04-04-2014, 00:41:31
Le sang des impures et des serviteurs du Soleil souillait à présent le sol de la forêt sacré qu'était Kaldora.
Cela était toujours plus acceptable que s'il cela eu été leurs pas sur le territoire de la déesse lunaire. Mais la seule présence de leurs ennemis, qu'ils soient châtiés par l'acier ou la magie ou qu'ils réussissent à fuir dans leur lâcheté et leur couardise, était déjà en tout point une chose inconcevable et difficilement impardonnable.
Mais cela l'aurait été d'autant plus si un seul d'entre eux avait osé touché à Entha'Kaldora et ses habitants, ou ne serait-ce encore Naël'Kaldora.
Mais cela était sans compter la foi et le courage des centaures et la protection que leur accordait leur vénérée et divine génitrice.
Avançant au milieu de ses frères et sœurs, la chaman n'en appelait plus à la bonne volonté des esprits pour leur demandé d'accomplir ses ordres : elle les leur imposait, avec la rigueur et la froideur d'esprit d'un tyran. Mais ni remord ni remise en question dans son attitude : la situation était-elle que les pensées et sentiments parasites n'avaient nullement leur place ni ne serait-ce que leur existence.
Après tous les esprits sont des serviteurs d'Aletheria : il est ainsi normal et évident qu'ils servent à la protéger et accomplir ses desseins, quelques soient l'ordre qu'on leur donne.
Ayant fait partie des premiers de ses défenseurs à s'opposer aux hordes avides de sang des êtres bestiaux et des enfants corrompus de l'astre solaire, elle n'avait à aucun instant pris ne serait-ce qu'une brève pause.
Et malgré l'essoufflement qui peu à peu, l'épuisait, jamais elle ne brisa sa concentration et le silence religieux dans lequel elle s'était plongée. Les sorts s'enchaînaient sans qu'elle ne dise mot, ses lèvres ne remuant que pour laisser échapper des syllabes muettes et dépourvues de sons, dirigeant ainsi les éléments par la seule force de sa volonté.
Mais alors que peu à peu, la dominance des enfants de l'astre sélène se faisait de plus en plus claire et évidentesur les enfants de son colérique rival, et que s'enchaînaient les discours et les missives hargneuses ou se voulant naïvement diplomatique, une de ses sœurs de foi, dont elle avait déjà fait la connaissance il y a quelques mois au temple, prit la parole pour proposer à leurs ennemis de se rendre.
Mais là n'était pas le pire sacrilège, qui résidait surtout et pour tout, dans la proposition à leurs ennemis, et qui plus est aux infâmes Hélions, de vénérer leur unique et seule mère, Aletheria.
L'offense et le blasphème étaient là d'une injure inconcevable et d'une gravité aux conséquences des plus lourdes.
Aussi, Opale fixa telles de longues secondes l'intrépide archère, sans un mot.
Cependant, et malgré l'intensité paradoxale et ainsi effrayante de son regard paraissant éteint, ni colère ni haine ne semblait embraser son esprit qui paraissait toujours aussi calme et placide.
Aletheria ést bienveillance et miséricorde, et sait pardonner à ceux qui malgré quelques pêchés, continuent de la servir avec ferveur et vertu.
Elle se fit la promesse de prier plus tard pour que la centaure soit libéré du maléfice qu'un Hélion lui avait sans aucun doute lancé par perfidie qui était l'essence même de leur race maudite et qu'elle retrouve ainsi le droit chemin que lui éclairait la déesse, sans qu'elle n'ai besoin nécessairement d'user de moyens plus « radicaux »…
Détachant d'elle son regard elle s'avança alors jusqu'à sa hauteur en regardant droit devant elle, puis s'immobilisa et ouvrit la bouche pour la première fois depuis le début des hostilités. En sortie une voix dénuée de tout sentiment et d'émotions si bien qu'elle paraissait aussi dure et tranchante que l'acier lui-même, et prononça avec un détachement et une simplicité des plus troublants ces quelques mots, aussi lourd qu'une pierre tombale dressée en avenir d'un présage funeste:
"Nulle pitié pour les rejetons du Soleil et leurs alliés."
Puis, sans autre commentaires ni regard à l'archère, s'avança pour participer à nouveau à l'extermination de ces créatures odieuses et infâmes qui avaient osé nourrir l'idée et la pensée d'atteindre à l'intégrité d'Aletheria.
