23-06-2014, 22:54:56
Lever les mains, et frapper de toutes mes forces. Ne pas oublier de frapper de biais, une fois de droite et une fois de gauche. Je répète inlassablement les mêmes gestes. Pour me vider la tête, pour ne pas faire attention à la cendre, ne pas retomber dans ma rage, pour aider malgré ma colère.
Le temps passe tandis que les troncs se fendent sous mes coups, il défile sous les copeaux de bois qui volent dans l'air. Bientôt il n'y a plus rien à couper. Je dépose mes dernières buches avec les autres. Je m'assois. Il me faut quelque chose pour me vider l'esprit. Je m'assois en tailleurs, les mains sur les jambes et observe le ciel. Les nuages défilent tranquillement, quelques oiseaux volent paisiblement dans le ciel.
Les larmes commencent à me monter aux yeux alors j'enlève mon armure. Une cotte de maille, forgée par les hélions avec leur technique étrange, leur alchimie comme ils disent. Si leur résultat est solide, il n'en est pas moins laid et clinquant. Enfin bon, autant en prendre soin. Nettoyer, vérifier qu'elle ne rouille pas même si c'est peu probable au vu de la matière. Des gestes simples. La vie est compliquée alors autant simplifié chaque morceaux quand cela est possible.
J'ai quasiment finis, quand les boules brillantes arrivent. C'est beau, ça me fait penser au désert et à son exotisme. Ce n'est pas vraiment un animal et pourtant elles ont quelque chose de vivant, de conscient, d'étrange. L'important c'est qu'elles ne semblent pas très amicales. La cotte de maille revêtue, je saute sur l'occasion. Je peux frapper. Frapper encore et encore, laisser libre cours à la rage que je maintiens en moi depuis que je suis ici dans le champ de cendre. Pourtant je reste calme, me battre m'aide à refouler la tristesse mais je me bats de manière réfléchis, distantes. Le corps des feux follets comme les appellent mes semblables sont étranges, sans consistance. Mes coups les traversent, il y a bien une résistance, mais ils sont transpercés et pourtant ils restent intacts. Je persévère, pour voir si cela sert de le frapper. C'est peu efficace, mais tout de même un peu. Je continue sur ma lancée et m'éloigne du groupe, bien mal m'en prend.
Mes premiers adversaires, ne m'opposais que peu de résistance. Mais là ça se gâte, il y en a 5 autour de moi, l'un est affaibli par les coups que je lui ais assené. Mais les autres sont indemnes, et l'un est plus gros, bien plus gros. Il semble dangereux, et il l'est. Le froid commence à m'envahir, si mon sang ne coule pas il se fige dans mes veines. J'ai du mal à bouger, à tenir debout alors frapper est hors de mes moyens. Le plus gros passe à l'assaut, et là j'ai mal. Si auparavant ce n'était que la fatigue qui s'emparer de mon corps, désormais c'est de véritable blessure que je subis. Alors je fuis, lentement car mes jambes bouge difficilement. Pourtant je n'aie pas d'autre choix que de fuir du mieux que je peux.
Je m'écroule à nouveaux, cette fois-ci pas de désespoir mais de fatigue. Ma bouche mord la poussière et mon crâne frappe les pieds de quelqu'un. Quoth peut-être, avec les chaussures je ne sais pas.
J'aimerais dormir mais j'ai froid, si froid. Une douce chaleur m'enveloppe, je sens mon sang bouger de lui-même. Je ne sais pas pourquoi mais maintenant je peux dormir. Quoique je n'aie plus si envie, pourquoi ne pas ouvrir les yeux, juste un peu. Titania se tient devant moi, en train d'incanter. A nouveaux je sens sa magie bienfaitrice couler en moi.
« Merci »
Je ne peux pas rester allongée si les autres doivent se battre, il faut que je me lève. Me lever pour voir Eltirie dévasté. Je ne sais pas si c'est la nature ou moi qui m'en remettrais en premier. Mes semblables se sont rassemblés, certains, des druides apparemment, entourent une jeune pousse. Et parlent, ou incantent. Ils rassemblent leurs magies pour faire vivre cette plante, pour la faire grandir et pour calmer les esprits, les feu follets puisque c'est leur nom. Heureusement que mon voisin, m'a expliqué sinon je ne pourrais comprendre.
Je m'approche de la jeune pousse, entaille mon bras gauche et laisse le sang couler sur le sol, là où la pousse a commencé à grandir.
