25-01-2014, 01:07:24
Une chevelure couleur des flammes, voilà qui se remarquait dans la forêt. Avançant en tête comme toute bonne guerrière, Eurybie jetait des regards tantôt curieux, tantôt durs, à l'intérieur des lieux. Le Kaldor était une forêt magnifique, mais par cent fois on lui avait raconté l'histoire de cette centaure qui perdit la raison puis la vie à chercher en ces lieux Aletheria, quand Aletheria était dans le cœur de tous ses enfants.
Arpentant d'un sabot léger les sentiers dégagés par d'autres avant elle, traînant dans un sillage déjà froid, la centauresse attendait.
« En effet Almeria. Ça ne sent pas bon... pas bon du tout... »
Ses lourds sabots blancs se posèrent à même la terre, profondément dans le sol, sans un bruit.
Ses yeux jetèrent un long regard circulaire, tandis qu'elle tenait dans sa main droite une épée longue et tranchante, frappée de son prénom en dessous de celui de son père, lui-même en dessous de celui de son père, et de son père avant lui, ce jusqu'à la nuit des temps. Les prénoms étaient ainsi gravées sur toute une tranche de l'arme, et jusqu'à la moitié de la seconde tranche.
Des fils d'Aletheria, Eurybie était la première de sa lignée à naître femme. Ce n'avait pas été un désarroi : elle n'avait jamais été vraiment femme. Elle avait été plus que cela : elle avait été noble de cœur, noble d'âme, comme chacun des siens avant elle.
Inspirée par la superbe devise de sa famille, à savoir « Audace n'est pas déraison », elle tenait son visage haut perché sur un cou de cygne blanc, une épaisse et longue tignasse rouge sanglante tombant jusqu'à son dos. Son visage était marqué d'un trait de peinture, rappelant la guerre.
Sa main gauche tenait une large targe, symbole de son extrême robustesse, mais également de sa force physique.
Sa robe enfin était blanche, symbole même d'Aletheria, quoi que son crin fut encore une fois rouge comme le sang. On disait que la famille Thlin'Mavra, littéralement les « Larmes Rouges », originaires du village de Frostal'Kaldora, avait gagné cette chevelure rouge à force du sang de ses ennemis répandus sur leur visage.
« Je viens de prendre une flèche ! » cria Célérophon le druide.
La centauresse releva la tête. Un cri. Une image. Et enfin Célérophon qui subissait une attaque vicieuse de la part d'un… Elle fronça les sourcils car de loin elle ne voyait pas.
Eurybie se cabra, et ses sabots frappèrent brutalement le sol, pour se rapprocher de son ami druide. C'était son rôle de se mettre en première ligne et de lever son bouclier, comme ça avait été le rôle de son père et de son père avant.
Si proche des marécages, elle savait pertinemment que l'attaque ne pouvait être que celle d'un saurotarque agressif. Si elle n'avait jamais rencontré ces incroyables créatures écailleuses, elle ne redoutait cependant pas le combat. Elle n'avait, somme toute, pas peur.
« Recule, j'arrive ! »
Arpentant d'un sabot léger les sentiers dégagés par d'autres avant elle, traînant dans un sillage déjà froid, la centauresse attendait.
« En effet Almeria. Ça ne sent pas bon... pas bon du tout... »
Ses lourds sabots blancs se posèrent à même la terre, profondément dans le sol, sans un bruit.
Ses yeux jetèrent un long regard circulaire, tandis qu'elle tenait dans sa main droite une épée longue et tranchante, frappée de son prénom en dessous de celui de son père, lui-même en dessous de celui de son père, et de son père avant lui, ce jusqu'à la nuit des temps. Les prénoms étaient ainsi gravées sur toute une tranche de l'arme, et jusqu'à la moitié de la seconde tranche.
Des fils d'Aletheria, Eurybie était la première de sa lignée à naître femme. Ce n'avait pas été un désarroi : elle n'avait jamais été vraiment femme. Elle avait été plus que cela : elle avait été noble de cœur, noble d'âme, comme chacun des siens avant elle.
Inspirée par la superbe devise de sa famille, à savoir « Audace n'est pas déraison », elle tenait son visage haut perché sur un cou de cygne blanc, une épaisse et longue tignasse rouge sanglante tombant jusqu'à son dos. Son visage était marqué d'un trait de peinture, rappelant la guerre.
Sa main gauche tenait une large targe, symbole de son extrême robustesse, mais également de sa force physique.
Sa robe enfin était blanche, symbole même d'Aletheria, quoi que son crin fut encore une fois rouge comme le sang. On disait que la famille Thlin'Mavra, littéralement les « Larmes Rouges », originaires du village de Frostal'Kaldora, avait gagné cette chevelure rouge à force du sang de ses ennemis répandus sur leur visage.
« Je viens de prendre une flèche ! » cria Célérophon le druide.
La centauresse releva la tête. Un cri. Une image. Et enfin Célérophon qui subissait une attaque vicieuse de la part d'un… Elle fronça les sourcils car de loin elle ne voyait pas.
Eurybie se cabra, et ses sabots frappèrent brutalement le sol, pour se rapprocher de son ami druide. C'était son rôle de se mettre en première ligne et de lever son bouclier, comme ça avait été le rôle de son père et de son père avant.
Si proche des marécages, elle savait pertinemment que l'attaque ne pouvait être que celle d'un saurotarque agressif. Si elle n'avait jamais rencontré ces incroyables créatures écailleuses, elle ne redoutait cependant pas le combat. Elle n'avait, somme toute, pas peur.
« Recule, j'arrive ! »