Sinistre récolte.
Les abeilles restaient en retrait, perdues et déboussolées. Sans leur Reine, elles n'étaient plus que de petits pantins sans âme, sans but, errants. Elles étaient vouées à la mort sans la Reine. Elles étaient vouées à ne jamais plus connaître la paix en ce lieu. Préférant grouper pour contenir leur stress, peu suivirent les sylvains, et si elles les suivirent, ce ne fut qu'un bref instant, comme pour observer avec curiosité ce que les elfes sylvains faisaient.
Rien d'intéressant à première vue. Fracasser une porte c'était à la portée de tout le monde.

Et voilà : la pièce était vide.
Une petite maison de rien du tout, sale et obscure. Quelques bougies étaient posées à même le sol sur de petits couvercles de cuivre, mais toutes éteintes et toutes bien froides depuis longtemps. Des chandeliers avaient connus le même sort jadis : les bougies à moitié consommées attendaient dans leurs écrins d'argent.
Au milieu de la pièce, une table trônait en reine, et un tapis à ses pieds attendait sagement. La table était faite d'un bois bien dur, d'un bois sombre : un bon d'ébène à coup sûr. Le tapis quant à lui était lourd et bien épais, sans doute tissée à la main même.

En dehors de ça, la maison était vide et affreusement silencieuse.
On aurait pu entendre un pet d'abeille pour tout dire.

Citation :HRP : Passage ouvert pour entrer dans la maison. Attention: intérieur miniature.
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