22-01-2014, 12:27:11
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas remis les pieds dans notre sanctuaire sylvestre. Si ma formation de pisteuse exigeait que je revienne de temps à autre en ville pour parfaire mes connaissances, je prenais toujours très au sérieux ce pèlerinage qui consistait à venir écouter la parole de mes aînées.
De nombreux passants quémandaient sans cesse mon aide dans l'accomplissement de tâches sans importance mais, en vain, car je ne leur prêtais pas la moindre attention. Me prenaient-ils pour une fille de courses ? De si futiles distractions n'étaient point dignes de mes nobles origines. Je n'avais pas de temps à perdre pour courir ainsi de droite à gauche.
Bien que perdue dans mes pensées, mes sens aiguisés me permirent de détecter à proximité la silhouette reconnaissable entre toutes d'une représentante du cercle druidique qui s'éloignait à grande hâte du palais royal vers la place publique où elle comptait haranguer la foule rassemblée à proximité.
Mon intérêt pour les affaires terrestres était brusquement ravivé. A l'image de ma personne, les druides ne s'aventuraient dans la faune urbaine qu'en cas d'absolue nécessité. Si l'affaire impliquait la Reine, les liens du sang exigeaient que j'apporte mon concours.
J'étouffais un reniflement méprisant lorsqu'un elfe prétendit avoir trouvé la solution miracle au problème, avant même le commencement de l'aventure. C'était bien un mâle, que cela, de fanfaronner au moindre prétexte. Heureusement la sagesse féminine, par la bouche de l'archidruide, lui cloua rapidement le bec et je hochais légèrement la tête en guise d'assentiment.
Contrairement à l'homme, cet animal indiscipliné, toujours prompt à la vantardise et à l'affabulation une femme, et à plus forte raison une monarque, ne prenait jamais des engagements à la légère et ne trahirait jamais la parole donnée quoiqu'il puisse lui en coûter.
Si mes oreilles frémirent imperceptiblement d'excitation à la perspective d'une quête que je devinais épique, je décidais de passer la nuit au temple à communier avec les mânes de mes ancêtres. La paisible compagnie des prêtresses était fortement appréciée de ma personne.
Je ne ressentais pas spécialement le besoin de me faire remarquer. Le simple fait que je sois présente sur les lieux était une indication suffisante sur le fait que j'étais intéressée pour prêter assistance aux amies de la nature, avec qui je partageais beaucoup de points communs.
De nombreux passants quémandaient sans cesse mon aide dans l'accomplissement de tâches sans importance mais, en vain, car je ne leur prêtais pas la moindre attention. Me prenaient-ils pour une fille de courses ? De si futiles distractions n'étaient point dignes de mes nobles origines. Je n'avais pas de temps à perdre pour courir ainsi de droite à gauche.
Bien que perdue dans mes pensées, mes sens aiguisés me permirent de détecter à proximité la silhouette reconnaissable entre toutes d'une représentante du cercle druidique qui s'éloignait à grande hâte du palais royal vers la place publique où elle comptait haranguer la foule rassemblée à proximité.
Mon intérêt pour les affaires terrestres était brusquement ravivé. A l'image de ma personne, les druides ne s'aventuraient dans la faune urbaine qu'en cas d'absolue nécessité. Si l'affaire impliquait la Reine, les liens du sang exigeaient que j'apporte mon concours.
J'étouffais un reniflement méprisant lorsqu'un elfe prétendit avoir trouvé la solution miracle au problème, avant même le commencement de l'aventure. C'était bien un mâle, que cela, de fanfaronner au moindre prétexte. Heureusement la sagesse féminine, par la bouche de l'archidruide, lui cloua rapidement le bec et je hochais légèrement la tête en guise d'assentiment.
Contrairement à l'homme, cet animal indiscipliné, toujours prompt à la vantardise et à l'affabulation une femme, et à plus forte raison une monarque, ne prenait jamais des engagements à la légère et ne trahirait jamais la parole donnée quoiqu'il puisse lui en coûter.
Si mes oreilles frémirent imperceptiblement d'excitation à la perspective d'une quête que je devinais épique, je décidais de passer la nuit au temple à communier avec les mânes de mes ancêtres. La paisible compagnie des prêtresses était fortement appréciée de ma personne.
Je ne ressentais pas spécialement le besoin de me faire remarquer. Le simple fait que je sois présente sur les lieux était une indication suffisante sur le fait que j'étais intéressée pour prêter assistance aux amies de la nature, avec qui je partageais beaucoup de points communs.