22-02-2014, 02:07:55
Je pense, lecteurs, que vous avez tous compris dans quelle tragédie nos héros sont tombés. Dans un couloir maudit d'où personne ne ressort, avec des puissances maléfiques indécentes qui foudroient le moral des gens à la vitesse du tonnerre - c'est à dire pas si vite que ça mais quand même pas mal - et qui fait tomber les guerriers les plus imprudents dans un soupçon de jouissance.
Vous aurez aussi compris les élucubrations matinales, midinales, aprémidinales, soirinales et nuitinales de Chao Hu.
"La vie est dure, parfois, mais bon, faut savoir s'amuser aussi non ?"
Mais avez vous compris autre chose ?
Quelque chose qui, aussi évident qu'il soit, semble obstrué par les éléments bétas protonégatifs qui n'ont pas lieu d'être, et qui empêchent les éléments alpha de venir surgir et affirmer leur réalité.
Cette avancée si peu triomphale n'en reste pas moins une inexorable progression, une marche lente et douloureuse qui cependant porte ses fruits, ses armes, ses blessures, ses succès - le tout en même temps, balaise la marche - vers l'avenir et la réussite.
Il est temps, en ce jour où nous voyons le dénouement final s'approche, de se rappeler, nous tous, vous et moi, que tout est possible, tout est réalisable, c'est le jeu de la vie.
"Ouais enfin franssement, c'était nécessaire de nous faire ssier des cailloux à en bouffer de la terre en espérant puiser l'essence de la nature, hein ?" [ Ndlr : C'est comme ça qu'on a découvert le pétrole, true story. ]
Il était certain que le retour du pyromane avait troublé les troupes, mais il n'en était pas moins certains que cet énième barrage avait cédé sous la volonté de fer de chaque protagoniste.
Chao Hu lança un regard vers son papy chéri, avant d'avancer. Il avait l'air fatigué, mais toujours en pleine forme, paradoxalement. Elle voyait bien là la force des spermatozoïdes de son arrière grand père.
Car si tant d'impondérables l'avaient dérangé, il n'en restait pas moins debout, flagelle active et tête aux aguets.
La petite hélionne se mit à faire le poirier et à marcher sur les mains, en chantant quelques comptines, pour fêter ça.
"Prom'nons nous, dans l'couloir, pendant que l'gobelin n'y est pas, si l'gobelin y était, on l'massacrerait !
Un gobelin vert, qui courait vers moi, ze l'attrape par la queue, ze lui arrasse les yeux. Ses cris d'horreurs me disent, m'trempez pas dans l'acide, m'trempez pas dans l'vide, et ça fera un domestique, tout, beau !"
Elle respira un grand coup et conclut.
"Vivifiant cet alpaze."
Les pièces d'or, les cristaux, les chardons de sang, tout ça n'avait plus d'importance.
C'était une habitude, maintenant.
Cependant, malgré tout, dans un excès d'imagination, la gamine essaya d'en cueillir un, pour voir ce que ça faisait.
Vous aurez aussi compris les élucubrations matinales, midinales, aprémidinales, soirinales et nuitinales de Chao Hu.
"La vie est dure, parfois, mais bon, faut savoir s'amuser aussi non ?"
Mais avez vous compris autre chose ?
Quelque chose qui, aussi évident qu'il soit, semble obstrué par les éléments bétas protonégatifs qui n'ont pas lieu d'être, et qui empêchent les éléments alpha de venir surgir et affirmer leur réalité.
Cette avancée si peu triomphale n'en reste pas moins une inexorable progression, une marche lente et douloureuse qui cependant porte ses fruits, ses armes, ses blessures, ses succès - le tout en même temps, balaise la marche - vers l'avenir et la réussite.
Il est temps, en ce jour où nous voyons le dénouement final s'approche, de se rappeler, nous tous, vous et moi, que tout est possible, tout est réalisable, c'est le jeu de la vie.
"Ouais enfin franssement, c'était nécessaire de nous faire ssier des cailloux à en bouffer de la terre en espérant puiser l'essence de la nature, hein ?" [ Ndlr : C'est comme ça qu'on a découvert le pétrole, true story. ]
Il était certain que le retour du pyromane avait troublé les troupes, mais il n'en était pas moins certains que cet énième barrage avait cédé sous la volonté de fer de chaque protagoniste.
Chao Hu lança un regard vers son papy chéri, avant d'avancer. Il avait l'air fatigué, mais toujours en pleine forme, paradoxalement. Elle voyait bien là la force des spermatozoïdes de son arrière grand père.
Car si tant d'impondérables l'avaient dérangé, il n'en restait pas moins debout, flagelle active et tête aux aguets.
La petite hélionne se mit à faire le poirier et à marcher sur les mains, en chantant quelques comptines, pour fêter ça.
"Prom'nons nous, dans l'couloir, pendant que l'gobelin n'y est pas, si l'gobelin y était, on l'massacrerait !
Un gobelin vert, qui courait vers moi, ze l'attrape par la queue, ze lui arrasse les yeux. Ses cris d'horreurs me disent, m'trempez pas dans l'acide, m'trempez pas dans l'vide, et ça fera un domestique, tout, beau !"
Elle respira un grand coup et conclut.
"Vivifiant cet alpaze."
Les pièces d'or, les cristaux, les chardons de sang, tout ça n'avait plus d'importance.
C'était une habitude, maintenant.
Cependant, malgré tout, dans un excès d'imagination, la gamine essaya d'en cueillir un, pour voir ce que ça faisait.