfe dissimulé au milieu de quelques arbres à proximité de l'avant poste. L'elfe fut sonné par l'attaque mais n'avait pas reçu de coup fatal. Pas encore. Qu'importe, Farouk n'avait pas le temps de s'attarder sur un combattant blessé. D'autres l'achèveraient. Lui pouvait probablement tirer un meilleur parti de ses nouvelles compétences.
Il tourna son regard en direction de l'avant-poste et de ses lourdes murailles. L'information est souvent plus mortelle que les lames, se dit-il. Le passé avait déjà prouvé cela à de nombreuses reprises. Ses nouvelles compétences lui permettraient de repérer les lieux comme nul autre. Et il fallait en profiter tant que la magie faisait encore effet. Tel un aigle, l'assassin irait survoler la place forte et informerait ses compagnons de combat de l'organisation ennemie.
L'assassin prit à nouveau son envol, abandonnant sa proie à un autre prédateur. De quelques battements d'ailes il prit de la hauteur. Bientôt il survola les troupes ennemies. Centaures et sylvains se rassemblaient à la sortie est de la ville. Ils allaient tenter une sortie, cela ne faisait aucun doute. Farouk continua en direction de la ville. Il se sentait en sécurité. Les elfes et les centaures l'avaient repéré, il le savait. Les têtes de ses ennemies se levaient dans sa direction, impuissantes. Son altitude le protégeait de toute attaque que ce fut.
L'inhabituel oiseau survolait à présent ville. L'ennemi semblait avoir déserté la place forte. Seuls un elfe et un centaure semblaient s'afférer à proximité de la fontaine. Soudain, Farouk se senti faiblir. Il perdait de la hauteur. Avec horreur il en comprit la raison : la magie commençait à se dissiper. Exalté par l'impression d'invulnérabilité, enivré par la sensation de liberté, il s'était laissé emporter par delà les lignes ennemies. Il avait été imprudent.
Les maisons de la cité se rapprochaient dangereusement sous les pieds de Farouk. Bientôt ce furent les dalles qu'il commençait à distinguer. Avec les dernières forces restantes dans ses ailes éphémères, l'assassin tenta d'amortir la chute. Une vieille blague lui revint alors à l'esprit tandis qu'il chutait inexorablement vers la terre ferme. Le plus dur n'est pas la chute, disait-elle. Mais pourquoi donc pansait-il à cela maintenant ?
Il se concentra et puisa dans ses dernières réserves. Puis vint l'impact. Il tomba lourdement sur les pavés de la cité. Il était endolori mais vivant. Il n'était pourtant pas tiré d'affaire pour autant. Ses ennemis l'avaient vu atterrir – ou plutôt s'écraser – dans l'enceinte de la cité. Et nul doute qu'un contingent serait bientôt lancé à sa recherche.
L'assassin ne pouvait décemment pas espérer s'enfuir par la porte sud-est de la cité – la seule à être encore ouverte – puisque c'est de celle-ci que viendraient ses poursuivants. Il y avait bien une autre porte mais celle-ci était fermée. Pourrait-il l'ouvrir seul ou lui faudrait-il un binôme pour l'actionner ? L'assassin n'en savait rien mais il n'avait de toute façon pas d'autre alternative.
Farouk se remit sur pieds et pris la direction de la porte nord-ouest. Il empruntait les petites ruelles, tentant de se soustraire à l'attention des quelques ennemis encore présent en ville. Rapidement il arriva au niveau de la fontaine au centre de l'avant poste. D'en haut il avait repéré un elfe et un centaure à proximité de celle-ci. Il observa les lieux à la recherche des intrus afin de pouvoir mieux les éviter. Le centaure était là, au centre de la place, stoïque. L'assassin n'eu pas de mal à le repérer. L'elfe, par contre, semblait introuvable.
Il attendit quelques instants encore, afin de s'assurer qu'il pourrait passer sans risque. Au bout de quelques minutes d'attente, il vit enfin l'elfe apparaître. Il reconnu l'individu : c'était celui-là même que Farouk avait tenté d'abattre lors de la vaine tentative de défense de l'avant-poste. Il s'agissait de Cundonya, le très talentueux maître lame de la famille Lungumaitë. Ce dernier venait de surgir hors de l'auberge, accompagné d'une épaisse fumée. Les rats avaient décidé de quitter le navire, pensa Farouk. Leurs éclaireurs les avaient probablement informés de la contre-attaque à venir et ils avaient alors décider de brûler l'avant poste. Farouk ne laisserait pas cela se produire. L'histoire ne se répèterait pas.
