16-02-2014, 21:37:16
Les bandits étaient nombreux, se camouflaient bien entre les arbres, mais leur organisation laissait à désirer. Athelia, partie en éclaireur, indiqua les positions des bandits à ses compagnons. Deux guerriers et deux archers en vue. Rapidement, l'un d'eux agonisait à terre, cible de tous les centaures, menant une attaque éclair organisée. Un autre, à moitié lacéré par les griffes d'Athelia, prit ses deux uniques gambettes maigrelettes à son cou, laissant ses compagnons couvrir sa fuite, avec leurs entrailles.
Après une courte bataille, remportée par la troupe de centaure, unis dans leurs actions, Athelia essaya d'en apprendre plus sur ces bandits, malgré les recommandations de Callicéa, car elle ne voulait mettre de coté aucune piste : Athelia avait rencontré ces bandits non-loin du lieu du crime, et ils pouvaient avoir des choses à raconter.
Pour la première fois de sa vie, Athelia refusa de suivre les instructions de Callicéa, et préféra suivre son instinct qui allait dans le même sens que les recommandations du roi. Athelia refusait généralement de reconnaître l'autorité du roi, car de nature non-divine, et d'institution trop récente pour être prise en compte. Mais la dernière lettre de Callicéa avait bouleversé Athelia. Callicéa était la Grande Prêtresse, le lien de communication privilégié entre Atheleria et les centaures. Mais à deux reprises, Callicéa n'avait sû garder son contrôle, et les conséquences étaient graves. A la première "disjonction cérébrale", Opale et Athelia, inquiètes de la disparition du Champion, cherchaient à obtenir des informations sur le champion ou sur sa mission afin de lui apporter leur aide. La seule réponse de Callicéa fût une terrible colère envers Opale. Faute de réponse, le Champion ne reçu aucune aide et finit par succomber. Même si Callicéa avait ses raisons, Athelia n'était pas prêt de le lui pardonner. Le rôle d'une Prêtresse est d'aider les centaure, pas de les envoyer crever plus loin, et de refuser de les aider lorsque leurs chances de survie s'amenuisent.
Des aventuriers avaient finalement été lancés à la recherche du champion, trop tard, mais sans aucune information sur sa mission. Si le champion était mort, alors qu'il s'attendait à devoir affronter de terrible épreuves pour servir la déesse, que deviendraient tout ces aventuriers, envoyés en pâture aux araignées, par Callicéa, sans autre information ? Callicéa semblait persuadée que les bandits ne lui apprendraient rien, mais que penser du jugement d'une Prêtresse, qui aux yeux d'Athelia mettait par ses colères et sa censure, de nombreux centaures en danger ?
Athelia se demandait sérieusement si Callicéa avait fini par perdre la grâce divine, mais garda ses doutes pour elle.
Se tournant vers un bandit blessé, désarmé et ligoté, elle demanda :
Bandit, qu'es-tu prêt à faire pour acheter ta liberté ? Quel prix donnes tu à ta vie ? Je n'ai que faire de ton or, mes tes connaissances peuvent m'intéresser. Ton ami qui a déguerpi comme un lâche, les boyaux à l'air, a probablement averti ton chef de notre présence ici, avant d'agoniser. Mais si tu ne parles pas ou que tu essayes de me mentir, tu seras mort avant qu'ils ne viennent te sauver. Estropié de la sorte, tu ne seras pas un danger pour nous, si je te libère.
Parle, dis moi tout ce que tu sais. Un meurtre a été commis récemment, dis moi ce que tu en sais ; décris moi les gens que tu as croisé récemment ; explique moi pourquoi tant de bandits se regroupent actuellement dans cette région ; ou toute autre information pouvant m'intéresser ; n'oublie rien et ne me mens points, car je sais reconnaître un menteur. Parle, je n'ai pas de temps à perdre.
Après une courte bataille, remportée par la troupe de centaure, unis dans leurs actions, Athelia essaya d'en apprendre plus sur ces bandits, malgré les recommandations de Callicéa, car elle ne voulait mettre de coté aucune piste : Athelia avait rencontré ces bandits non-loin du lieu du crime, et ils pouvaient avoir des choses à raconter.
Pour la première fois de sa vie, Athelia refusa de suivre les instructions de Callicéa, et préféra suivre son instinct qui allait dans le même sens que les recommandations du roi. Athelia refusait généralement de reconnaître l'autorité du roi, car de nature non-divine, et d'institution trop récente pour être prise en compte. Mais la dernière lettre de Callicéa avait bouleversé Athelia. Callicéa était la Grande Prêtresse, le lien de communication privilégié entre Atheleria et les centaures. Mais à deux reprises, Callicéa n'avait sû garder son contrôle, et les conséquences étaient graves. A la première "disjonction cérébrale", Opale et Athelia, inquiètes de la disparition du Champion, cherchaient à obtenir des informations sur le champion ou sur sa mission afin de lui apporter leur aide. La seule réponse de Callicéa fût une terrible colère envers Opale. Faute de réponse, le Champion ne reçu aucune aide et finit par succomber. Même si Callicéa avait ses raisons, Athelia n'était pas prêt de le lui pardonner. Le rôle d'une Prêtresse est d'aider les centaure, pas de les envoyer crever plus loin, et de refuser de les aider lorsque leurs chances de survie s'amenuisent.
Des aventuriers avaient finalement été lancés à la recherche du champion, trop tard, mais sans aucune information sur sa mission. Si le champion était mort, alors qu'il s'attendait à devoir affronter de terrible épreuves pour servir la déesse, que deviendraient tout ces aventuriers, envoyés en pâture aux araignées, par Callicéa, sans autre information ? Callicéa semblait persuadée que les bandits ne lui apprendraient rien, mais que penser du jugement d'une Prêtresse, qui aux yeux d'Athelia mettait par ses colères et sa censure, de nombreux centaures en danger ?
Athelia se demandait sérieusement si Callicéa avait fini par perdre la grâce divine, mais garda ses doutes pour elle.
Se tournant vers un bandit blessé, désarmé et ligoté, elle demanda :
Bandit, qu'es-tu prêt à faire pour acheter ta liberté ? Quel prix donnes tu à ta vie ? Je n'ai que faire de ton or, mes tes connaissances peuvent m'intéresser. Ton ami qui a déguerpi comme un lâche, les boyaux à l'air, a probablement averti ton chef de notre présence ici, avant d'agoniser. Mais si tu ne parles pas ou que tu essayes de me mentir, tu seras mort avant qu'ils ne viennent te sauver. Estropié de la sorte, tu ne seras pas un danger pour nous, si je te libère.
Parle, dis moi tout ce que tu sais. Un meurtre a été commis récemment, dis moi ce que tu en sais ; décris moi les gens que tu as croisé récemment ; explique moi pourquoi tant de bandits se regroupent actuellement dans cette région ; ou toute autre information pouvant m'intéresser ; n'oublie rien et ne me mens points, car je sais reconnaître un menteur. Parle, je n'ai pas de temps à perdre.