Impardonnable.
Cela était toujours plus acceptable que s'il cela eu été leurs pas sur le territoire de la déesse lunaire. Mais la seule présence de leurs ennemis, qu'ils soient châtiés par l'acier ou la magie ou qu'ils réussissent à fuir dans leur lâcheté et leur couardise, était déjà en tout point une chose inconcevable et difficilement impardonnable.
Mais cela l'aurait été d'autant plus si un seul d'entre eux avait osé touché à Entha'Kaldora et ses habitants, ou ne serait-ce encore Naël'Kaldora.
Mais cela était sans compter la foi et le courage des centaures et la protection que leur accordait leur vénérée et divine génitrice.
Avançant au milieu de ses frères et sœurs, la chaman n'en appelait plus à la bonne volonté des esprits pour leur demandé d'accomplir ses ordres : elle les leur imposait, avec la rigueur et la froideur d'esprit d'un tyran. Mais ni remord ni remise en question dans son attitude : la situation était-elle que les pensées et sentiments parasites n'avaient nullement leur place ni ne serait-ce que leur existence.
Après tous les esprits sont des serviteurs d'Aletheria : il est ainsi normal et évident qu'ils servent à la protéger et accomplir ses desseins, quelques soient l'ordre qu'on leur donne.
Ayant fait partie des premiers de ses défenseurs à s'opposer aux hordes avides de sang des êtres bestiaux et des enfants corrompus de l'astre solaire, elle n'avait à aucun instant pris ne serait-ce qu'une brève pause.
Et malgré l'essoufflement qui peu à peu, l'épuisait, jamais elle ne brisa sa concentration et le silence religieux dans lequel elle s'était plongée. Les sorts s'enchaînaient sans qu'elle ne dise mot, ses lèvres ne remuant que pour laisser échapper des syllabes muettes et dépourvues de sons, dirigeant ainsi les éléments par la seule force de sa volonté.
Mais alors que peu à peu, la dominance des enfants de l'astre sélène se faisait de plus en plus claire et évidentesur les enfants de son colérique rival, et que s'enchaînaient les discours et les missives hargneuses ou se voulant naïvement diplomatique, une de ses sœurs de foi, dont elle avait déjà fait la connaissance il y a quelques mois au temple, prit la parole pour proposer à leurs ennemis de se rendre.
Mais là n'était pas le pire sacrilège, qui résidait surtout et pour tout, dans la proposition à leurs ennemis, et qui plus est aux infâmes Hélions, de vénérer leur unique et seule mère, Aletheria.
L'offense et le blasphème étaient là d'une injure inconcevable et d'une gravité aux conséquences des plus lourdes.
Aussi, Opale fixa telles de longues secondes l'intrépide archère, sans un mot.
Cependant, et malgré l'intensité paradoxale et ainsi effrayante de son regard paraissant éteint, ni colère ni haine ne semblait embraser son esprit qui paraissait toujours aussi calme et placide.
Aletheria ést bienveillance et miséricorde, et sait pardonner à ceux qui malgré quelques pêchés, continuent de la servir avec ferveur et vertu.
Elle se fit la promesse de prier plus tard pour que la centaure soit libéré du maléfice qu'un Hélion lui avait sans aucun doute lancé par perfidie qui était l'essence même de leur race maudite et qu'elle retrouve ainsi le droit chemin que lui éclairait la déesse, sans qu'elle n'ai besoin nécessairement d'user de moyens plus « radicaux »…
Détachant d'elle son regard elle s'avança alors jusqu'à sa hauteur en regardant droit devant elle, puis s'immobilisa et ouvrit la bouche pour la première fois depuis le début des hostilités. En sortie une voix dénuée de tout sentiment et d'émotions si bien qu'elle paraissait aussi dure et tranchante que l'acier lui-même, et prononça avec un détachement et une simplicité des plus troublants ces quelques mots, aussi lourd qu'une pierre tombale dressée en avenir d'un présage funeste:
![[Image: 10.png]](https://royaume-andoras.net/images/icones/v4/10.png)
Puis, sans autre commentaires ni regard à l'archère, s'avança pour participer à nouveau à l'extermination de ces créatures odieuses et infâmes qui avaient osé nourrir l'idée et la pensée d'atteindre à l'intégrité d'Aletheria.
Impardonnable.