(rp) Dans le sillage du désert.
#7
On dit souvent que les animaux peuvent sentir le danger, qu'ils peuvent savoir quand une menace approche. L'homme loup était posté prêt des arbres, à l'abris de la lumière, laissant ses mains caresser l'écorce ainsi que la douceur de la verdure.
Soudain, il leva la tête, comme pour chercher le soleil, son visage dévoilant au monde des yeux d'un blanc laiteux, preuve probable d'une cécité avancé. Ses oreilles étaient étalés en arrière, il avait entendu ou bien perçu quelques choses, un dangers, une peur profonde, le vent lui avait porté un son plaintif, un bruissement.

Comme mugit par une entité plus puissante que lui, il commença à se déplacer, avançant de plus en plus vite à travers les arbres, esquivant chaque branche, chaque arbre, chaque tronc, sautant par dessus des rochers aiguisés, armant rapidement déjà une flèche dans son arc, tendant la corde, il sauta par dessus une souche et laissa partir le trait.

La flèche se mit à fendre les airs, émettant un sifflement aigu caractéristique. Le trait aiguisé passa si proche de l'oreille de Quoth que les cheveux de cette dernière se soulevèrent et l'un de ses cheveux en fut fendu. Le trait continua sa course pour se ficher proche du crâne du loup qui l'esquiva de peu, poussant un puissant grognement caractéristique de rage.

Déjà Syblys réarmait son arme pour tirer de nouveau, la position de la femme corbeau la gênait énormément pour viser, mais elle n'était plus seul, elle avait celui qui entendait le murmure des arbres. Déjà il décochait un nouveau trait et réarmé, bien décidé à ne pas laisser le fossoyeur de charnier mourir des crocs d'un animal.
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