03-01-2014, 18:07:04
Un hélion aux vêtements poussiéreux passa les lourdes portes de Babylios. Farouk rentrait en ville après plus de dix jours passés dans le désert. La mission qui lui avait confiée par les gardes était accomplie : il s'était assuré qu'aucune activité anormale n'avait cours sur les rives de la Loreline, à l'ouest de l'avant poste Gario. Il prit prestement la direction de la caserne pour en informer ses employeurs, et bien entendu pour percevoir sa récompense. Arrivé sur place il reconnu l'un des gardes qui l'avaient missionné. L'assassin lui fit signe d'un geste de la main et le garde vint rapidement à sa rencontre.
- Je reviens de la Loreline, lui dit Farouk. Aucun signe d'activité et aucune trace récente d'un groupe conséquent sur place. L'endroit était calme et désert.
- Je vois, répondit sobrement le garde. Je doute que les gardes de l'avant poste aient fait leur travail. En voulant se couvrir, ils ont rédigé un rapport truffé de mensonges. Je vais leur remettre les soleils au zénith !
Les deux individus restèrent quelques instants, silencieux à se regarder. Au bout de quelques instants, et pour faire comprendre au garde qu'il n'avait pas fait tout cela pour rien, Farouk tendit la main afin de réclamer son dû.
- Ah oui, bien sûr, où ais-je donc la tête ? s'exclama le garde d'un air faussement surpris. Voilà ta paye, tu l'as bien mérité !
Le garde regarda autour de lui afin de s'assurer qu'ils n'étaient pas observés. Lorsqu'il fut certain que personne ne pourrait surprendre cet étrange échange, il sortit sa bourse pour en retirer cinq pièces d'or qu'il plaça discrètement dans la main de l'assassin.
- File maintenant avant que quelqu'un ne nous surprenne. Avec ces derviches j'ai des affaires sérieuses à traiter !
Des devriches… Ces fanatiques de Solaris étaient généralement peu appréciés du reste des hélions en raison de leur extrémisme. Mais que pouvaient-ils bien avoir fait pour s'attirer ainsi l'attention des gardes ? Farouk devrait se renseigner. Mais d'abord il devait passer au souk de la ville. Il n'avait pas fait tout ce chemin pour cinq malheureuses pièces d'or. Cette mission avait surtout été l'occasion pour lui de récolter de précieuses ressources. La cueillette avait été bonne et sa besace était remplie d'amanites, de lin et d'héllébores. Par ailleurs, la découverte d'une ressource plus rare, et donc plus précieuse, lui vaudrait probablement une récompense à la hauteur du mal qu'il s'était donné pour la récupérer. A cette pensée, la main de Farouk vint tâter sa bourse afin de s'assurer que celle-ci était toujours à sa place. Cette vérification effectuée, il prit alors la route du souk, bien décidé à échanger le petit caillou qu'elle contenait contre des pièces sonnantes et trébuchantes.
- Je reviens de la Loreline, lui dit Farouk. Aucun signe d'activité et aucune trace récente d'un groupe conséquent sur place. L'endroit était calme et désert.
- Je vois, répondit sobrement le garde. Je doute que les gardes de l'avant poste aient fait leur travail. En voulant se couvrir, ils ont rédigé un rapport truffé de mensonges. Je vais leur remettre les soleils au zénith !
Les deux individus restèrent quelques instants, silencieux à se regarder. Au bout de quelques instants, et pour faire comprendre au garde qu'il n'avait pas fait tout cela pour rien, Farouk tendit la main afin de réclamer son dû.
- Ah oui, bien sûr, où ais-je donc la tête ? s'exclama le garde d'un air faussement surpris. Voilà ta paye, tu l'as bien mérité !
Le garde regarda autour de lui afin de s'assurer qu'ils n'étaient pas observés. Lorsqu'il fut certain que personne ne pourrait surprendre cet étrange échange, il sortit sa bourse pour en retirer cinq pièces d'or qu'il plaça discrètement dans la main de l'assassin.
- File maintenant avant que quelqu'un ne nous surprenne. Avec ces derviches j'ai des affaires sérieuses à traiter !
Des devriches… Ces fanatiques de Solaris étaient généralement peu appréciés du reste des hélions en raison de leur extrémisme. Mais que pouvaient-ils bien avoir fait pour s'attirer ainsi l'attention des gardes ? Farouk devrait se renseigner. Mais d'abord il devait passer au souk de la ville. Il n'avait pas fait tout ce chemin pour cinq malheureuses pièces d'or. Cette mission avait surtout été l'occasion pour lui de récolter de précieuses ressources. La cueillette avait été bonne et sa besace était remplie d'amanites, de lin et d'héllébores. Par ailleurs, la découverte d'une ressource plus rare, et donc plus précieuse, lui vaudrait probablement une récompense à la hauteur du mal qu'il s'était donné pour la récupérer. A cette pensée, la main de Farouk vint tâter sa bourse afin de s'assurer que celle-ci était toujours à sa place. Cette vérification effectuée, il prit alors la route du souk, bien décidé à échanger le petit caillou qu'elle contenait contre des pièces sonnantes et trébuchantes.