27-12-2013, 19:36:35
Dix jours passés dans le désert peuvent paraître durer une éternité, surtout lorsque l'on est seul. Et pourtant, seul, Farouk voulait l'être.
L'assassin commença par se diriger vers l'ouest, là où il avait repéré un lieu propice à la récolte d'amanites. Arrivé sur place il pu se féliciter de son intuition puisque deux amanites n'attendaient qu'à être cueillies. Juste à temps avant qu'une furie n'arrive à son tour, lui reprochant d'un regard courroucé de les lui avoir dérobé sous son nez. Qu'importe, il n'avait que faire de ces accusations. Quelques mots cinglants eurent raison de la patience de la lionne qui s'en retourna, non sans avoir griffé l'hélion au passage. La journée étant déjà bien avancée, Farouk décida de planter sa tente pour y passer la nuit. Le lendemain, il prendrait la direction du nord.
Après avoir rangé sa tente et levé le camp, Farouk se remis en route. En chemin, il croisa un groupe de compatriotes aux prises avec une hyène. L'assassin ne prit cependant pas la peine de s'arrêter pour leur proposer son aide. Une perte de temps selon lui, et probablement rien d'intéressant à gagner en retour. Il continua ainsi, préférant terminer au plus vite la mission qui lui avait été confiée. Marchant d'un pas décidé, l'hélion atteignit ainsi l'extrémité nord du désert dès le troisième jour. Epuisé par ces jours de marche, il paya cependant sa précipitation – et son manque de vigilance – par l'attaque d'une vipère tapie dans les herbes hautes. Cette mauvaise rencontre valu à l'hélion une nuit fiévreuse et agitée ainsi qu'un repos forcé durant la bonne partie du jour suivant.
Lorsqu'il s'en sentit capable, Farouk reprit – difficilement – la route. Le venin était toujours présent dans ses veines et l'hélion se sentait faible. Mais alors qu'il longeait la Loreline en direction du nord, l'assassin pu se consoler par la découverte de trois plants de lin qu'il s'empressa de cueillir. La chance l'accompagna également le jour suivant puisqu'il fit la découverte de pierres semi-précieuses. Il savait qu'il pourrait tirer un bon prix de ces pierres, bien plus que le garde ne le paierait pour cette mission d'exploration, aussi décida-t-il de s'arrêter une journée afin d'extraire les précieux cailloux.
Le sixième jour, Farouk traversa enfin la rivière pour arriver à l'emplacement que lui avait indiqué le garde. L'endroit était calme et l'assassin ne décela la présence de nulle âme. Aucune trace ne semblait par ailleurs indiquer le passage récent d'un groupe conséquent. Ainsi, et après avoir examiné la zone durant le reste de la journée, conclu-t-il à une fausse alerte. Une nuit sur place lui permettrait cependant de s'assurer pour de bon de l'absence de toute menace.
Après une nuit calme, Farouk se réveilla et leva le camp pour reprendre la route en direction de Babylios. Il traversa une nouvelle fois la Loreline et rejoignit le désert. Cinq jours de marche l'attendaient, peut être moins s'il ne faisait cette fois pas de mauvaise rencontre.
L'assassin commença par se diriger vers l'ouest, là où il avait repéré un lieu propice à la récolte d'amanites. Arrivé sur place il pu se féliciter de son intuition puisque deux amanites n'attendaient qu'à être cueillies. Juste à temps avant qu'une furie n'arrive à son tour, lui reprochant d'un regard courroucé de les lui avoir dérobé sous son nez. Qu'importe, il n'avait que faire de ces accusations. Quelques mots cinglants eurent raison de la patience de la lionne qui s'en retourna, non sans avoir griffé l'hélion au passage. La journée étant déjà bien avancée, Farouk décida de planter sa tente pour y passer la nuit. Le lendemain, il prendrait la direction du nord.
Après avoir rangé sa tente et levé le camp, Farouk se remis en route. En chemin, il croisa un groupe de compatriotes aux prises avec une hyène. L'assassin ne prit cependant pas la peine de s'arrêter pour leur proposer son aide. Une perte de temps selon lui, et probablement rien d'intéressant à gagner en retour. Il continua ainsi, préférant terminer au plus vite la mission qui lui avait été confiée. Marchant d'un pas décidé, l'hélion atteignit ainsi l'extrémité nord du désert dès le troisième jour. Epuisé par ces jours de marche, il paya cependant sa précipitation – et son manque de vigilance – par l'attaque d'une vipère tapie dans les herbes hautes. Cette mauvaise rencontre valu à l'hélion une nuit fiévreuse et agitée ainsi qu'un repos forcé durant la bonne partie du jour suivant.
Lorsqu'il s'en sentit capable, Farouk reprit – difficilement – la route. Le venin était toujours présent dans ses veines et l'hélion se sentait faible. Mais alors qu'il longeait la Loreline en direction du nord, l'assassin pu se consoler par la découverte de trois plants de lin qu'il s'empressa de cueillir. La chance l'accompagna également le jour suivant puisqu'il fit la découverte de pierres semi-précieuses. Il savait qu'il pourrait tirer un bon prix de ces pierres, bien plus que le garde ne le paierait pour cette mission d'exploration, aussi décida-t-il de s'arrêter une journée afin d'extraire les précieux cailloux.
Le sixième jour, Farouk traversa enfin la rivière pour arriver à l'emplacement que lui avait indiqué le garde. L'endroit était calme et l'assassin ne décela la présence de nulle âme. Aucune trace ne semblait par ailleurs indiquer le passage récent d'un groupe conséquent. Ainsi, et après avoir examiné la zone durant le reste de la journée, conclu-t-il à une fausse alerte. Une nuit sur place lui permettrait cependant de s'assurer pour de bon de l'absence de toute menace.
Après une nuit calme, Farouk se réveilla et leva le camp pour reprendre la route en direction de Babylios. Il traversa une nouvelle fois la Loreline et rejoignit le désert. Cinq jours de marche l'attendaient, peut être moins s'il ne faisait cette fois pas de mauvaise rencontre.