18-10-2014, 18:12:39
Les petits ruisseaux faisaient de grandes rivières, de plus en plus d'alliés convergeaient, avançant de concert. Une armée en marche, impressionnante. Cela faisait bien longtemps que l'harmonie entre les deux peuple n'avait plus atteint ce sommet. Puissé cette fraternité durer jusqu'à la chute des ennemis de la Forêt. A propos de chute elle se prit dans une racine. Les incantations des prêtresses n'avaient pas encore parachevé leur effet tous comme les coups des hommes-bêtes.
Son idée de se faire transporter lui revint à l'esprit. Elle jeta un œil a la créature mi-équine mi-femme à sa droite. Elle n'était pas désagréable à regarder, ni sa part anthropoforme, ni sa part solipède. Il ne devait pas être déplaisant non plus de se laisser bercer par la cadence de sa démarche athlétique. Elle se prit à imaginer combien stimulante pourrait être l'expérience de la caresse de ses cuisses nues sur le pelage soyeux de son dos au rythme du va-et-vient d'un trot vigoureux.
Une douleur à la cheville la sortit de ses rêvasseries saphiques et lui rappelèrent qu'elle était désespérément piétonne et le resterait. Éclopée, donc plus lente encore qu'à son habitude sur la terre ferme. Mais elle était bonne nageuse, presque amphibie pourrait-on dire, et ses blessures n'entravaient pas cette option, contrairement à la marche. Une maîtrise du terrain aquatique qui lui permit de laisser derrière une cohorte assaillie par d'énormes moustiques lors de la traversée de la Loreline, pour en rejoindre une autre qui avait déjà passé le fleuve.
Son esprit fut a nouveau captivé par de machinales pensées, le désert, la cité des sables, les créatures détestables, les serpents, les scorpions, les hyènes et autres Hélions… Toutes les représentations dépeignaient ces monstres comme couverts de draperies. Ils devaient être tout blancs à force de rester en permanence sous ces tissus au lieu de se bronzer au soleil. Ou peut-être même étaient-ils d'une autre couleur ? Violets ? Bleus, comme cet homme-bête récemment aperçu ? Bariolés, peut-être. Affreux certainement.
Ouille. Une nouvelle douleur la rappela à l'ordre, il fallait cette fois qu'elle se concentre sur le chemin. Ou pas. Laisser son esprit vagabonder vers un avenir incertain. Vu son état, il était fort possible qu'elle reparte les pieds devant sans même avoir participé aux combats. Un chant proféré par un compagnon lui remit du cœur au ventre.
La rive, le carex, la prairie, le sable… puis encore de l'eau à traverser. Non, c'était un mirage, comme l'appellent les voyageurs qui ont déjà goûté au désert.
Gario. Des bruits de combat. Il était temps de penser aux choses sérieuses. Est-ce qu'il y avait une possibilité de se faire un œuf au plat avec ce soleil cuisant ?
Son idée de se faire transporter lui revint à l'esprit. Elle jeta un œil a la créature mi-équine mi-femme à sa droite. Elle n'était pas désagréable à regarder, ni sa part anthropoforme, ni sa part solipède. Il ne devait pas être déplaisant non plus de se laisser bercer par la cadence de sa démarche athlétique. Elle se prit à imaginer combien stimulante pourrait être l'expérience de la caresse de ses cuisses nues sur le pelage soyeux de son dos au rythme du va-et-vient d'un trot vigoureux.
Une douleur à la cheville la sortit de ses rêvasseries saphiques et lui rappelèrent qu'elle était désespérément piétonne et le resterait. Éclopée, donc plus lente encore qu'à son habitude sur la terre ferme. Mais elle était bonne nageuse, presque amphibie pourrait-on dire, et ses blessures n'entravaient pas cette option, contrairement à la marche. Une maîtrise du terrain aquatique qui lui permit de laisser derrière une cohorte assaillie par d'énormes moustiques lors de la traversée de la Loreline, pour en rejoindre une autre qui avait déjà passé le fleuve.
Son esprit fut a nouveau captivé par de machinales pensées, le désert, la cité des sables, les créatures détestables, les serpents, les scorpions, les hyènes et autres Hélions… Toutes les représentations dépeignaient ces monstres comme couverts de draperies. Ils devaient être tout blancs à force de rester en permanence sous ces tissus au lieu de se bronzer au soleil. Ou peut-être même étaient-ils d'une autre couleur ? Violets ? Bleus, comme cet homme-bête récemment aperçu ? Bariolés, peut-être. Affreux certainement.
Ouille. Une nouvelle douleur la rappela à l'ordre, il fallait cette fois qu'elle se concentre sur le chemin. Ou pas. Laisser son esprit vagabonder vers un avenir incertain. Vu son état, il était fort possible qu'elle reparte les pieds devant sans même avoir participé aux combats. Un chant proféré par un compagnon lui remit du cœur au ventre.
La rive, le carex, la prairie, le sable… puis encore de l'eau à traverser. Non, c'était un mirage, comme l'appellent les voyageurs qui ont déjà goûté au désert.
Gario. Des bruits de combat. Il était temps de penser aux choses sérieuses. Est-ce qu'il y avait une possibilité de se faire un œuf au plat avec ce soleil cuisant ?