20-01-2014, 12:53:31
Une minute, qui deviendra une autre minute, et une heure, et deux heures… maugréa le guerrier avec un visage perplexe.
Fallait dire qu'on ne la lui faisait pas à Viraj Sherr'kan, il avait eu une mère coquette et trois sœurs aussi féminines qu'adorables. Alors oui, il ne doutait pas simplement de la parole de la jeune fille : il ne la croyait pas du tout.
Pour autant, il ne pouvait pas vraiment le lui en vouloir. Malak'a était tout l'inverse de lui, quelqu'un de passionnée par son art, sans doute trop car il la croisait fatalement tous les soirs à la même place, se faisant presque un devoir de passer la voir parfois car il savait qu'il n'était pas seul au sein de l'école à être éveillé après minuit, et que les autres n'avaient pas toujours que de bonnes pensées.
Le concierge inspira profondément.
Pour se retenir de parler. Pour ne pas dire oui. Pas encore. Pas à des expériences dont il ne savait rien et qui, un jour très clairement, aurait sa peau. Il se força à ne pas répondre, mais finalement la curiosité prenant le pas sur la raison, il murmura du bout des lèvres, d'une voix perçant à peine l'étoffe de sa barbe :
C'est une potion de quoi… ?
Son regard était perplexe, mais pas franchement fermé à l'éventualité de boire une potion.
Au pire, il finirait clouer au lit. Au mieux, … au mieux, que pouvait-il espérer de cette petite chose appelée Malak'a ?
Fallait dire qu'on ne la lui faisait pas à Viraj Sherr'kan, il avait eu une mère coquette et trois sœurs aussi féminines qu'adorables. Alors oui, il ne doutait pas simplement de la parole de la jeune fille : il ne la croyait pas du tout.
Pour autant, il ne pouvait pas vraiment le lui en vouloir. Malak'a était tout l'inverse de lui, quelqu'un de passionnée par son art, sans doute trop car il la croisait fatalement tous les soirs à la même place, se faisant presque un devoir de passer la voir parfois car il savait qu'il n'était pas seul au sein de l'école à être éveillé après minuit, et que les autres n'avaient pas toujours que de bonnes pensées.
Le concierge inspira profondément.
Pour se retenir de parler. Pour ne pas dire oui. Pas encore. Pas à des expériences dont il ne savait rien et qui, un jour très clairement, aurait sa peau. Il se força à ne pas répondre, mais finalement la curiosité prenant le pas sur la raison, il murmura du bout des lèvres, d'une voix perçant à peine l'étoffe de sa barbe :
C'est une potion de quoi… ?
Son regard était perplexe, mais pas franchement fermé à l'éventualité de boire une potion.
Au pire, il finirait clouer au lit. Au mieux, … au mieux, que pouvait-il espérer de cette petite chose appelée Malak'a ?