[CONCOURS RP] Au cœur de l'action !
#6
[HRP : ça se passe à l'ère du déclin, j'ai le droit de le raconter ? Tout ce que je vais raconter ci-dessous, est arrivé à mon personnage lors de la dernière manche, bien que j'ai légèrement, (légèrement, pas plus) romancé mon texte.]

C'était il y a bien longtemps, dans des temps anciens, sur les terres oubliées d'Ecridel que notre histoire ce déroule. Tout commença par une fraîche soirée d'automne, on devait être en Septembre, presque en Octobre, lorsque le jeune chasseur Hydro traquant sa proie, un daim blessé, lorsqu'il aperçu la bête, malingre et en piteux état qu'elle était, qu'il eu une pensée pour ces grands guerriers qui combattaient des démons et des morts-vivants dans le froid des montagnes du nord. Hydro pensait à partir, lui aussi, pour rejoindre le front contre le puissant démon Khorg, mais il savait qu'il ne pourrait jamais faire parti des grands héros dont on prononcerait le nom longtemps après sa mort. Mais le daim maigrichon qui lui faisait face, qui l'avait senti, et qui ne partait pas en courant, car chasseur ou nature, il se savait condamné le fit rêver d'aventures, de découvertes et de grands combats, de renommée et de gloire, d'avoir droit aux plus grands honneurs et d'être considéré par son peuple comme un héros. Il voulait vivre une vie palpitante, remplie de périls et de dangers, d'aventures, de femmes et de combat, pas d'une vie de simple chasseur vivant dans un taudis, rejeté par son propre peuple, obligé de tirer pitance de bêtes malades et affaiblies comme ce daim qui n'avait toujours pas bougé.

Alors, après avoir abattu le daim dans un élan de pitié pour lui éviter une longue agonie, Hydro se décida. Il découpa puis fit sécher toute la viande mangeable du daim, à vrai dire, pas beaucoup, et pris son meilleur arc, un arc en if d'une puissance de soixante-quinze livres, et enfila le vieux plastron du Pelethor que son père et le père de son père avait utilisée avant lui, tirant de son fourreau la lame d'agate et de mithril que ses ancêtres lui avaient léguée et pris sa cape la plus chaude et la plus résistante possible, et parti à l'aventure.Le plastron était rutilant et en très bon état car il avait été soigneusement entretenu par tous ses propriétaires, mais si ceux-ci ne l'utilisaient pas forcément, et l'épée de mithril-agate, ou, du nom de l'alliage, d'adamente, avait le tranchant aussi effilé que la lame d'un rasoir. Hydro parti d'abord seul, plein d'entrain et parti vers l'inconnu en dehors du Pelethor, bien que ne sachant pas à quoi s'attendre. Son allégresse s'envola d'un coup lorsqu'il traversa les Collines sanglantes. Il n'avait jamais rien entendu des rumeurs et des rapports sur les événements sur lesdites collines, ainsi, il passa en toute insouciance en ces terres sauvages dangereuses jusqu'à une rencontre toute à fait fortuite qui le laissa mal en point. Une matinée de Novembre, au bout de deux mois de marches, il fit une escale pendant laquelle il bâti un camp de fortune, alluma un petit feu, et s'allongea dans son nid douillet, enroulé dans ses couvertures pour se protéger du froid mordant et se reposa deux jours durant. A son réveil, encore à moitié dans les bras de Morphée, il n'entraperçu que des ombres, ces ombres étaient en réalité une petite tribu de gobelin ainsi qu'un troll adopté, et se fit ainsi sauvagement agresser. Il fut retrouvé mal en point par des chasseurs qui le ramenèrent à Mitriath, u temple d'Halista où il fut soigné et où il fut séduit par la beauté des prêtresses. J'espère qu'elles n'ont pas fait le vœu de chasteté, celles-ci pensa-t-il alors avant de se réprimander lui-même pour ses pensées plutôt déplacées dans un temple. Durant tout le temps où il était en convalescence, Hydro s'entraîna, peaufina sa technique de l'épée et sa maîtrise de l'arc avant de sortir du temple lorsqu'il fut complètement remit. Il apprit alors qu'il y avait régulièrement des caravanes chargées d'approvisionner le front qui comptaient encore des places libres. Il prit donc le parti de faire le trajet avec ces marchands et cette boustifaille jusqu'au camp des combattants contre le Khorg.

Une fois arrivé, Hydro se promena dans le camp avant d'être sauvagement attaqué par un ouvrier nain ! Il se replia donc stratégiquement, et en chemin ramassa un bouclier en mithril (HRP : Véridique !)et une poignée de flèches appartenant à une certaine archère des plus charmante qui était non loin, et qui s'était elle aussi fait agresser -quoique pour d'autres raisons, m'est avis. Il rendit donc ses flèches à l'archère, et consulta les nouvelles du front, ne sachant pas où aller pour se rendre jusqu'aux combats, il parti vers le sud-ouest du camp et tomba suite à ça dans une mine naine. Il vit un tas de bouts blanchâtres, recouvert de glace. Probablement des outils de mineur ou des stalagmites songea-t-il.

