26-02-2014, 22:39:12
Cela faisait longtemps. Mais Enkidouce était toujours là, discrète peut-être, au milieu du troupeau.
Elle avait traversé le territoire des loups, plongé dans l'antre sombre de la menace, emprunté divers tunnels et maintenant elle touchait au but, enfin ils. Elle était loin d'être seule, d'ailleurs c'était avec plaisir que tout ce déroulait comme prévu : ils se salissaient les mains. Bien sûr il y avait eut quelques petite erreurs de débutantes : quelques coups d'épées, deux-trois morsures bavantes, rien d'anormal quand on se balade, euh qu'on sort des sentiers de la cité une première fois. Elle avait usé de sa magie sans trop de parcimonie. C'était moins évident que la théorie et plus stressant que le linge, mais c'était plutôt plaisant. Et puis elle n'en savait pas vraiment moins que ces compagnons d'armes, c'était plutôt positif.
Pour en revenir au présent, car qu'importe le passé, il est écrit selon les vainqueurs, pour le moment indéfinis. Subite et futile ruée vers l'extinction ou grand pas de protection, le dénouement restait à venir, et flou pour l'instant, même si la femme lapin penchait maintenant pour la première option. En effet, au plus profond de la grotte, là où l'odeur de hyène et de mort était à son paroxysme, l'expédition se trouvait museau à museau avec la matrone. L'alpha : une belle bête au pelage blanc et à priori à l'âme un peu moins blanche, plutôt belliqueux, protectrice ou je ne sais quoi, mais qui justifie son nom, sa place et sa présence au sein de cette meute gnoll. En fait ce n'était pas le soucis, il en fallait bien une, le beau Cerf -blanc lui aussi- l'avait dit. Non, le problème résidait dans l'acolyte de cette plus ou moins charmante dame : plus laid, plus odorant que les autres gnolls -même les six lambda du fond- et surtout il la regardait d'un œil, à vrai dire il lui en restait plus qu'un, malsain, d'un regard qu'on n'a que pour les carrotes de Mac Gregor, habituellement. Avant qu'Enkidouce puisse réagir il s'était approché bien trop près. Tremblante, elle ne put qu'afficher un sourire crispé et tordu, pendant qu'il se léchait les babines. Vous me faites peur monsieur.
Il y avait pourtant d'autre chose appétissantes dans le coin : du poulpe, certes cru c'est mauvais pour la santé, mais il y aussi du ... chat, du gros chat. Et plus c'est gros, mieux c'est. Ou encore du barbu. C'est pas mal le barbu, non ? Cherchant désespérément de l'aide du regard chez ses semblables, comme quand on se fait surprendre en déposant des œufs ... non en vain, mais la bestiole ne semblait pas vouloir s'arrêter, au contraire sa respiration haletait d'impatience. Elle était fichue, alors que le combat finale était à peine entamé, un peu de sérieux voyons, il fallait trouver une solution. Une solution qui était autre que prendre la clef des champs, car la terreur la clouait au sol. Elle tissa quelques protections magiques d'urgence, espérant que ça retarderait l'échéance. Dans le même temps elle avait peur que cet abruti de gnoll époustouflé par ces jolis effets scintillants la trouve plus craquante.
Elle avait traversé le territoire des loups, plongé dans l'antre sombre de la menace, emprunté divers tunnels et maintenant elle touchait au but, enfin ils. Elle était loin d'être seule, d'ailleurs c'était avec plaisir que tout ce déroulait comme prévu : ils se salissaient les mains. Bien sûr il y avait eut quelques petite erreurs de débutantes : quelques coups d'épées, deux-trois morsures bavantes, rien d'anormal quand on se balade, euh qu'on sort des sentiers de la cité une première fois. Elle avait usé de sa magie sans trop de parcimonie. C'était moins évident que la théorie et plus stressant que le linge, mais c'était plutôt plaisant. Et puis elle n'en savait pas vraiment moins que ces compagnons d'armes, c'était plutôt positif.
Pour en revenir au présent, car qu'importe le passé, il est écrit selon les vainqueurs, pour le moment indéfinis. Subite et futile ruée vers l'extinction ou grand pas de protection, le dénouement restait à venir, et flou pour l'instant, même si la femme lapin penchait maintenant pour la première option. En effet, au plus profond de la grotte, là où l'odeur de hyène et de mort était à son paroxysme, l'expédition se trouvait museau à museau avec la matrone. L'alpha : une belle bête au pelage blanc et à priori à l'âme un peu moins blanche, plutôt belliqueux, protectrice ou je ne sais quoi, mais qui justifie son nom, sa place et sa présence au sein de cette meute gnoll. En fait ce n'était pas le soucis, il en fallait bien une, le beau Cerf -blanc lui aussi- l'avait dit. Non, le problème résidait dans l'acolyte de cette plus ou moins charmante dame : plus laid, plus odorant que les autres gnolls -même les six lambda du fond- et surtout il la regardait d'un œil, à vrai dire il lui en restait plus qu'un, malsain, d'un regard qu'on n'a que pour les carrotes de Mac Gregor, habituellement. Avant qu'Enkidouce puisse réagir il s'était approché bien trop près. Tremblante, elle ne put qu'afficher un sourire crispé et tordu, pendant qu'il se léchait les babines. Vous me faites peur monsieur.
Il y avait pourtant d'autre chose appétissantes dans le coin : du poulpe, certes cru c'est mauvais pour la santé, mais il y aussi du ... chat, du gros chat. Et plus c'est gros, mieux c'est. Ou encore du barbu. C'est pas mal le barbu, non ? Cherchant désespérément de l'aide du regard chez ses semblables, comme quand on se fait surprendre en déposant des œufs ... non en vain, mais la bestiole ne semblait pas vouloir s'arrêter, au contraire sa respiration haletait d'impatience. Elle était fichue, alors que le combat finale était à peine entamé, un peu de sérieux voyons, il fallait trouver une solution. Une solution qui était autre que prendre la clef des champs, car la terreur la clouait au sol. Elle tissa quelques protections magiques d'urgence, espérant que ça retarderait l'échéance. Dans le même temps elle avait peur que cet abruti de gnoll époustouflé par ces jolis effets scintillants la trouve plus craquante.