27-01-2014, 21:42:56
Chao hurla en sautant sur la hyène, hystérique.
« Hue, dada ! »
En atterrissant sur le dos de la bête, elle s'accrocha à sa crinière… Avec ses dagues. Le sang gicle, et la bête s'écroula.
La petite était déçue.
« Ah bah non, c'est pas zuste, franssement, moi ze voulais une monture pour faire comme Racacakem ! Et au lieu de ça, madame arrête de ricaner et décide de faire dodo ! C'est cro pas zuste ! Si z'aurais su, z'aurais pas v'nu ! »
Elle se releva donc sur le cadavre encore chaud de la bête et se tourna vers le gobelin avec un grand javelot, et lança à Tommy d'un air enjoué de lui envoyer un peu de lumière pour qu'elle puisse essayer de lui arracher la boucle d'oreille dans le nez. Pour détourner l'attention de la créature, elle essaya de parler sa langue, avec une conviction aussi grande que son incompétence. Quelque chose qui ressemblait à Wazarflololfff gwardlaaafff ! , plus ou moins.
Au lieu de rester simplement étourdie, la bête s'écroula.
Chao râla parce qu'elle n'avait même pas pu y toucher, hurlant sur son grand père en sautant de partout. Elle l'insulta peut être aussi, un peu. Pas beaucoup. Enfin, ça dépend du point de vue.
« Toi ta femme, c'est rien qu'une truie qu'elle t'as zamais appris la poule vitesse, ou la palpitation, enfin le truc des galants là. La politesse, voilà, c'est ça ! Et ben moi ze dit qu'elle te voyait tellement pas qu'elle a du croire que t'étais marié à ton laboratoire, et que du coup, tu mourras dans ton latibutoire, ze veux dire laboratoire, et on t'enterrera dans mamie, nah ! Au lieu que tu meures dans mamie et qu'on t'enterres dans ton balot d'trottoir, euh non, laboratoire z'ai dit !
Et même que les femmes du brodeur, non, bordel, c'est ça, et ben quand tu voudras leur faire crac crac han han et ben elle mettront un pièze dans leur vazin avec un frelon au fond et t'auras la zézette qui va tellement enfler qu'on pourra dire que tu ressembles à papa quand il avait trop manzé, même qu'on disait que quand il se tenait droit, il avait le dos en forme de ventre ! Mais il s'en fissait.
Il disait touzours ça mon papounet, avant que ze le crève : Y'a plus de thon rouze, y'a plus de fruits rouzes, et surtout, y'a plus de vin rouze.
Et ben moi ze suis sur que c'est toi, c'est tafaute, t'as vu tout t'as bu ? Alcoooliiiiique !
Et tu partazes même pas les geobeliiiiins…»
Essuyant une larme à peine sincère d'un caprice déjà terminé, elle se remit en action.
Elle enfourcha ensuite le troll, grimpant sur son dos, lui tirant les oreilles, mordant, griffant, plantant ses dagues, crachant, jurant, rouspétant, et pleins d'autres choses en –ant qui peuvent affaiblir un troll.
« Zéroniiiimooooooo ! Tous à l'assauuuuut ! Taillauuuuut ! Bourriquoooot ! Tarte à l'abricoooot ! Faites moi des bécoooots ! »
Moralité de l'histoire ?
Les bêtes sauvages, c'est plus ce que c'était, heureusement que y'a encore des trolls.
Parce que de mon temps… Les jeunes se permettaient pas de casser leur jouet à cette vitesse là. Mais bon, c'était autre chose, la qualité, aussi, il faut dire.
« Hue, dada ! »
En atterrissant sur le dos de la bête, elle s'accrocha à sa crinière… Avec ses dagues. Le sang gicle, et la bête s'écroula.
La petite était déçue.
« Ah bah non, c'est pas zuste, franssement, moi ze voulais une monture pour faire comme Racacakem ! Et au lieu de ça, madame arrête de ricaner et décide de faire dodo ! C'est cro pas zuste ! Si z'aurais su, z'aurais pas v'nu ! »
Elle se releva donc sur le cadavre encore chaud de la bête et se tourna vers le gobelin avec un grand javelot, et lança à Tommy d'un air enjoué de lui envoyer un peu de lumière pour qu'elle puisse essayer de lui arracher la boucle d'oreille dans le nez. Pour détourner l'attention de la créature, elle essaya de parler sa langue, avec une conviction aussi grande que son incompétence. Quelque chose qui ressemblait à Wazarflololfff gwardlaaafff ! , plus ou moins.
Au lieu de rester simplement étourdie, la bête s'écroula.
Chao râla parce qu'elle n'avait même pas pu y toucher, hurlant sur son grand père en sautant de partout. Elle l'insulta peut être aussi, un peu. Pas beaucoup. Enfin, ça dépend du point de vue.
« Toi ta femme, c'est rien qu'une truie qu'elle t'as zamais appris la poule vitesse, ou la palpitation, enfin le truc des galants là. La politesse, voilà, c'est ça ! Et ben moi ze dit qu'elle te voyait tellement pas qu'elle a du croire que t'étais marié à ton laboratoire, et que du coup, tu mourras dans ton latibutoire, ze veux dire laboratoire, et on t'enterrera dans mamie, nah ! Au lieu que tu meures dans mamie et qu'on t'enterres dans ton balot d'trottoir, euh non, laboratoire z'ai dit !
Et même que les femmes du brodeur, non, bordel, c'est ça, et ben quand tu voudras leur faire crac crac han han et ben elle mettront un pièze dans leur vazin avec un frelon au fond et t'auras la zézette qui va tellement enfler qu'on pourra dire que tu ressembles à papa quand il avait trop manzé, même qu'on disait que quand il se tenait droit, il avait le dos en forme de ventre ! Mais il s'en fissait.
Il disait touzours ça mon papounet, avant que ze le crève : Y'a plus de thon rouze, y'a plus de fruits rouzes, et surtout, y'a plus de vin rouze.
Et ben moi ze suis sur que c'est toi, c'est tafaute, t'as vu tout t'as bu ? Alcoooliiiiique !
Et tu partazes même pas les geobeliiiiins…»
Essuyant une larme à peine sincère d'un caprice déjà terminé, elle se remit en action.
Elle enfourcha ensuite le troll, grimpant sur son dos, lui tirant les oreilles, mordant, griffant, plantant ses dagues, crachant, jurant, rouspétant, et pleins d'autres choses en –ant qui peuvent affaiblir un troll.
« Zéroniiiimooooooo ! Tous à l'assauuuuut ! Taillauuuuut ! Bourriquoooot ! Tarte à l'abricoooot ! Faites moi des bécoooots ! »
Moralité de l'histoire ?
Les bêtes sauvages, c'est plus ce que c'était, heureusement que y'a encore des trolls.
Parce que de mon temps… Les jeunes se permettaient pas de casser leur jouet à cette vitesse là. Mais bon, c'était autre chose, la qualité, aussi, il faut dire.