« Puisse-tu grandir et devenir forte. Abreuve-toi de mon sang et protège cette forêt de ceux qui cherche à la détruire. » Je ne sais pas si je m'adresse à la plante ou à Estalia.
Le temps passe tandis que les troncs se fendent sous mes coups, il défile sous les copeaux de bois qui volent dans l'air. Bientôt il n'y a plus rien à couper. Je dépose mes dernières buches avec les autres. Je m'assois. Il me faut quelque chose pour me vider l'esprit. Je m'assois en tailleurs, les mains sur les jambes et observe le ciel. Les nuages défilent tranquillement, quelques oiseaux volent paisiblement dans le ciel.
Les larmes commencent à me monter aux yeux alors j'enlève mon armure. Une cotte de maille, forgée par les hélions avec leur technique étrange, leur alchimie comme ils disent. Si leur résultat est solide, il n'en est pas moins laid et clinquant. Enfin bon, autant en prendre soin. Nettoyer, vérifier qu'elle ne rouille pas même si c'est peu probable au vu de la matière. Des gestes simples. La vie est compliquée alors autant simplifié chaque morceaux quand cela est possible.
J'ai quasiment finis, quand les boules brillantes arrivent. C'est beau, ça me fait penser au désert et à son exotisme. Ce n'est pas vraiment un animal et pourtant elles ont quelque chose de vivant, de conscient, d'étrange. L'important c'est qu'elles ne semblent pas très amicales. La cotte de maille revêtue, je saute sur l'occasion. Je peux frapper. Frapper encore et encore, laisser libre cours à la rage que je maintiens en moi depuis que je suis ici dans le champ de cendre. Pourtant je reste calme, me battre m'aide à refouler la tristesse mais je me bats de manière réfléchis, distantes. Le corps des feux follets comme les appellent mes semblables sont étranges, sans consistance. Mes coups les traversent, il y a bien une résistance, mais ils sont transpercés et pourtant ils restent intacts. Je persévère, pour voir si cela sert de le frapper. C'est peu efficace, mais tout de même un peu. Je continue sur ma lancée et m'éloigne du groupe, bien mal m'en prend.
Mes premiers adversaires, ne m'opposais que peu de résistance. Mais là ça se gâte, il y en a 5 autour de moi, l'un est affaibli par les coups que je lui ais assené. Mais les autres sont indemnes, et l'un est plus gros, bien plus gros. Il semble dangereux, et il l'est. Le froid commence à m'envahir, si mon sang ne coule pas il se fige dans mes veines. J'ai du mal à bouger, à tenir debout alors frapper est hors de mes moyens. Le plus gros passe à l'assaut, et là j'ai mal. Si auparavant ce n'était que la fatigue qui s'emparer de mon corps, désormais c'est de véritable blessure que je subis. Alors je fuis, lentement car mes jambes bouge difficilement. Pourtant je n'aie pas d'autre choix que de fuir du mieux que je peux.
Je m'écroule à nouveaux, cette fois-ci pas de désespoir mais de fatigue. Ma bouche mord la poussière et mon crâne frappe les pieds de quelqu'un. Quoth peut-être, avec les chaussures je ne sais pas.
J'aimerais dormir mais j'ai froid, si froid. Une douce chaleur m'enveloppe, je sens mon sang bouger de lui-même. Je ne sais pas pourquoi mais maintenant je peux dormir. Quoique je n'aie plus si envie, pourquoi ne pas ouvrir les yeux, juste un peu. Titania se tient devant moi, en train d'incanter. A nouveaux je sens sa magie bienfaitrice couler en moi.
« Merci »
Je ne peux pas rester allongée si les autres doivent se battre, il faut que je me lève. Me lever pour voir Eltirie dévasté. Je ne sais pas si c'est la nature ou moi qui m'en remettrais en premier. Mes semblables se sont rassemblés, certains, des druides apparemment, entourent une jeune pousse. Et parlent, ou incantent. Ils rassemblent leurs magies pour faire vivre cette plante, pour la faire grandir et pour calmer les esprits, les feu follets puisque c'est leur nom. Heureusement que mon voisin, m'a expliqué sinon je ne pourrais comprendre.
Je m'approche de la jeune pousse, entaille mon bras gauche et laisse le sang couler sur le sol, là où la pousse a commencé à grandir.
« Puisse-tu grandir et devenir forte. Abreuve-toi de mon sang et protège cette forêt de ceux qui cherche à la détruire. » Je ne sais pas si je m'adresse à la plante ou à Estalia.