07-12-2013, 03:19:01
Syblys lui avait parlé des murmures et des morts, mais elle restait sourde.
Prête à affronter toutes les tempêtes du monde, oui, mais sourde aux appels des morts. Elle détourna le regard, reprenant cette morgue qui était la sienne, et un pas se faisant, s'enfonçant dans Korri pour rejoindre Babylios.
Bientôt Evenisse et Malthael les rejoindraient, et la Camarilla serait complète.
Comme un corps en action. Chaque membre réunis. Prêt. Contre la tempête.
Quelque temps plus tard...
Elle avait cueilli quelques fleurs de ciguë, une jolie variété de petites fleurs blanches, aussi belles que venimeuses. C'était une fleur étrange, si pure de par son apparence, et pourtant un poison redoutable au demeurant.
Quoth ne s'en faisait cependant pas. Elle se redressa, les doigts couverts d'un peu de sang pour s'être attaquée peu avant à une rose dont les épines avaient entaillées ses doigts. Elle prit les quelques brins, au nombre de trois, et les coiffa sur sa tignasse obscure comme une couronne.
Quand ses cheveux d'ébène n'étaient pas supportés d'une fleur de mana bleu et éclatante, c'était au blanc de venir jurer sur le voile sombre encadrant son visage.
Elle eut un sourire amusé, s'amusant avec elle même, d'elle même, avant que son maigre sourire ne disparaisse.
Quelque chose venait de bouger dans les fourrées.
Elle plissa les yeux, d'un air sombre tout d'un coup... puis finalement deux oreilles pointèrent dans un bosquet. Ses yeux curieux se fixèrent, et elle s'approcha, intriguée. Est ce une apparition ? Un esprit ? Ou tout simplement un mauvais tour de sa vue ?
Elle pinça les lèvres, délicate au moment, s'éloignant du trajet initialement prévu.
Syblys ?
Non. Trop petit.
Trop clair.
Un loup. Un simple loup.
Elle serra les dents, prise d'une petite angoisse l'espace d'un instant. Elle était seule et la bête l'avait vu. Elle la fixait à présent, de ses yeux ronds et dorés. Elle était sur ses gardes, mais tous les esprits refusaient de lui parler pour l'aider. Elle était seule face au Loup. Et si elle n'avait pas peur, elle savait que ce serait ici une mauvaise rencontre.
Elle leva les doigts pour les porter à ses lèvres et siffla dans la forêt pour ne pas ameuter un plus gros bestiau mais pour signaler sa présence, et surtout, sa position.
L'animal perçut le sifflement, et sitôt se jeta sur elle, agrippant entre ses crocs son bras. Son corps balançant, la fine Quoth tomba sur le sol. Son sort de flammes s'étouffa de lui même, surpris par l'attaque brutale du molosse. Elle rétorqua d'un grand coup de pieds dans le flanc, ce qui n'eut pour effet que de faire reculer de quelques pas l'animal, prêt déjà à mordre de nouveau dans la chair de la chamane. Il avait faim, faim d'elle, faim de sang, faim de tout ce qui aurait pu couvrir davantage son corps maigrelet.
C'était, à première vue, un loup solitaire.
Si personne ne l'aidait, elle le tuerait elle même, de ses propres mains.
Prête à affronter toutes les tempêtes du monde, oui, mais sourde aux appels des morts. Elle détourna le regard, reprenant cette morgue qui était la sienne, et un pas se faisant, s'enfonçant dans Korri pour rejoindre Babylios.
Bientôt Evenisse et Malthael les rejoindraient, et la Camarilla serait complète.
Comme un corps en action. Chaque membre réunis. Prêt. Contre la tempête.
Quelque temps plus tard...
Elle avait cueilli quelques fleurs de ciguë, une jolie variété de petites fleurs blanches, aussi belles que venimeuses. C'était une fleur étrange, si pure de par son apparence, et pourtant un poison redoutable au demeurant.
Quoth ne s'en faisait cependant pas. Elle se redressa, les doigts couverts d'un peu de sang pour s'être attaquée peu avant à une rose dont les épines avaient entaillées ses doigts. Elle prit les quelques brins, au nombre de trois, et les coiffa sur sa tignasse obscure comme une couronne.
Quand ses cheveux d'ébène n'étaient pas supportés d'une fleur de mana bleu et éclatante, c'était au blanc de venir jurer sur le voile sombre encadrant son visage.
Elle eut un sourire amusé, s'amusant avec elle même, d'elle même, avant que son maigre sourire ne disparaisse.
Quelque chose venait de bouger dans les fourrées.
Elle plissa les yeux, d'un air sombre tout d'un coup... puis finalement deux oreilles pointèrent dans un bosquet. Ses yeux curieux se fixèrent, et elle s'approcha, intriguée. Est ce une apparition ? Un esprit ? Ou tout simplement un mauvais tour de sa vue ?
Elle pinça les lèvres, délicate au moment, s'éloignant du trajet initialement prévu.
Syblys ?
Non. Trop petit.
Trop clair.
Un loup. Un simple loup.
Elle serra les dents, prise d'une petite angoisse l'espace d'un instant. Elle était seule et la bête l'avait vu. Elle la fixait à présent, de ses yeux ronds et dorés. Elle était sur ses gardes, mais tous les esprits refusaient de lui parler pour l'aider. Elle était seule face au Loup. Et si elle n'avait pas peur, elle savait que ce serait ici une mauvaise rencontre.
Elle leva les doigts pour les porter à ses lèvres et siffla dans la forêt pour ne pas ameuter un plus gros bestiau mais pour signaler sa présence, et surtout, sa position.
L'animal perçut le sifflement, et sitôt se jeta sur elle, agrippant entre ses crocs son bras. Son corps balançant, la fine Quoth tomba sur le sol. Son sort de flammes s'étouffa de lui même, surpris par l'attaque brutale du molosse. Elle rétorqua d'un grand coup de pieds dans le flanc, ce qui n'eut pour effet que de faire reculer de quelques pas l'animal, prêt déjà à mordre de nouveau dans la chair de la chamane. Il avait faim, faim d'elle, faim de sang, faim de tout ce qui aurait pu couvrir davantage son corps maigrelet.
C'était, à première vue, un loup solitaire.
Si personne ne l'aidait, elle le tuerait elle même, de ses propres mains.
Citation :HRP: Je suis en 23/48 et ... oui, en effet, j'ai un loup sur le dos!