02-03-2014, 04:06:58
"Oh, merci, c'est zentil ça !"
Chao Hu observa Viraj avec des étoiles dans les yeux, elle avait maintenant les 8 pièces d'or maudit de Minos dans les mains, et elle savait que la solution était là. Pendant qu'elle parlait à l'autel, qu'elle observait tout au tout et pour tout une bonne demi douzaine de fois, elle râla.
"Bon sang, c'est qu'ces massins là, ça va finir par me bouffer le cerval, z'en ai le ssignon qui s'rebiffe !"
Observant minutieusement le trésor indésirable, maintenant au complet sur elle, elle observa autour d'elle en prenant conscience du monde qui l'entourait. On la voyait encore comme une enfant, mais avec un regard plus triste, comme si elle allait mourir. Elle sourit alentour, puis fixa Israa.
L'or scintillait au reflet des torches entre ses doigts fin.
Elle posa ses paumes à plat sur l'autel, au son cliquetant des piécettes circulaires qui firent tinter leur viscères en rencontrant la surface pierreuse de l'autel. Elle s'adressa à la noble.
"Ça sert à rien de rester plantée là comme un coq au milieu de la basse cour, ssérie ! Il faut se bouzer un peu les mandibules si on veut pas finir par revenir beurre douilles, euh... Bridou ? Non... Bredouilles !
Voilà, alors maintenant, on se concentre, et...
Euh...
Ze sais !"
Elle jeta un regard en arrière, vers Danimuse. Elle sourit en voyant sa mine exaspérée, son air taciturne. Elle l'aimait bien, et l'énerver était simple, facile, et distrayant. Autel ouvre toi disait-il. Aussi voulut-elle trouver plus original.
Le sang continuait de s'échapper de ses plaies, goutant le long de ses membres, de ses bras, pour glisser délicatement sur le froid édifice qu'elle essayait de faire réagir.
Clamant avec passion, comme un dicton prophétique, elle déclama.
"Toi qui brille de tant de merveilles, Autel,
Ouvre donc tes entrailles vénales,
Et laisse entrer l'or qui vers toi cavale,
Car je suis ton nouveau maitre devant l'éternel."
Chao Hu releva à nouveau les yeux vers Israa, en se demandant si on allait encore la traiter comme une gamine, comme une indésirable, un rejeton mal éduqué qu'il fallait dresser à grands coups de fouet. Elle espérait tant pouvoir trouver la solution. Non pas pour la gloire, non pas pour le panache, mais simplement pour qu'arrêtent de se poser sur elle ces regards désapprobateurs qui la condamnaient à mille tourments pour mille pêchés, alors qu'elle avait depuis longtemps pris le chemin de la rédemption.
Il fallait récupérer ce qui était recherché, maintenant, car pour l'assassine aux petites mains, c'était l'occasion de devenir enfin autre chose qu'un nuisible en décadence.
Si la force est le berceau du progrès, la volonté était l'oreiller du monde.
Chao Hu observa Viraj avec des étoiles dans les yeux, elle avait maintenant les 8 pièces d'or maudit de Minos dans les mains, et elle savait que la solution était là. Pendant qu'elle parlait à l'autel, qu'elle observait tout au tout et pour tout une bonne demi douzaine de fois, elle râla.
"Bon sang, c'est qu'ces massins là, ça va finir par me bouffer le cerval, z'en ai le ssignon qui s'rebiffe !"
Observant minutieusement le trésor indésirable, maintenant au complet sur elle, elle observa autour d'elle en prenant conscience du monde qui l'entourait. On la voyait encore comme une enfant, mais avec un regard plus triste, comme si elle allait mourir. Elle sourit alentour, puis fixa Israa.
L'or scintillait au reflet des torches entre ses doigts fin.
Elle posa ses paumes à plat sur l'autel, au son cliquetant des piécettes circulaires qui firent tinter leur viscères en rencontrant la surface pierreuse de l'autel. Elle s'adressa à la noble.
"Ça sert à rien de rester plantée là comme un coq au milieu de la basse cour, ssérie ! Il faut se bouzer un peu les mandibules si on veut pas finir par revenir beurre douilles, euh... Bridou ? Non... Bredouilles !
Voilà, alors maintenant, on se concentre, et...
Euh...
Ze sais !"
Elle jeta un regard en arrière, vers Danimuse. Elle sourit en voyant sa mine exaspérée, son air taciturne. Elle l'aimait bien, et l'énerver était simple, facile, et distrayant. Autel ouvre toi disait-il. Aussi voulut-elle trouver plus original.
Le sang continuait de s'échapper de ses plaies, goutant le long de ses membres, de ses bras, pour glisser délicatement sur le froid édifice qu'elle essayait de faire réagir.
Clamant avec passion, comme un dicton prophétique, elle déclama.
"Toi qui brille de tant de merveilles, Autel,
Ouvre donc tes entrailles vénales,
Et laisse entrer l'or qui vers toi cavale,
Car je suis ton nouveau maitre devant l'éternel."
Chao Hu releva à nouveau les yeux vers Israa, en se demandant si on allait encore la traiter comme une gamine, comme une indésirable, un rejeton mal éduqué qu'il fallait dresser à grands coups de fouet. Elle espérait tant pouvoir trouver la solution. Non pas pour la gloire, non pas pour le panache, mais simplement pour qu'arrêtent de se poser sur elle ces regards désapprobateurs qui la condamnaient à mille tourments pour mille pêchés, alors qu'elle avait depuis longtemps pris le chemin de la rédemption.
Il fallait récupérer ce qui était recherché, maintenant, car pour l'assassine aux petites mains, c'était l'occasion de devenir enfin autre chose qu'un nuisible en décadence.
Si la force est le berceau du progrès, la volonté était l'oreiller du monde.