07-03-2014, 18:59:17
Après une marche sinistre et harassante le groupe avait fini par rentrer à Babylios, soulagé. Soulagé de quitter le lieu maudit qui avait fait tant de mort. Israa les avait sans doute entube et fait tourner en bourrique mais que pouvait-on attendre de plus d'une assassin de la Main Noire. Enfin, elle avait récupéré son caillou et tout le monde était content. Ils étaient rentrés en vie, seule cela comptait.
Mais si elle espérait que sa promesse de fermer le tombeau s'envolerait dans les brises du désert la gamine Malik se trompait lourdement. Le mage savait qu'il y avait quelques fous pour risquer n'importe quoi par amour de l'or ou la reconnaissance… Pour le moment, cependant, le mage n'aspirait qu'à une unique chose, dormir. Ou prendre un bain peut-être. S'il se lavait Julanr voudrait bien dormir avec lui. Si les enfants étaient sortis.
On leur expliqua à leur arrivée que tout un cérémoniel était prévu pour eux, auquel ils ne pouvaient pas se dérober sous peine de perdre la face. Tous les rêves de repos d'Anwaar éclatèrent comme une bulle de savon. Il faudrait trier et compter tout ce qu'ils avaient ramené, se disputer pour le partage et mettre une tenue descente pour aller voir le Conseiller. Le passage à la maison fut bref pour le couple. Poser les armes, prendre un bain de fortune et revenir auprès de l'Ordre… la maison semblait paisible et silencieuse, Khalid et Solaria devaient être sortis. Ils n'eurent que peu de temps pour profiter de cette sérénité. La réunion à la bibliothèque les attendait. Anwaar était fatigué rien que d'y penser. Tous ces salamalecs le mettaient mal à l'aise, ça promettait d'être aussi ennuyeux et plats qu'un thé de vieilles rombières. Quand le devoir appelle …
Deux jours plus tard…
Malik avait été généreux et à la hauteur de l'ennui qu'un noble se doit d'infliger à sa populace. Comment pouvait-on brasser tant de vent ? Etonnamment, Israa leur avait aussi laissé quelques souvenirs. Une dague pour la petite gamine des Oussouds et une gemme de grande valeur pour le groupe. Il changerait peut-être d'avis sur elle un jour.
En attendant, les Lahad profitaient du calme miraculeux de leur maison et de leurs nouvelles emplettes. Les enfants n'étant pas rentrés, ils en avaient profité pour rattraper l'intimité perdue pendant l'expédition. Les grottes sombres blindées d'hélions n'encouragent pas aux activités nocturnes. Aussi Anwaar prenait son premier café en plein après-midi. Son regard fit le tour de leur petite cuisine poussiéreuse. Il soupira d'aise. Les petits monstres ingrats n'avaient même pas fait le ménage. La poussière datait d'au moins une quinzaine.
C'est alors qu'il le remarqua : un petit mot, plié, coincé sous la corbeille à fruits. Dans la précipitation de leur retour, ils n'y avaient pas fait attention.
« Julanr ! Prends ton arc et la trousse de soin, nous partons ! »
Mais si elle espérait que sa promesse de fermer le tombeau s'envolerait dans les brises du désert la gamine Malik se trompait lourdement. Le mage savait qu'il y avait quelques fous pour risquer n'importe quoi par amour de l'or ou la reconnaissance… Pour le moment, cependant, le mage n'aspirait qu'à une unique chose, dormir. Ou prendre un bain peut-être. S'il se lavait Julanr voudrait bien dormir avec lui. Si les enfants étaient sortis.
On leur expliqua à leur arrivée que tout un cérémoniel était prévu pour eux, auquel ils ne pouvaient pas se dérober sous peine de perdre la face. Tous les rêves de repos d'Anwaar éclatèrent comme une bulle de savon. Il faudrait trier et compter tout ce qu'ils avaient ramené, se disputer pour le partage et mettre une tenue descente pour aller voir le Conseiller. Le passage à la maison fut bref pour le couple. Poser les armes, prendre un bain de fortune et revenir auprès de l'Ordre… la maison semblait paisible et silencieuse, Khalid et Solaria devaient être sortis. Ils n'eurent que peu de temps pour profiter de cette sérénité. La réunion à la bibliothèque les attendait. Anwaar était fatigué rien que d'y penser. Tous ces salamalecs le mettaient mal à l'aise, ça promettait d'être aussi ennuyeux et plats qu'un thé de vieilles rombières. Quand le devoir appelle …
Deux jours plus tard…
Malik avait été généreux et à la hauteur de l'ennui qu'un noble se doit d'infliger à sa populace. Comment pouvait-on brasser tant de vent ? Etonnamment, Israa leur avait aussi laissé quelques souvenirs. Une dague pour la petite gamine des Oussouds et une gemme de grande valeur pour le groupe. Il changerait peut-être d'avis sur elle un jour.
En attendant, les Lahad profitaient du calme miraculeux de leur maison et de leurs nouvelles emplettes. Les enfants n'étant pas rentrés, ils en avaient profité pour rattraper l'intimité perdue pendant l'expédition. Les grottes sombres blindées d'hélions n'encouragent pas aux activités nocturnes. Aussi Anwaar prenait son premier café en plein après-midi. Son regard fit le tour de leur petite cuisine poussiéreuse. Il soupira d'aise. Les petits monstres ingrats n'avaient même pas fait le ménage. La poussière datait d'au moins une quinzaine.
C'est alors qu'il le remarqua : un petit mot, plié, coincé sous la corbeille à fruits. Dans la précipitation de leur retour, ils n'y avaient pas fait attention.
Citation :« Salut P'paLe message datait d'il y a plus de trois semaines déjà… ça ne s'arrêtait donc jamais ?
Je pars chasser, je suis sûre que tu trouveras la fille du vieux. T'inquiète pas pour moi, je gère. On revient dans une semaine.
Bise
Solaria
PS : j'amène Khalid, un peu d'air lui fera du bien. »
« Julanr ! Prends ton arc et la trousse de soin, nous partons ! »