03-04-2014, 19:37:41
"Une obole pour notre temple serait un geste apprécié."
La destinée n'avait pas entrecroisé les chemins miséreux pour rien, et Priscilla avait fini par rencontrer Adraste, leurs grands esprits s'entrechoquant dans un grand et saint tumulte.
Une obole.
Pour le temple.
Si l'Histoire avec un grand H ne lui donnerait pas la maternité de l'idée, cette dernière germa néanmoins dans son esprit alors que Priscilla la couchait quant à elle sur le papier. Car la marée noire de l'Hérésie, comme une vague pestilente, montait, montait face aux pieux et nobles centaures qu'ils étaient. Jusqu'à venir leur lécher les sabots, sinistre vision !
Comme pour la chasser de son esprit, Adraste s'ébroua avant de s'essuyer les sabots sur le corps de l'assassin hélion qui gisait à ses pieds.
La marée montait, et il fallait faire quelque chose. Un bel acte pieu, plein de compassion et de miséricorde. Un acte digne de la Déesse pour faire cesser toute cette violence gratuite.
Hommes-Bêtes ! Hélions !
Adraste de Sid'Alteh, de la Sainte Compagnie de Notre Dame des Larmes, vous parle! Déposez les armes, votre lutte est futile. Et pour une somme m-o-d-i-q-u-e, à peine de quoi reboucher un des trous du toit de l'Eglise qui fuit, et une conversion sincère à notre culte, nous vous laisserons repartir avec le privilège de pouvoir porter la bonne parole - La Parole de la Déesse- aux vôtres.
Alors, qui accepte la Lune miséricordieuse dans son coeur?
La destinée n'avait pas entrecroisé les chemins miséreux pour rien, et Priscilla avait fini par rencontrer Adraste, leurs grands esprits s'entrechoquant dans un grand et saint tumulte.
Une obole.
Pour le temple.
Si l'Histoire avec un grand H ne lui donnerait pas la maternité de l'idée, cette dernière germa néanmoins dans son esprit alors que Priscilla la couchait quant à elle sur le papier. Car la marée noire de l'Hérésie, comme une vague pestilente, montait, montait face aux pieux et nobles centaures qu'ils étaient. Jusqu'à venir leur lécher les sabots, sinistre vision !
Comme pour la chasser de son esprit, Adraste s'ébroua avant de s'essuyer les sabots sur le corps de l'assassin hélion qui gisait à ses pieds.
La marée montait, et il fallait faire quelque chose. Un bel acte pieu, plein de compassion et de miséricorde. Un acte digne de la Déesse pour faire cesser toute cette violence gratuite.
Hommes-Bêtes ! Hélions !
Adraste de Sid'Alteh, de la Sainte Compagnie de Notre Dame des Larmes, vous parle! Déposez les armes, votre lutte est futile. Et pour une somme m-o-d-i-q-u-e, à peine de quoi reboucher un des trous du toit de l'Eglise qui fuit, et une conversion sincère à notre culte, nous vous laisserons repartir avec le privilège de pouvoir porter la bonne parole - La Parole de la Déesse- aux vôtres.
Alors, qui accepte la Lune miséricordieuse dans son coeur?