05-12-2013, 10:10:04
"Tu penses que je suis un monstre, et tu as peut-être raison. Mais les véritables monstres ne sont jamais totalement dépourvus de sentiments. Je crois qu'en fin de compte c'est ça, et non pas leur aspect, qui les rend si effrayants."
La Part des Ténèbres, S. King
Syblys, un corps taillé dans un morceau de roc noir, pierre d'obsidienne sans imperfection. Il avait les traits du loup mais le regard de l'homme, un homme depuis trop longtemps sur terre, des âges lointains semblaient se lire dans ses iris alors qu'il n'agissait que par mouvement lent mais ample, chacune de ses actions semblant être dictée par une connaissance antique de sa personne, de son être.
On disait qu'il avait visité la contré des rêves, qu'il avait perdu l'usage d'écrire pour gagner celle de la parole, que ses mots étaient portés par le vent, un vent noir et sans âge.
Le loup noir fixa la femme corbeau, deux charognards avançant dans un monde qui n'est que charnier, charnier puant dévasté par des croyances stupides. Pourquoi avait il décidé de rejoindre cette entreprise? Pourquoi voulait il marcher aux côté de la camarilla? Lui seul devait certainement le savoir, mais assurément, la meute est préférable à la solitude.
Proche de Quoth, il attrapa une feuille balancer par le vent et porta cette dernière à son oreille, semblant écouter un murmure :
-Une tempête approche... Les morts poussent des murmures.
Il chuchota des propos incompréhensible à sa "proie" et la relâcha, laissant de nouveau le vent emporter le végétal et ses mots.
Il est Syblys, celui qui murmure au vent, celui qui parle aux morts.
La Part des Ténèbres, S. King
Syblys, un corps taillé dans un morceau de roc noir, pierre d'obsidienne sans imperfection. Il avait les traits du loup mais le regard de l'homme, un homme depuis trop longtemps sur terre, des âges lointains semblaient se lire dans ses iris alors qu'il n'agissait que par mouvement lent mais ample, chacune de ses actions semblant être dictée par une connaissance antique de sa personne, de son être.
On disait qu'il avait visité la contré des rêves, qu'il avait perdu l'usage d'écrire pour gagner celle de la parole, que ses mots étaient portés par le vent, un vent noir et sans âge.
Le loup noir fixa la femme corbeau, deux charognards avançant dans un monde qui n'est que charnier, charnier puant dévasté par des croyances stupides. Pourquoi avait il décidé de rejoindre cette entreprise? Pourquoi voulait il marcher aux côté de la camarilla? Lui seul devait certainement le savoir, mais assurément, la meute est préférable à la solitude.
Proche de Quoth, il attrapa une feuille balancer par le vent et porta cette dernière à son oreille, semblant écouter un murmure :
-Une tempête approche... Les morts poussent des murmures.
Il chuchota des propos incompréhensible à sa "proie" et la relâcha, laissant de nouveau le vent emporter le végétal et ses mots.
Il est Syblys, celui qui murmure au vent, celui qui parle aux morts.