26-02-2014, 19:41:07
Avant de rentrer au village, Swann découvrit au détour du sentier une rosacée sauvage. Rendant grâce à l'esprit du rosier d'avoir fait cette fleur, et promettant qu'à la saison de fructification il disséminerait quelques graines en remerciement, il sectionna l'une des inflorescences pour la demoiselle de ses pensées.
Ses cheveux, plats et réguliers, formaient un rideau ambré sur une part de son visage. Un menton effilé creusé d'une très légère fossette à l'arabesque suave. Elle était encore là. Mais elle ne semblât pas l'apercevoir, lui parmi tous les autres elfes, dont certains bien plus râblés et apprêtés. Peut-être aussi plus héroïques, exhibant leurs blessures et leurs trophées. Lui n'avait que trois flèches manquant à son carquois.
Passant près d'elle, il remarqua son piercing d'une minuscule pierre précieuse smaragdine, un peu en dessous de la commissure gauche de ses lèvres. Il tendit la rose, et avec un sourire ballot lança un « Tenez ». Il en ressentit plus d'adrénaline que s'il ne s'était trouvé devant Halista en personne.
Un peu éberluée de cet hurluberlu sorti de nulle part, elle se contenta d'un poli « euh... merci ».
Au moins elle ne lui avait pas écrasé les pétales sur le nez, ce qui était bon signe. Il s'en fut promptement cacher ses joues cramoisies parmi les auditeurs du maire et de la furie.
Malgré quelques difficultés à se concentrer sur le discours, l'attachante garde de Danior ayant fait plusieurs passages sur le lieu des conciliabules, sans lui adresser aucun regard, ce qui dénotait manifestement la réciprocité de son attirance, Swann pu tout de même appréhender la gravité de la situation : si les abeilles attaquaient Danior, elle était en danger. Les autres elfes aussi, certes, mais les autres avaient le loisir de quitter le village, alors qu'elle, si parfaite et altruiste qu'elle semblait, serait à n'en pas douter comme le capitaine et son bateau. Son premier objectif était d'aider à convaincre la garde de Mitriath de venir prêter main forte, nul doute que si les lascars avec qui il avait été entraînes voyaient la grâce des gardes du coin, il n'attendraient même pas un ordre de la reine pour rappliquer.
Il alla donc proposer au maire, de porter le message dont elle parlait à Mitriath.
D'un autre côté, il ne pouvait pas non plus admettre la purge ethnique qui allait avoir lieu contre les abeilles, si celle-ci n'était pas fondée ou avait un autre responsable.
- Mes respects. Je suis Swann, ranger et apprenti éclaireur, je me permets de vous proposer mes services afin de porter à la Reine votre demande au plus vite, de vous apporter confirmation de la bonne réception du message en temps imparti ou le cas échéant de mon échec à traverser les rangs apidés par ma mort, puis dès mon retour d'aller faire une reconnaissance au lieu supposé du nid, car bien qu'il soit louable, le rôle de défense du village me laisserait un goût amer sans connaissance du mobile de cette attaque. Si toutefois vous pensez que cette tâche de messager doivent être dévolue a quelqu'un d'autre et qu'il serait plus avisé de m'envoyer de suite au cœur du Pelethor, votre souhait est mon ordre.
Il se demandait s'il n'en avait pas fait trop, et s'il ne venait pas de se fourrer dans un guêpier.
Comment pourrait-il apporter à la reine des abeilles l'information sur le fait que ses enfants avaient été désignées comme victime d'une éradication en bonne et due forme, et réciproquement lui demander pourquoi ils avaient la même intention avec les elfes ?
Bah, il avait entendu parler d'hommes-bêtes et de druides qui savaient communiquer avec les animaux. Il trouverait peut-être un elfe-insecte parlant le langage electro-magnéto-magique des abeilles sur son chemin.
Ses cheveux, plats et réguliers, formaient un rideau ambré sur une part de son visage. Un menton effilé creusé d'une très légère fossette à l'arabesque suave. Elle était encore là. Mais elle ne semblât pas l'apercevoir, lui parmi tous les autres elfes, dont certains bien plus râblés et apprêtés. Peut-être aussi plus héroïques, exhibant leurs blessures et leurs trophées. Lui n'avait que trois flèches manquant à son carquois.
Passant près d'elle, il remarqua son piercing d'une minuscule pierre précieuse smaragdine, un peu en dessous de la commissure gauche de ses lèvres. Il tendit la rose, et avec un sourire ballot lança un « Tenez ». Il en ressentit plus d'adrénaline que s'il ne s'était trouvé devant Halista en personne.
Un peu éberluée de cet hurluberlu sorti de nulle part, elle se contenta d'un poli « euh... merci ».
Au moins elle ne lui avait pas écrasé les pétales sur le nez, ce qui était bon signe. Il s'en fut promptement cacher ses joues cramoisies parmi les auditeurs du maire et de la furie.
Malgré quelques difficultés à se concentrer sur le discours, l'attachante garde de Danior ayant fait plusieurs passages sur le lieu des conciliabules, sans lui adresser aucun regard, ce qui dénotait manifestement la réciprocité de son attirance, Swann pu tout de même appréhender la gravité de la situation : si les abeilles attaquaient Danior, elle était en danger. Les autres elfes aussi, certes, mais les autres avaient le loisir de quitter le village, alors qu'elle, si parfaite et altruiste qu'elle semblait, serait à n'en pas douter comme le capitaine et son bateau. Son premier objectif était d'aider à convaincre la garde de Mitriath de venir prêter main forte, nul doute que si les lascars avec qui il avait été entraînes voyaient la grâce des gardes du coin, il n'attendraient même pas un ordre de la reine pour rappliquer.
Il alla donc proposer au maire, de porter le message dont elle parlait à Mitriath.
D'un autre côté, il ne pouvait pas non plus admettre la purge ethnique qui allait avoir lieu contre les abeilles, si celle-ci n'était pas fondée ou avait un autre responsable.
- Mes respects. Je suis Swann, ranger et apprenti éclaireur, je me permets de vous proposer mes services afin de porter à la Reine votre demande au plus vite, de vous apporter confirmation de la bonne réception du message en temps imparti ou le cas échéant de mon échec à traverser les rangs apidés par ma mort, puis dès mon retour d'aller faire une reconnaissance au lieu supposé du nid, car bien qu'il soit louable, le rôle de défense du village me laisserait un goût amer sans connaissance du mobile de cette attaque. Si toutefois vous pensez que cette tâche de messager doivent être dévolue a quelqu'un d'autre et qu'il serait plus avisé de m'envoyer de suite au cœur du Pelethor, votre souhait est mon ordre.
Il se demandait s'il n'en avait pas fait trop, et s'il ne venait pas de se fourrer dans un guêpier.
Comment pourrait-il apporter à la reine des abeilles l'information sur le fait que ses enfants avaient été désignées comme victime d'une éradication en bonne et due forme, et réciproquement lui demander pourquoi ils avaient la même intention avec les elfes ?
Bah, il avait entendu parler d'hommes-bêtes et de druides qui savaient communiquer avec les animaux. Il trouverait peut-être un elfe-insecte parlant le langage electro-magnéto-magique des abeilles sur son chemin.