15-10-2014, 23:34:55
On l'avait envoyé chercher des armes. Seule. Bon, Alia avait proposé de l'aider mais elle préférait ne pas se faire aider. Franchement, il n'aurait pas pu envoyer quelqu'un d'autre ? Elle avait peut-être été trop sèche avec l'instructeur de combat, cela devait être pour ça… Si l'on ne pouvait même plus dire la vérité ! Enfin, il valait sans doute mieux ça qu'un renvoi…
Apparemment, il n'y avait « qu' » une dizaine d'épées à rapporter. Elle avait de la force, mais elle ne savait pas de quelles types d'épées il s'agissait, et elle doutait de pouvoir toutes les porter… Peut-être dans un sac ? Elle demanderait.
Elle se rendit donc chez le forgeron. Heureusement qu'il était tout prêt ! Elle entra dans la petite cour de la forge et se dirigea vers le seul humain présent, qui travaillait le métal, de dos. Il avait l'air grand, et musclé. A force de forger des armes, forcément… Elle n'allait pas rester plantée là soixante ans à attendre qu'il se stoppe, puisqu'il n'avait pas dû l'entendre approcher. Aussi ne s'embêta-t-elle pas à palabrer, parlant d'une voix suffisamment forte pour couvrir le bruit du marteau sur le fer forgé.
« Bonjour, je viens chercher des armes pour le camp d'entraînement. »
Le jeune homme se retourna alors, et Julanr resta la bouche entrouverte un instant. C'était quoi cette petite barbiche ? Elle se retint de pouffer de rire, mais ne put empêcher un sourire de naître sur son visage. Il avait le teint hâlé des cheveux bruns et les yeux marron, comme tout Hélion ordinaire. Il avait l'air naïf. Et ahuri sur les bords. Il semblait un peu plus vieux qu'elle, et cette impression n'était pas arrangée par ce début de bouc qui ne lui allait pas du tout… Mais cela ne la regardait pas après tout.
Elle discuta un peu avec lui, le temps qu'il lui donne les armes qu'elle était venue chercher. Il s'appelait Anwaar. Il semblait gentil comme tout et doux comme un agneau. Cela la changeait de la plupart des hommes - ou plutôt des garçons - du camp. Pourtant il devait savoir se battre. Il aimait la forge, et cela se voyait : il avait forgé une partie des lames qu'elle devait transporter, et en était très fier. Il lui dit aussi qu'il adorait les loukhoums, d'un seul coup. Parce que quoi ? Elle avait une tête à faire des loukhoums et lui en apporter peut-être ? Il était tout de même quelque peu ailleurs…
Enfin, elle venait tout de même de passer un court mais agréable moment. En repartant, elle se retourna.
« Désolée, mais… C'est vraiment ridicule. » dit-elle en souriant et se touchant le menton, comme pour lui indiquer que sa barbiche ne lui allait pas.
Apparemment, il n'y avait « qu' » une dizaine d'épées à rapporter. Elle avait de la force, mais elle ne savait pas de quelles types d'épées il s'agissait, et elle doutait de pouvoir toutes les porter… Peut-être dans un sac ? Elle demanderait.
Elle se rendit donc chez le forgeron. Heureusement qu'il était tout prêt ! Elle entra dans la petite cour de la forge et se dirigea vers le seul humain présent, qui travaillait le métal, de dos. Il avait l'air grand, et musclé. A force de forger des armes, forcément… Elle n'allait pas rester plantée là soixante ans à attendre qu'il se stoppe, puisqu'il n'avait pas dû l'entendre approcher. Aussi ne s'embêta-t-elle pas à palabrer, parlant d'une voix suffisamment forte pour couvrir le bruit du marteau sur le fer forgé.
« Bonjour, je viens chercher des armes pour le camp d'entraînement. »
Le jeune homme se retourna alors, et Julanr resta la bouche entrouverte un instant. C'était quoi cette petite barbiche ? Elle se retint de pouffer de rire, mais ne put empêcher un sourire de naître sur son visage. Il avait le teint hâlé des cheveux bruns et les yeux marron, comme tout Hélion ordinaire. Il avait l'air naïf. Et ahuri sur les bords. Il semblait un peu plus vieux qu'elle, et cette impression n'était pas arrangée par ce début de bouc qui ne lui allait pas du tout… Mais cela ne la regardait pas après tout.
Elle discuta un peu avec lui, le temps qu'il lui donne les armes qu'elle était venue chercher. Il s'appelait Anwaar. Il semblait gentil comme tout et doux comme un agneau. Cela la changeait de la plupart des hommes - ou plutôt des garçons - du camp. Pourtant il devait savoir se battre. Il aimait la forge, et cela se voyait : il avait forgé une partie des lames qu'elle devait transporter, et en était très fier. Il lui dit aussi qu'il adorait les loukhoums, d'un seul coup. Parce que quoi ? Elle avait une tête à faire des loukhoums et lui en apporter peut-être ? Il était tout de même quelque peu ailleurs…
Enfin, elle venait tout de même de passer un court mais agréable moment. En repartant, elle se retourna.
« Désolée, mais… C'est vraiment ridicule. » dit-elle en souriant et se touchant le menton, comme pour lui indiquer que sa barbiche ne lui allait pas.