04-12-2013, 23:37:03
Son air jusqu'alors moqueur se transforma coup sur coup en air amusé, boudeur, vexé puis enfin dubitatif. Qu'est-ce qui clochait avec elle, bon sang, pour qu'elle se fasse toujours avoir comme ça ? Elle jeta un regard furieux au sol puis finalement releva ses prunelles claires sur l'autre homme-bête. Elle avait perdu une manche mais il ne serait pas aisé à l'un ou l'autre d'obtenir tout à fait ce qu'ils voulaient, car ils étaient tous les deux de francs opposés, à la fois contradictoires et complémentaires.
Elle persifla de nouveau :
Ne pas m'en souvenirrr est une chose, en abuser en est une autrrre…
Son air dépité indiquait clairement que le jeu de l'autre homme-bête marchait.
Elle lui jeta un petit regard, malgré tout curieuse de savoir ce que cette caboche pouvait bien préparer. Elle avait subi pendant plus de dix ans les jeux drôles et moins drôles de Goupil, et n'était plus à son petit ersatz de sadisme devant elle se targuant d'être son futur cauchemar.
On n'était pas le cauchemar de Quoth. Elle l'était le plus souvent.
Elle l'écouta attentivement et pencha la tête, ne comprenant pas là où il voulait en venir. Ce qu'elle avait de plus lourd ? Et que diable avait-elle de lourd ?
Qu'est-ce que ça signifiait d'ailleurs, lourd ? Son bâton de buis ? Ses livres ? Les fleurs ?
La gemme de vie qui reposait, enfouie dans sa besace ? Pourquoi est-ce que diable elle se posait toutes ses questions comme si elle allait sagement l'écouter d'ailleurs ?!
Elle pinça les lèvres d'un air circonspect.
Elle eut un mouvement de recul en le voyant partir. C'était peut-être son totem qui la dirigeait, qui menait ses pas, mais elle ne put s'empêcher de faire un pas vers lui, puis deux, puis trois, et finalement de le suivre, un peu à la traîne pour sûr mais elle suivait ses pas.
Je n'te comprrends pas… Je… Qu'est-ce qui est lourrrd ? Pourrquoi je devrrais me débarrrrasser de tout ce que j'ai de lourrrd surr moi ? Et puis pourrrquoi tu parrs ?
Elle affichait une mine déconfite. Celui-la allait être plus pervers que Goupil, moins sadique peut-être, mais en tout cas bien plus compliqué à suivre.
Tu me rrréduis en esclave, mais tu me laisses fairrre ce que je veux ? Sois plus clairr, sois plus clairrr parce que… Parce que je ne vooââ pas du tout comment te tenirrr tête quand tu donnes des orrrdres parrreils !
Elle s'était finalement plantée, et n'avançait plus. Plus du tout. Il n'avait qu'à être plus clair aussi. Et elle… Elle moins sotte. Elle se rendait compte sur le moment qu'il avait fini par la rendre curieuse et comme une véritable pie elle avait suivi. Elle secoua la tête, levant les bras au ciel.
Oh, et puis zut ! Je n'suis pas ton esclave et je n'te doââ rrien ! Mourrrir ? Moi ? Pas demain.
Jamais. Et même si je meurrrs, qu'est-ce que je peux bien en avoirr à fairrre !
Elle tournait le dos et repartait finalement, sans rien avoir lâché, complètement perdue entre l'imbécile qui, si sot fut-il était fascinant, et son envie de rester intègre et surtout, loin de lui.
Il était dangereux, elle pouvait très bien le sentir.
Elle persifla de nouveau :
Ne pas m'en souvenirrr est une chose, en abuser en est une autrrre…
Son air dépité indiquait clairement que le jeu de l'autre homme-bête marchait.
Elle lui jeta un petit regard, malgré tout curieuse de savoir ce que cette caboche pouvait bien préparer. Elle avait subi pendant plus de dix ans les jeux drôles et moins drôles de Goupil, et n'était plus à son petit ersatz de sadisme devant elle se targuant d'être son futur cauchemar.
On n'était pas le cauchemar de Quoth. Elle l'était le plus souvent.
Elle l'écouta attentivement et pencha la tête, ne comprenant pas là où il voulait en venir. Ce qu'elle avait de plus lourd ? Et que diable avait-elle de lourd ?
Qu'est-ce que ça signifiait d'ailleurs, lourd ? Son bâton de buis ? Ses livres ? Les fleurs ?
La gemme de vie qui reposait, enfouie dans sa besace ? Pourquoi est-ce que diable elle se posait toutes ses questions comme si elle allait sagement l'écouter d'ailleurs ?!
Elle pinça les lèvres d'un air circonspect.
Elle eut un mouvement de recul en le voyant partir. C'était peut-être son totem qui la dirigeait, qui menait ses pas, mais elle ne put s'empêcher de faire un pas vers lui, puis deux, puis trois, et finalement de le suivre, un peu à la traîne pour sûr mais elle suivait ses pas.
Je n'te comprrends pas… Je… Qu'est-ce qui est lourrrd ? Pourrquoi je devrrais me débarrrrasser de tout ce que j'ai de lourrrd surr moi ? Et puis pourrrquoi tu parrs ?
Elle affichait une mine déconfite. Celui-la allait être plus pervers que Goupil, moins sadique peut-être, mais en tout cas bien plus compliqué à suivre.
Tu me rrréduis en esclave, mais tu me laisses fairrre ce que je veux ? Sois plus clairr, sois plus clairrr parce que… Parce que je ne vooââ pas du tout comment te tenirrr tête quand tu donnes des orrrdres parrreils !
Elle s'était finalement plantée, et n'avançait plus. Plus du tout. Il n'avait qu'à être plus clair aussi. Et elle… Elle moins sotte. Elle se rendait compte sur le moment qu'il avait fini par la rendre curieuse et comme une véritable pie elle avait suivi. Elle secoua la tête, levant les bras au ciel.
Oh, et puis zut ! Je n'suis pas ton esclave et je n'te doââ rrien ! Mourrrir ? Moi ? Pas demain.
Jamais. Et même si je meurrrs, qu'est-ce que je peux bien en avoirr à fairrre !
Elle tournait le dos et repartait finalement, sans rien avoir lâché, complètement perdue entre l'imbécile qui, si sot fut-il était fascinant, et son envie de rester intègre et surtout, loin de lui.
Il était dangereux, elle pouvait très bien le sentir.