04-01-2014, 12:37:42
Arrivé sur place, l'assassin se dirigea vers l'un des nombreux étals. Il sorti sa bourse, desserra la cordelette qui la maintenait fermée et la retourna délicatement pour en faire sortir une pierre semi-précieuse qui roula doucement au creux de sa main. Il s'adressa alors au marchand qui se tenait devant lui.
- Bonjour l'ami, combien m'offres-tu pour cette pierre ?
Le marchand sorti une loupe à l'œil pour mieux observer la qualité de la pierre. Après quelques instants d'observations, il lui annonça un premier prix.
- Soixante pièces d'or.
La pierre valait bien évidemment d'avantage, et Farouk le savait. Le marchandage était une tradition bien connue dans les souks de Babylios et l'assassin dû parlementer longuement avec le marchand afin de grapiller quelques pièces d'or supplémentaires. Finalement, au bout de quelques minutes, tous deux finirent par s'entendre sur la somme de 72 pièces d'or. Le marché était conclu.
Sa bourse à présent lestée de quelques pièces d'or supplémentaires, Farouk se dirigea à présent vers le cordonnier. Cette longue route à travers le désert avait eu raison de ses bottes et il lui en fallait une nouvelle paire. Sa vie luxueuse étant à présent derrière lui, il n'avait désormais plus les moyens d'en faire confectionner une paire sur mesure. Il devrait se contenter d'en acheter une qui conviendrait simplement à son pied. Qu'importe : il n'avait de toute façon pas de temps à perdre.
Après avoir trouvé une paire qui lui convenait, Farouk s'acquitta des 40 pièces d'or que lui en demandait le cordonnier avant de prendre la direction de la taverne. Nul autre lieu n'était plus propice à la collecte d'information et il comptait bien en apprendre d'avantage sur les récents événements qui avaient valu aux derviches une telle attention de la part de la garde. Il entra dans la première taverne qu'il rencontra et alla commander un verre d'arak au bar. Le tavernier était un homme trapu dont le visage, à moitié recouvert sous une barbe broussailleuse, était lézardé de vaisseaux sanguins qui témoignaient de son goût prononcé pour les bouteilles qu'il servait. Alors que celui-ci remplissait le verre commandé, Farouk en profita pour l'interroger.
- J'ai entendu dire que la garde en avait après un groupe de derviches. Aurais-tu entendu quoi que ce soit à ce sujet ?
La réponse du tavernier ne se fit pas attendre.
- Ah, les derviches ! Tout l'monde parle qu'd'eux en s'moment. Paraîtrait qu'y s'sont mis dans l'idée d'vénérer un démon, une créature d'flammes. Paraîtrait qu'y croient qu'c'est l'envoyé d'Solaris !
Ces derniers mots provoquèrent chez le tavernier un rire gras et rauque. Farouk se contenta d'esquisser un sourire par politesse.
- S'tu veux en savoir plus, t'd'vrais faire un tour du côté du temple. Les robes ça les a mis en pétard d'apprendre ça ! Des hérétiques qu'y disent, des blasphémateurs et j'en passe. Y z'organisent une chasse à l'homme. J'ai entendu dire qu'y'avait moyen d'se faire du blé… Si c'est ça qu'tu cherches.
L'assassin se contenta de hocher la tête en signe d'approbation. Il bu son verre d'un trait avant de déposer quelques pièces sur le comptoir en paiement du verre et des renseignements. Il se leva alors et sorti du bar pour prendre la direction du temple. Un démon, une créature de flamme... L'histoire devenait intéressante. Et il était question de récompense !
- Bonjour l'ami, combien m'offres-tu pour cette pierre ?
Le marchand sorti une loupe à l'œil pour mieux observer la qualité de la pierre. Après quelques instants d'observations, il lui annonça un premier prix.
- Soixante pièces d'or.
La pierre valait bien évidemment d'avantage, et Farouk le savait. Le marchandage était une tradition bien connue dans les souks de Babylios et l'assassin dû parlementer longuement avec le marchand afin de grapiller quelques pièces d'or supplémentaires. Finalement, au bout de quelques minutes, tous deux finirent par s'entendre sur la somme de 72 pièces d'or. Le marché était conclu.
Sa bourse à présent lestée de quelques pièces d'or supplémentaires, Farouk se dirigea à présent vers le cordonnier. Cette longue route à travers le désert avait eu raison de ses bottes et il lui en fallait une nouvelle paire. Sa vie luxueuse étant à présent derrière lui, il n'avait désormais plus les moyens d'en faire confectionner une paire sur mesure. Il devrait se contenter d'en acheter une qui conviendrait simplement à son pied. Qu'importe : il n'avait de toute façon pas de temps à perdre.
Après avoir trouvé une paire qui lui convenait, Farouk s'acquitta des 40 pièces d'or que lui en demandait le cordonnier avant de prendre la direction de la taverne. Nul autre lieu n'était plus propice à la collecte d'information et il comptait bien en apprendre d'avantage sur les récents événements qui avaient valu aux derviches une telle attention de la part de la garde. Il entra dans la première taverne qu'il rencontra et alla commander un verre d'arak au bar. Le tavernier était un homme trapu dont le visage, à moitié recouvert sous une barbe broussailleuse, était lézardé de vaisseaux sanguins qui témoignaient de son goût prononcé pour les bouteilles qu'il servait. Alors que celui-ci remplissait le verre commandé, Farouk en profita pour l'interroger.
- J'ai entendu dire que la garde en avait après un groupe de derviches. Aurais-tu entendu quoi que ce soit à ce sujet ?
La réponse du tavernier ne se fit pas attendre.
- Ah, les derviches ! Tout l'monde parle qu'd'eux en s'moment. Paraîtrait qu'y s'sont mis dans l'idée d'vénérer un démon, une créature d'flammes. Paraîtrait qu'y croient qu'c'est l'envoyé d'Solaris !
Ces derniers mots provoquèrent chez le tavernier un rire gras et rauque. Farouk se contenta d'esquisser un sourire par politesse.
- S'tu veux en savoir plus, t'd'vrais faire un tour du côté du temple. Les robes ça les a mis en pétard d'apprendre ça ! Des hérétiques qu'y disent, des blasphémateurs et j'en passe. Y z'organisent une chasse à l'homme. J'ai entendu dire qu'y'avait moyen d'se faire du blé… Si c'est ça qu'tu cherches.
L'assassin se contenta de hocher la tête en signe d'approbation. Il bu son verre d'un trait avant de déposer quelques pièces sur le comptoir en paiement du verre et des renseignements. Il se leva alors et sorti du bar pour prendre la direction du temple. Un démon, une créature de flamme... L'histoire devenait intéressante. Et il était question de récompense !