04-12-2013, 23:45:54
Condamner à quoi ? Elle ne connaissait même pas son prénom. Elle eut un petit rire, dingue, qui sonnait clair et frêle comparé au sien. Elle jeta un regard, puis leva les yeux au ciel avec un air à la fois amusé et moqueur. Sa main se passa sur son visage qu'elle sentait chaud.
Je n'ai condamné perrrsonne. Nous étions de parr notrrre naissance condamner…
Tu ne le savais juste pas…
Il ne l'entendait pas, mais elle n'avait pas besoin d'être écouté pour parler.
Elle avait pris l'habitude de parler au vide, car il avait été longtemps son seul compagnon.
Elle soupira, et finalement une idée perça ses tempes.
Mais… Non… Quoth… Tu n'y penserais quand même pas ! Folle !
Elle eut un petit sourire en coin, rêveur. Un moment. Avant de se redresser et de venir attraper le visage de l'homme-bête. Elle le poussa du bout du doigt sur la droite, et finalement vient mordre dans sa mâchoire, à l'exacte milieu de son arrête.
Ses crocs s'enfoncèrent sans difficulté dans la chaire, et plus encore. Elle sentit sa bouche se remplir du sang de l'homme-bête, mais il était tellement sombré qu'il n'eut pas même un recul, pas même un gémissement de douleur.
Quand elle se redressa, sa bouche était pourpre, et son visage à lui était marqué d'une morsure.
Ce n'était pas qu'une morsure; c'était une cicatrice.
Elle ne se refermerait pas. Jamais.
Elle eut un sourire malsain sur le visage, ce petit quelque chose de mauvais qui patine les gueules des diables.
Maintenant, il était à elle.
Il ne serait plus jamais l'esclave que de lui-même. Il ne serait plus jamais libre.
Elle eut un petit rire fou. Il comprendrait la douleur d'être l'esclave sans choisir, d'être l'attaché sans comprendre. Elle rattrapa sur le sol les quelques pétales qui subsistaient de la fleur de mana, et finalement s'allongea à une certaine distance de lui. Elle frissonna car il faisait froid, mais elle aurait préféré mourir de froid que de demander, que de le toucher.
Elle grimaça rien qu'à l'idée et se rappela qu'elle l'avait touché, avec ses lèvres.
Oui, mais ce n'était pas pareil. C'était pour son sang.
Condamner, oui... Mais pas toute seule...
Elle ferma les yeux, mais ne trouva pas le sommeil pendant de longues heures où son esprit, épuisé, s'épuisait encore plus à chasser Morphée du bout des doigts. L'intemporelle riait d'elle. Elle sombra, serrant contre son torse cette fleur qui était une promesse sans mots.
Ses lèvres étaient rouges et son teint pâle lui donnaient des airs de cadavre de jeune femme encore frais.
Pourtant, elle ne s'était jamais sentit aussi vivante que ce soir-là...
Je n'ai condamné perrrsonne. Nous étions de parr notrrre naissance condamner…
Tu ne le savais juste pas…
Il ne l'entendait pas, mais elle n'avait pas besoin d'être écouté pour parler.
Elle avait pris l'habitude de parler au vide, car il avait été longtemps son seul compagnon.
Elle soupira, et finalement une idée perça ses tempes.
Mais… Non… Quoth… Tu n'y penserais quand même pas ! Folle !
Elle eut un petit sourire en coin, rêveur. Un moment. Avant de se redresser et de venir attraper le visage de l'homme-bête. Elle le poussa du bout du doigt sur la droite, et finalement vient mordre dans sa mâchoire, à l'exacte milieu de son arrête.
Ses crocs s'enfoncèrent sans difficulté dans la chaire, et plus encore. Elle sentit sa bouche se remplir du sang de l'homme-bête, mais il était tellement sombré qu'il n'eut pas même un recul, pas même un gémissement de douleur.
Quand elle se redressa, sa bouche était pourpre, et son visage à lui était marqué d'une morsure.
Ce n'était pas qu'une morsure; c'était une cicatrice.
Elle ne se refermerait pas. Jamais.
Elle eut un sourire malsain sur le visage, ce petit quelque chose de mauvais qui patine les gueules des diables.
Maintenant, il était à elle.
Il ne serait plus jamais l'esclave que de lui-même. Il ne serait plus jamais libre.
Elle eut un petit rire fou. Il comprendrait la douleur d'être l'esclave sans choisir, d'être l'attaché sans comprendre. Elle rattrapa sur le sol les quelques pétales qui subsistaient de la fleur de mana, et finalement s'allongea à une certaine distance de lui. Elle frissonna car il faisait froid, mais elle aurait préféré mourir de froid que de demander, que de le toucher.
Elle grimaça rien qu'à l'idée et se rappela qu'elle l'avait touché, avec ses lèvres.
Oui, mais ce n'était pas pareil. C'était pour son sang.
Condamner, oui... Mais pas toute seule...
Elle ferma les yeux, mais ne trouva pas le sommeil pendant de longues heures où son esprit, épuisé, s'épuisait encore plus à chasser Morphée du bout des doigts. L'intemporelle riait d'elle. Elle sombra, serrant contre son torse cette fleur qui était une promesse sans mots.
Ses lèvres étaient rouges et son teint pâle lui donnaient des airs de cadavre de jeune femme encore frais.
Pourtant, elle ne s'était jamais sentit aussi vivante que ce soir-là...