13-02-2011, 13:37:22
Fragorn était resté une bonne partie de la journée sur son arbre, observant avec intérêt et défiance la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il regarda Ehluine poser des questions au petit être.
"La seule personne qui soit sensée ici..." Songea l'elfe sombre.
Puis le Korrigan avait reprit sa lugubre litanie, annonçant pour la mi-nuit la fin de son énigme. Le cœur de Fragorn battait à tout rompre. L'elfe savait très bien que quelque chose de terrible se préparait, mais sa curiosité l'empêchait de fuir comme lui ordonnait son bon sens.
La nuit venue, Fragorn descendit discrètement de son arbre. Le plus silencieusement possible, il s'approcha de la table des géants.
"Que d'aventuriers!" Souffla l'elfe en observant tous les guerriers et mages, Nains ou Elfes, regroupés là.
La plupart étaient réveillés, attendant l'heure de vérité. Quelques uns étaient parvenus à s'endormit, mais leur sommeil était très agité. Et le Korrigan, lui, était toujours là, gambadant entre les aventuriers, lançant quelques maléfices mineures par endroit, sans aucune logique. Il était réellement fou! Quelques uns tentèrent de l'attraper, mais c'était peine perdue: le plus agile des Elfes n'aurait pu rivaliser avec tant de vitesse et de dextérité.
Une profonde appréhension s'était emparée du cœur de chacun. La peur et l'inquiétude étaient aisément décelable chez la plupart des individus présents.
Puis, soudain, le Korrigan monta sur la Table, et récita sa dernière complainte funèbre. Fragorn était subjugué, et malgré la menace évidente que décelaient les paroles du petit être, il ne pensa même pas à se mettre à l'abri.
Soudain, le sol trembla et se fissura, et une immense créature de feu parut, à quelques mètres seulement de l'Elfe. Celui fut arrosé par les flammes, et ce ne fut qu'en mobilisant toute ses ressources psychologiques et physiques qu'il parvint à ne pas tomber dans l'inconscience. Alors, furieux, il dégaina son espadon et, de toute ses forces, imitant les autres guerriers présents, il frappa la bête qui émit un léger grognement, tandis qu'une magie puissante renvoyait à Fragorn la force qu'il avait mit dans son attaque.
Fragorn se releva, plusieurs mètres plus loin. Il n'avait rien pu prévoir; la bête ne lui en avait pas laissé le temps. Sa peau et ses vêtements roussis, l'elfe comprit que, par un maléfice qu'il ne connaissait pas, le monstre lui avait renvoyé une partie de son coup, ce qui l'avait projeté en arrière.
Très affaiblit, l'Elfe poussa un cri de rage: cette humiliation serait vengée! Empoignant solidement son arme, il s'apprêta à charger à nouveau la bête déjà assaillie par maints combattants.
"La seule personne qui soit sensée ici..." Songea l'elfe sombre.
Puis le Korrigan avait reprit sa lugubre litanie, annonçant pour la mi-nuit la fin de son énigme. Le cœur de Fragorn battait à tout rompre. L'elfe savait très bien que quelque chose de terrible se préparait, mais sa curiosité l'empêchait de fuir comme lui ordonnait son bon sens.
La nuit venue, Fragorn descendit discrètement de son arbre. Le plus silencieusement possible, il s'approcha de la table des géants.
"Que d'aventuriers!" Souffla l'elfe en observant tous les guerriers et mages, Nains ou Elfes, regroupés là.
La plupart étaient réveillés, attendant l'heure de vérité. Quelques uns étaient parvenus à s'endormit, mais leur sommeil était très agité. Et le Korrigan, lui, était toujours là, gambadant entre les aventuriers, lançant quelques maléfices mineures par endroit, sans aucune logique. Il était réellement fou! Quelques uns tentèrent de l'attraper, mais c'était peine perdue: le plus agile des Elfes n'aurait pu rivaliser avec tant de vitesse et de dextérité.
Une profonde appréhension s'était emparée du cœur de chacun. La peur et l'inquiétude étaient aisément décelable chez la plupart des individus présents.
Puis, soudain, le Korrigan monta sur la Table, et récita sa dernière complainte funèbre. Fragorn était subjugué, et malgré la menace évidente que décelaient les paroles du petit être, il ne pensa même pas à se mettre à l'abri.
Soudain, le sol trembla et se fissura, et une immense créature de feu parut, à quelques mètres seulement de l'Elfe. Celui fut arrosé par les flammes, et ce ne fut qu'en mobilisant toute ses ressources psychologiques et physiques qu'il parvint à ne pas tomber dans l'inconscience. Alors, furieux, il dégaina son espadon et, de toute ses forces, imitant les autres guerriers présents, il frappa la bête qui émit un léger grognement, tandis qu'une magie puissante renvoyait à Fragorn la force qu'il avait mit dans son attaque.
Fragorn se releva, plusieurs mètres plus loin. Il n'avait rien pu prévoir; la bête ne lui en avait pas laissé le temps. Sa peau et ses vêtements roussis, l'elfe comprit que, par un maléfice qu'il ne connaissait pas, le monstre lui avait renvoyé une partie de son coup, ce qui l'avait projeté en arrière.
Très affaiblit, l'Elfe poussa un cri de rage: cette humiliation serait vengée! Empoignant solidement son arme, il s'apprêta à charger à nouveau la bête déjà assaillie par maints combattants.