04-02-2014, 10:51:47
Nennvial n'avait, comme tous les oiseaux transformés en elfe, pas vraiment idée de ce que pouvait être la pudeur. A vraie dire d'ailleurs, elle ne s'habillait que parce que tout le monde le faisait, mimant avec exactitude ce qu'elle voyait pour ne pas paraître hors du monde, hors de cette nouvelle espèce qui devait être la sienne. Elle ne le rejetait en rien, n'y voyait aucun inconvénient mais aucun avantage non plus.
Mais il fallait le dire, Nennvial était une peureuse. Sitôt l'animal claquant sa mâchoire à côté d'elle qu'elle jeta un regard autour d'elle, paniquée, quand bien même la puissance de sa magie aurait suffi à retirer la vie à la créature. Sa voix se coinça dans sa gorge, jusqu'à qu'une archère n'arrive vers elle et qu'avec d'autres elfes, ils ne se débarrassent de l'horrible canidé.
Elle sursauta quand la fameuse archère sortit de sa besace une aiguille et du fil. Elle attrapa le matériel sans un mot, bien qu'elle ne sache ni s'en servir, ni vraiment à quoi cela pouvait servir.
« Je… euh… oui… merci… mais… » L'elfe jeta un regard à Hùran, comme s'il pouvait mieux savoir qu'elle.
Elle garda entre ses doigts fil et aiguille afin de finalement ranger le petit matériel dans sa besace et de nouer le bas de sa robe sur ses cuisses, impudique et candide à la fois. Elle renifla, posa ses yeux sur les plaies peu profondes quoi que sanguinolentes que le loup lui avait fait.
Elle avait mal, mais ça s'en irait avec le temps. Il suffirait qu'un druide ne la croise pour que les plaies ne se résorbent petit à petit. En attendant, on aurait sûrement besoin d'elle quelque part !
Nennvial suivit ainsi le premier groupe. Son regard ne portait pas bien loin, pas plus loin que le bout de son bec, aussi elle se retrouva de nouveau derrière la guerrière Pelytna et proche du groupe de l'elfe qui l'avait aidé. Elle n'avait pas de prénom à mettre sur ce visage, mais se souviendrait d'elle en temps voulu comme étant celle qui lui avait un jour donné une aiguille et du fil. Cela valait ce que ça valait, mais c'était une aide comme une autre.
Alors qu'elle suivait le chemin d'Hùran, passant devant lui, l'elfe aux cheveux céruléens entendit un cri. C'était une elfe qui appelait à l'aide pour une autre elfe. Pour celle à l'aiguille !
Il n'en fallut pas beaucoup plus pour qu'elle se précipite à son tour pour l'aider, à charge de revanche mais dans sa tête, tout cela était purement désintéressé. Elle jeta un premier sortilège afin de la protéger des morsures des loups, et finalement se mit à protéger à son tour Pelytna qui était arrivée en secours. Elle lui assura un pied sûr devant la meute de loup et davantage de précision grâce à Halista.
De là, les loups tombèrent un à un, par le fer ou percé de flèches arcaniques.
L'elfe brune était encore sanguinolente quand on demanda à ce que tous les elfes regagnent Daniör, le village pour lequel ils avaient fait cinq jours d'une longue marche. Nennvial hocha la tête et finalement s'approcha d'un pas léger et sûr de la brune Neurönette et lui tendit sa main :
« J'ai toujours ton aiguille et ton fil… Mais je ne pense pas que cela va t'aider. Je peux par contre te servir d'appuie pendant que tes jambes retrouvent leur force, à moins que tu ne sois assez en forme pour marcher seule… ? Ils disent qu'il faut aller à Daniör. »
Mais il fallait le dire, Nennvial était une peureuse. Sitôt l'animal claquant sa mâchoire à côté d'elle qu'elle jeta un regard autour d'elle, paniquée, quand bien même la puissance de sa magie aurait suffi à retirer la vie à la créature. Sa voix se coinça dans sa gorge, jusqu'à qu'une archère n'arrive vers elle et qu'avec d'autres elfes, ils ne se débarrassent de l'horrible canidé.
Elle sursauta quand la fameuse archère sortit de sa besace une aiguille et du fil. Elle attrapa le matériel sans un mot, bien qu'elle ne sache ni s'en servir, ni vraiment à quoi cela pouvait servir.
« Je… euh… oui… merci… mais… » L'elfe jeta un regard à Hùran, comme s'il pouvait mieux savoir qu'elle.
Elle garda entre ses doigts fil et aiguille afin de finalement ranger le petit matériel dans sa besace et de nouer le bas de sa robe sur ses cuisses, impudique et candide à la fois. Elle renifla, posa ses yeux sur les plaies peu profondes quoi que sanguinolentes que le loup lui avait fait.
Elle avait mal, mais ça s'en irait avec le temps. Il suffirait qu'un druide ne la croise pour que les plaies ne se résorbent petit à petit. En attendant, on aurait sûrement besoin d'elle quelque part !
Nennvial suivit ainsi le premier groupe. Son regard ne portait pas bien loin, pas plus loin que le bout de son bec, aussi elle se retrouva de nouveau derrière la guerrière Pelytna et proche du groupe de l'elfe qui l'avait aidé. Elle n'avait pas de prénom à mettre sur ce visage, mais se souviendrait d'elle en temps voulu comme étant celle qui lui avait un jour donné une aiguille et du fil. Cela valait ce que ça valait, mais c'était une aide comme une autre.
Alors qu'elle suivait le chemin d'Hùran, passant devant lui, l'elfe aux cheveux céruléens entendit un cri. C'était une elfe qui appelait à l'aide pour une autre elfe. Pour celle à l'aiguille !
Il n'en fallut pas beaucoup plus pour qu'elle se précipite à son tour pour l'aider, à charge de revanche mais dans sa tête, tout cela était purement désintéressé. Elle jeta un premier sortilège afin de la protéger des morsures des loups, et finalement se mit à protéger à son tour Pelytna qui était arrivée en secours. Elle lui assura un pied sûr devant la meute de loup et davantage de précision grâce à Halista.
De là, les loups tombèrent un à un, par le fer ou percé de flèches arcaniques.
L'elfe brune était encore sanguinolente quand on demanda à ce que tous les elfes regagnent Daniör, le village pour lequel ils avaient fait cinq jours d'une longue marche. Nennvial hocha la tête et finalement s'approcha d'un pas léger et sûr de la brune Neurönette et lui tendit sa main :
« J'ai toujours ton aiguille et ton fil… Mais je ne pense pas que cela va t'aider. Je peux par contre te servir d'appuie pendant que tes jambes retrouvent leur force, à moins que tu ne sois assez en forme pour marcher seule… ? Ils disent qu'il faut aller à Daniör. »