L'elfe rejoignit le centaure et tous deux partirent sans attendre en direction des portes du sud-ouest. Ces deux là ne semblaient pas vouloir être laissés derrière. Une aubaine pour Farouk qui aurait toute latitude pour agir ! Lorsqu'il fut assuré que les deux acolytes furent loin, Farouk se précipita en direction de la fontaine. Il attrapa deux seaux et entreprit de les remplir. Puis il se dirigea vers l'auberge en feu. Il ne pourrait peut-être pas sauver le bâtiment, mais il s'assurerait au moins que le feu ne se propage pas au reste de la ville.
Les quelques combattants qui avaient réussis à se rassembler à temps s'étaient réunis dans Gario pour tenter de tenir la ville avec l'aide de la garde. Ce fut un massacre.
L'ennemi était mieux organisé, mieux préparés et plus nombreux. Les combattants les plus résistants parmi elfes et centaures étaient envoyés à l'assaut de la ville. Leur peau et leur armure rayonnait de magie. Dopés à la magie ces combattants étaient devenus des surhommes que plus rien n'arrêtait.
Farouk, accompagné de Fandor et de Darkvatar tentèrent d'abattre l'un d'entre eux, un elfe dont l'agilité naturelle était décuplée par les sorts protecteurs de la lune et de la nature combinés.
En vain.
Tout juste parvinrent-ils à le blesser.
Puis vint l'assaut.
Les flèche plurent et la magie explosa dans un vacarme étourdissant.
Face à l'impuissance des défenseurs et à la toute puissance des assaillants, la retraite fut sonnée. Les consignes étaient d'abandonner l'avant poste pour se regrouper au sud de la cité et de préparer une contre-attaque. Farouk, affaibli par les pluies de flèches et les explosions magiques, n'attendit pas son reste et couru prestement en direction du sud.
Arrivé au point de rassemblement indiqué, l'assassin découvrit avec soulagement que les renforts étaient bien présent comme il lui avait été annoncé. De nombreuses guildes de l'alliance avaient fait le déplacement. Ils étaient en retard, certes, mais ils étaient là.
Farouk reprit espoir au fur et à mesure que la magie l'emplissait. Déjà les bénédictions des enfants d'Estalia commençait à faire effet sur le corps meurtri de Farouk. L'assassin se senti pousser des ailes. Littéralement.
Deux puissantes ailes éthérées étaient apparues dans le dos du combattant. Il comprit alors qu'il n'était pas encore l'heure de se reposer. La contre-offensive venait d'être sonnée et l'Invictus avait chargé en tête, abattant sur leur passage l'aîné – ou plutôt l'aïeul – de la famille Lungumaitë.
Farouk s'envola. La sensation de vol était enivrante. Elle semblait décupler ses facultés. Dans un piquet majestueux, l'assassin fondit sur un elfe dissimulé au milieu de quelques arbres à proximité de l'avant poste. L'elfe fut sonné par l'attaque mais n'avait pas reçu de coup fatal. Pas encore. Qu'importe, Farouk n'avait pas le temps de s'attarder sur un combattant blessé. D'autres l'achèveraient. Lui pouvait probablement tirer un meilleur parti de ses nouvelles compétences.
![[Image: 434230Capturer.jpg]](http://img15.hostingpics.net/pics/434230Capturer.jpg)
Il tourna son regard en direction de l'avant-poste et de ses lourdes murailles. L'information est souvent plus mortelle que les lames, se dit-il. Le passé avait déjà prouvé cela à de nombreuses reprises. Ses nouvelles compétences lui permettraient de repérer les lieux comme nul autre. Et il fallait en profiter tant que la magie faisait encore effet. Tel un aigle, l'assassin irait survoler la place forte et informerait ses compagnons de combat de l'organisation ennemie.
