03-12-2013, 21:50:27
Ils attendaient les derniers retardataires.
Ses compagnons et elle n'allaient plus tarder à partir.
Elle avait depuis longtemps fini de scruter la foule pour se plonger dans une léthargie contemplative, les yeux à demi-fermés, le regard fixe devant elle, détachée de ce monde, sans doute en train d'en arpenter un autre, connue d'elle seule.
Rien ne semblait pouvoir la sortir de cet état second. Ni le martèlement des sabots sur les pavés éclatants du temple, ni les échos de voix...
Et pourtant.
Une voix la sortie de sa torpeur.
Une voix féminine.
Ses yeux se posèrent sur celle qui avait prononcé ces paroles.
Elle l'examina quelques instants... Puis se dirigea d'un pas lent vers la centaure en question.
Se mettant en face d'elle, elle se mit à la dévisager sans agressivité cependant, avec des iris si clairs qu'on ignorait si elles vous fixaient vraiment ou regardaient ailleurs, et un regard qu'on qualifiait souvent de perturbant et de troublant, car indéchiffrable.
Elle resta ainsi quelques secondes, comme si elle cherchait ses mots… Pour enfin, remuer les lèvres, et dire d'une voix neutre mais néanmoins douce, poncutant et insistant sur chaque élément de la phrase comme s'ils avaient tous leur importance:
Je me nomme Opale.
Enchantée de vous connaître, Adraste. De Sid'Alteh. De Naël'Kaldora.
Elle ne rajouta rien mais ne bougea pas pour autant et restant immobile, continua de fixer la jeune femme, patiente, comme si elle attendait quelque chose.
Ses compagnons et elle n'allaient plus tarder à partir.
Elle avait depuis longtemps fini de scruter la foule pour se plonger dans une léthargie contemplative, les yeux à demi-fermés, le regard fixe devant elle, détachée de ce monde, sans doute en train d'en arpenter un autre, connue d'elle seule.
Rien ne semblait pouvoir la sortir de cet état second. Ni le martèlement des sabots sur les pavés éclatants du temple, ni les échos de voix...
Et pourtant.
Une voix la sortie de sa torpeur.
Une voix féminine.
Ses yeux se posèrent sur celle qui avait prononcé ces paroles.
Elle l'examina quelques instants... Puis se dirigea d'un pas lent vers la centaure en question.
Se mettant en face d'elle, elle se mit à la dévisager sans agressivité cependant, avec des iris si clairs qu'on ignorait si elles vous fixaient vraiment ou regardaient ailleurs, et un regard qu'on qualifiait souvent de perturbant et de troublant, car indéchiffrable.
Elle resta ainsi quelques secondes, comme si elle cherchait ses mots… Pour enfin, remuer les lèvres, et dire d'une voix neutre mais néanmoins douce, poncutant et insistant sur chaque élément de la phrase comme s'ils avaient tous leur importance:
Je me nomme Opale.
Enchantée de vous connaître, Adraste. De Sid'Alteh. De Naël'Kaldora.
Elle ne rajouta rien mais ne bougea pas pour autant et restant immobile, continua de fixer la jeune femme, patiente, comme si elle attendait quelque chose.