13-06-2014, 12:25:14
De la bave et du sang s'échappent de la gueule de l'ours. Il s'assoit sur son postérieur. La patte qu'il amène à sa gueule devient bras tenant une gourde. L'eau s'écoule à grands flots pour se débarrasser du goût du bois et de la cendre qui lui avait envahi la bouche.
Baen'oak avait abattu 3 chênes et les avait brisés en grands morceaux à coup de griffes. Il avait ensuite fallu les amener à leur frère charpentier. L'homme ours avait du les traîner saisissant une branche dans sa gueule et laissant derrière lui une coulée dans la cendre.
Le corps du druide brisé de fatigue, la main de l'ours se repose à côté de son frère artisan. Adrea la Masse, Baen'Oak ne le connait pas personnellement même s'il avait côtoyé son cousin, Lorenzo, un druide connu pour sa capillarité des plus importantes. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu cependant, mais connaissant son caractère et son refus de toute forme d'autorité, cela n'avait rien de surprenant.
L'homme ours se laisse aller dans la torpeur moite d'une saine fatigue physique. Cette débauche d'énergie lui avait permis d'apaiser son esprit. Il se sent maintenant en mesure d'appréhender sereinement la suite qui allait lui demander toute sa concentration et son pouvoir.
Un moineau se pose sur son genou tenant une brindille dans son bec.
Ses compagnons animaux n'étaient pas loin. Un bref sourire apparaît, bien vite disparu, à l'évocation de l'image bien étrange, presque magique de cette cohorte d'animaux, grands et petits, carnivores et herbivores marchant côte à côte et amenant avec eux graines, fleurs et petits arbustes. Chacun aurait son rôle à jouer et chacun tiendrait son instinct de proie ou de chausseur à carreau sous peine d'encourir le courroux de la main de l'ours. La tâche allait s'annoncer ardue toutefois pour diriger, orienter, canaliser ses compagnons animaux
En étendant son esprit au maximum, le druide arrivait à effleurer la conscience de ses frères ours. Ils étaient déterminés, plein de leur vigueur bourru. Il fallait un examen attentif ou être un presqu'ours pour apercevoir cette pointe d'ombre, de peur dans leur esprit : malgré leurs grands frères homme bête, quelqu'un ou quelque chose avait réussi à faire du mal à leur forêt...
De nombreux frères et sœurs l'avaient rejoint, l'activité avait repris à Eltiri.
La vie reprendrait bientôt ses droits
Baen'oak avait abattu 3 chênes et les avait brisés en grands morceaux à coup de griffes. Il avait ensuite fallu les amener à leur frère charpentier. L'homme ours avait du les traîner saisissant une branche dans sa gueule et laissant derrière lui une coulée dans la cendre.
Le corps du druide brisé de fatigue, la main de l'ours se repose à côté de son frère artisan. Adrea la Masse, Baen'Oak ne le connait pas personnellement même s'il avait côtoyé son cousin, Lorenzo, un druide connu pour sa capillarité des plus importantes. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu cependant, mais connaissant son caractère et son refus de toute forme d'autorité, cela n'avait rien de surprenant.
L'homme ours se laisse aller dans la torpeur moite d'une saine fatigue physique. Cette débauche d'énergie lui avait permis d'apaiser son esprit. Il se sent maintenant en mesure d'appréhender sereinement la suite qui allait lui demander toute sa concentration et son pouvoir.
Un moineau se pose sur son genou tenant une brindille dans son bec.
Ses compagnons animaux n'étaient pas loin. Un bref sourire apparaît, bien vite disparu, à l'évocation de l'image bien étrange, presque magique de cette cohorte d'animaux, grands et petits, carnivores et herbivores marchant côte à côte et amenant avec eux graines, fleurs et petits arbustes. Chacun aurait son rôle à jouer et chacun tiendrait son instinct de proie ou de chausseur à carreau sous peine d'encourir le courroux de la main de l'ours. La tâche allait s'annoncer ardue toutefois pour diriger, orienter, canaliser ses compagnons animaux
En étendant son esprit au maximum, le druide arrivait à effleurer la conscience de ses frères ours. Ils étaient déterminés, plein de leur vigueur bourru. Il fallait un examen attentif ou être un presqu'ours pour apercevoir cette pointe d'ombre, de peur dans leur esprit : malgré leurs grands frères homme bête, quelqu'un ou quelque chose avait réussi à faire du mal à leur forêt...
De nombreux frères et sœurs l'avaient rejoint, l'activité avait repris à Eltiri.
La vie reprendrait bientôt ses droits