Il eu un instant d'incompréhension, puis de pure terreur lorsqu'il comprit tant sa méprise avait été grande. Le tas se souleva, craqua, grinça et fini par devenir une vouivre. Non pas une vouivre, mais un squelette gelé de vouivre ! Il n'eu pas le temps de réagir que la bête l'attrapa par les jambes et le balança contre une des parois de la mine.

A son réveil, Hydro était toujours dans la mine, et vit quelques derniers aventuriers plus expérimentés pourfendre les monstres qui arrivaient derrière un tas de bouts blanchâtres gelés. Il cria aux autres de courir très vite car un squelette de vouivre allé se réveiller, quand il apprit que le monstre avait été vaincu. Il suivi les autres combattants en profitant de la trouée qu'ils taillaient dans la mêlée de rats géants et autres bestioles. Il parvint avec Sans-Os et les derniers guerriers jusqu'à l'entrée du repaire du Khorg lorsqu'il sentit une vague de chaleur le traverser, le sol était brûlant et la chaleur étouffante, accablante traversait tous les vêtements, toutes les armures et faisait bouillir les aventuriers et aventurières dans leurs tenues de combat.

Il entra dans le cratère du Khorg en courant, vite, il fallait se dépêcher ! Avec les autres, il enfonça la barrière de créatures brûlantes. Le choc fut terrible, Hydro se servit d'abord de son arc, puis, dégaina épée et bouclier, il se dit qu'il vivait son moment de gloire, en plein cœur de l'action ! Il se fraya un chemin parmi les autres combattants présent et tailla dans la masse de démons hurlants. Il fendit, trancha et pourfendit nombres d'ennemis, souvent laissant ses compagnons achever les monstres qu'il avait blessés. D'autres firent comme lui, et, se tailladant un chemin, ils parvinrent devant l garde d'élite de Golgorosh, le terrible prince démon qui fit sombrer dans le chaos tout Ecridel. Il pris de nombreux coups, et para avec difficulté les coups des khorgs armés d'armes en médénite, le terrible métal du monde d'origine du Khorg. Il se fit transpercer et reçu de multiples blessures. Parant, feintant, enchaînant toutes les bottes de son répertoire, Hydro arrivait à peine à contenir le démon qui lui faisait face. La chaleur omniprésente dans le cratère faisait couler des gouttes de transpirations sur ses yeux, le faisait souvent cligner des yeux, et à un moment fatal d'inattention, il trébucha et se fit ouvrir les entrailles. Il fut ramené en urgence avec les autres blessés au temple d'Halista. Lorsqu'il fut en meilleur forme, alors qu'il s'entraînait encore dans le temple, il entendit des cris stridents.

Les skilithes ! Les skilithes sont là, elles attaquent ! cria quelque part un pauvre malheureux sortant à moitié ivre de l'auberge.

Hydro se précipita dehors, et, voyant un de ces terribles reptiles attaquer l'arbre de l'Union, il chargea sauvagement, bien que sachant qu'il risquait la mort en se jetant en plein cœur de l'action dans son état, il réussi néanmoins à pourfendre deux skilithes avant de se diriger vers l'arbre royal. Quelques personnes avaient données l'alarme, et il apprit de ces personnes que des assassins holdars agressaient le roi. Hydro courut vers le nord du plus vite qu'il put, et, entra précipitamment, le souffle court dans l'arbre du roi, il attaqua un des holdars, légèrement plus grand que lui, et surtout bien plus rapide et habile aux armes. Il prit plein de coups dans les parties vitales, et, en une passe agile et mortelle, l'assassin du roi tournoya sur lui-même et planta une dague empoisonnée dans le coeur du jeune ranger.

C'est la fin, songea-t-il, je mourrai anonymement, personne ne se souviendra de moi, et ma quête de gloire aura été vaine, mais j'aurai au moins aidé à enrayer le mal répandu par Golgorosh et les holdars.

Deux heures après, dans un sursaut d'énergie, Hydro se redressa avec difficulté, puis ne voyant personne dans l'arbre royal, il sortit en vitesse. Là, alors qu'il accourrait pour aider à mettre à mort les dernières créatures, Erevan Draghronce lui planta une épée dans le ventre. Traître ! Hurla-t-il, mais Hydro n'en avait cure, il continua à courir puis finit par tomber. Hydro le chasseur qui avait vécu la plus grande partie de sa vie seul, à se débrouiller pour joindre les deux bouts, et qui, dans les derniers mois de son existence avait combattu des démons khorgs, des skilithes et même un holdars mourut à quelques mètres du temple, non loin de la prêtresse qu'il avait appris à aimer à chacun de ses passages à l'arbre d'Halista. Ce n'est pas vraiment le coup d'épée d'Erevan Draghronce qui le tua, mais les morsures des skilithes, les brûlures infligées par les démons khorgs et les coups empoisonnés de l'assassin combinés. Hydro mourut, et ainsi qu'il l'avait prévu, son nom fut oublié, mais il rejoint les rangs des morts anonymes qui avaient contribué à la défaite du Khorg.
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