L'assassin prit à nouveau son envol, abandonnant sa proie à un autre prédateur. De quelques battements d'ailes il prit de la hauteur. Bientôt il survola les troupes ennemies. Centaures et sylvains se rassemblaient à la sortie est de la ville. Ils allaient tenter une sortie, cela ne faisait aucun doute. Farouk continua en direction de la ville. Il se sentait en sécurité. Les elfes et les centaures l'avaient repéré, il le savait. Les têtes de ses ennemies se levaient dans sa direction, impuissantes. Son altitude le protégeait de toute attaque que ce fut.
![[Image: 529390Nordest.jpg]](http://img15.hostingpics.net/pics/529390Nordest.jpg)
L'inhabituel oiseau survolait à présent ville. L'ennemi semblait avoir déserté la place forte. Seuls un elfe et un centaure semblaient s'afférer à proximité de la fontaine. Soudain, Farouk se senti faiblir. Il perdait de la hauteur. Avec horreur il en comprit la raison : la magie commençait à se dissiper. Exalté par l'impression d'invulnérabilité, enivré par la sensation de liberté, il s'était laissé emporter par delà les lignes ennemies. Il avait été imprudent.
Les maisons de la cité se rapprochaient dangereusement sous les pieds de Farouk. Bientôt ce furent les dalles qu'il commençait à distinguer. Avec les dernières forces restantes dans ses ailes éphémères, l'assassin tenta d'amortir la chute. Une vieille blague lui revint alors à l'esprit tandis qu'il chutait inexorablement vers la terre ferme. Le plus dur n'est pas la chute, disait-elle. Mais pourquoi donc pansait-il à cela maintenant ?
Il se concentra et puisa dans ses dernières réserves. Puis vint l'impact. Il tomba lourdement sur les pavés de la cité. Il était endolori mais vivant. Il n'était pourtant pas tiré d'affaire pour autant. Ses ennemis l'avaient vu atterrir – ou plutôt s'écraser – dans l'enceinte de la cité. Et nul doute qu'un contingent serait bientôt lancé à sa recherche.
![[Image: 169659Intrieur.jpg]](http://img15.hostingpics.net/pics/169659Intrieur.jpg)
L'assassin ne pouvait décemment pas espérer s'enfuir par la porte sud-est de la cité – la seule à être encore ouverte – puisque c'est de celle-ci que viendraient ses poursuivants. Il y avait bien une autre porte mais celle-ci était fermée. Pourrait-il l'ouvrir seul ou lui faudrait-il un binôme pour l'actionner ? L'assassin n'en savait rien mais il n'avait de toute façon pas d'autre alternative.
Farouk se remit sur pieds et pris la direction de la porte nord-ouest. Il empruntait les petites ruelles, tentant de se soustraire à l'attention des quelques ennemis encore présent en ville. Rapidement il arriva au niveau de la fontaine au centre de l'avant poste. D'en haut il avait repéré un elfe et un centaure à proximité de celle-ci. Il observa les lieux à la recherche des intrus afin de pouvoir mieux les éviter. Le centaure était là, au centre de la place, stoïque. L'assassin n'eu pas de mal à le repérer. L'elfe, par contre, semblait introuvable.
Il attendit quelques instants encore, afin de s'assurer qu'il pourrait passer sans risque. Au bout de quelques minutes d'attente, il vit enfin l'elfe apparaître. Il reconnu l'individu : c'était celui-là même que Farouk avait tenté d'abattre lors de la vaine tentative de défense de l'avant-poste. Il s'agissait de Cundonya, le très talentueux maître lame de la famille Lungumaitë. Ce dernier venait de surgir hors de l'auberge, accompagné d'une épaisse fumée. Les rats avaient décidé de quitter le navire, pensa Farouk. Leurs éclaireurs les avaient probablement informés de la contre-attaque à venir et ils avaient alors décider de brûler l'avant poste. Farouk ne laisserait pas cela se produire. L'histoire ne se répèterait pas.
L'elfe rejoignit le centaure et tous deux partirent sans attendre en direction des portes du sud-ouest. Ces deux là ne semblaient pas vouloir être laissés derrière. Une aubaine pour Farouk qui aurait toute latitude pour agir ! Lorsqu'il fut assuré que les deux acolytes furent loin, Farouk se précipita en direction de la fontaine. Il attrapa deux seaux et entreprit de les remplir. Puis il se dirigea vers l'auberge en feu. Il ne pourrait peut-être pas sauver le bâtiment, mais il s'assurerait au moins que le feu ne se propage pas au reste de la ville.