08-01-2014, 17:27:40
A la pensée du butin qui l'attendait, Farouk se releva et tourna le dos à la mêlée pour se diriger vers le campement. Il se faufila dans le dos d'un gobelin lance-javelot qui pilonnait les combattants hélions, et atteignit l'entrée du campement qui s'apparentait en réalité à une sorte de petit village. L'assassin n'avait pas de temps à perdre et n'aurait que peu de temps pour examiner les lieux avant que le reste du groupe ne le rejoigne. Le village était désert et Farouk avait toute latitude pour procéder à son inspection. Seul le temps lui faisait défaut pour procéder à un examen minutieux de chaque hutte.
Farouk repéra la plus haute et la plus large des huttes, située au centre du village, qu'il considéra être celle du chef. Il s'y dirigea prestement, estimant que si trésor il y avait, celui-ci y serait probablement dissimulé. L'aménagement de la hutte était à l'image de la construction : rudimentaire. Une paillasse trônait négligemment au centre de la salle qui était jonchée d'ossements et de restes de petits rongeurs. La pièce, dépourvue de fenêtre, était plongée dans l'obscurité et une odeur nauséabonde et malsaine imbibait les lieux. L'appât du gain était bien la seule motivation qui permit à Farouk de poursuivre ses investigations.
Dans un coin – ou plutôt dans un renfoncement, puisque la pièce était ronde – Farouk repéra un tas d'objets négligemment entreposés. Il s'agissait d'objets rouillés et de vieilles armes émoussées. En fouillant d'avantage, Farouk parvint cependant à mettre la main sur une bourse en cuir dont la forme rebondie laissait présager d'une belle récompense. Un sourire se dessina sur le visage de l'assassin tandis qu'il tendait la main en direction de la petite bourse. Ce sourire disparu pourtant rapidement pour laisser place à une expression d'étonnement alors qu'il se saisissait de l'objet de sa convoitise : la bourse était anormalement légère. Plus étonnant encore : aucun cliquetis caractéristique des pièces d'or que l'assassin escomptait trouver ne se fit entendre. Que pouvait alors contenir cette bourse ? Farouk s'empressa de défaire le lacet qui la maintenant fermée pour découvrir avec stupeur le contenu de son butin : des rognures d'ongles que les gobelins semblaient avoir élevés au rang de trésor.
Farouk était bredouille. Dépité, il jeta violemment la bourse contre le tas de ferraille qu'il venait d'inspecter et sorti en hâte de la hutte. Dehors, le calme était revenu. Les affrontements semblaient avoir cessés et les hélions étaient probablement victorieux. L'Ordre de Solaris ne tarderait probablement pas à investir les lieux pour procéder à une inspection minutieuse de chaque hutte. Qu'importe : celles-ci n'auraient probablement rien de plus à révéler que celle que l'assassin venait de fouiller. Pour autant, il ne devait pas se laisser surprendre ici : cela pourrait sembler louche. Il rejoindrait le groupe plus tard pour poursuivre l'inspection de la colline, mais pour l'heure il devait disparaître au plus vite. Ainsi Farouk décida-t-il de quitter l'endroit avant l'arrivée des combattants victorieux.
Farouk repéra la plus haute et la plus large des huttes, située au centre du village, qu'il considéra être celle du chef. Il s'y dirigea prestement, estimant que si trésor il y avait, celui-ci y serait probablement dissimulé. L'aménagement de la hutte était à l'image de la construction : rudimentaire. Une paillasse trônait négligemment au centre de la salle qui était jonchée d'ossements et de restes de petits rongeurs. La pièce, dépourvue de fenêtre, était plongée dans l'obscurité et une odeur nauséabonde et malsaine imbibait les lieux. L'appât du gain était bien la seule motivation qui permit à Farouk de poursuivre ses investigations.
Dans un coin – ou plutôt dans un renfoncement, puisque la pièce était ronde – Farouk repéra un tas d'objets négligemment entreposés. Il s'agissait d'objets rouillés et de vieilles armes émoussées. En fouillant d'avantage, Farouk parvint cependant à mettre la main sur une bourse en cuir dont la forme rebondie laissait présager d'une belle récompense. Un sourire se dessina sur le visage de l'assassin tandis qu'il tendait la main en direction de la petite bourse. Ce sourire disparu pourtant rapidement pour laisser place à une expression d'étonnement alors qu'il se saisissait de l'objet de sa convoitise : la bourse était anormalement légère. Plus étonnant encore : aucun cliquetis caractéristique des pièces d'or que l'assassin escomptait trouver ne se fit entendre. Que pouvait alors contenir cette bourse ? Farouk s'empressa de défaire le lacet qui la maintenant fermée pour découvrir avec stupeur le contenu de son butin : des rognures d'ongles que les gobelins semblaient avoir élevés au rang de trésor.
Farouk était bredouille. Dépité, il jeta violemment la bourse contre le tas de ferraille qu'il venait d'inspecter et sorti en hâte de la hutte. Dehors, le calme était revenu. Les affrontements semblaient avoir cessés et les hélions étaient probablement victorieux. L'Ordre de Solaris ne tarderait probablement pas à investir les lieux pour procéder à une inspection minutieuse de chaque hutte. Qu'importe : celles-ci n'auraient probablement rien de plus à révéler que celle que l'assassin venait de fouiller. Pour autant, il ne devait pas se laisser surprendre ici : cela pourrait sembler louche. Il rejoindrait le groupe plus tard pour poursuivre l'inspection de la colline, mais pour l'heure il devait disparaître au plus vite. Ainsi Farouk décida-t-il de quitter l'endroit avant l'arrivée des combattants victorieux.