01-12-2013, 18:11:20
Elle roula des yeux. Avec ses grands mots, il ne l'étonnait ni ne la fascinait. Elle était libre penseur, et c'est pourquoi, dans vingt pour cent des cas, elle finissait par ne suivre que son instinct et c'était ce qui l'avait gardé en vie et entière jusqu'à maintenant. Elle haussa un sourcil, marchant derrière lui, en silence, jusqu'au moment où sa langue se délia :
« Ma face-de-limace vaut mieux que ton airrr de carotte avarrriée. Espèce de... roux. Moââ, on me dit que je suis jolie, alors que toââ... »
Les yeux rouges de la Corbic ne le lâchèrent pas, puis se détournèrent. En effet, Séléna risquait de grandement les disputer – lui pour ses habits, et elle pour la forme. En soit elle était sage la jolie Quoth, silencieuse, mais atrocement libre, et c'était bien ça le problème. Elle ne l'était pas. Avide de liberté et de grand espace, elle se confrontait toujours à ce mur, et ce mur s'appelait Famille Goupil. C'était peut-être la seule chose qui la rapprochait du Goupil qu'elle suivait, par devoir, par habitude surtout.
Elle attendit, l'observant, et dès le signe le suivit, docilement. Elle fit quelques pas rapides et sauta. Ses petits doigts serrèrent le foin alors qu'elle se laissait glisser aux côtés de Reinhard.
« Si ta mèrrre pense que tu n'es pas capable de te débrrrouillerr tout seul, ce n'est pas mon prrroblème. »
Un petit sourire moqueur s'étira sur les lèvres de la Corbic.
« D'ailleurrrs, sans moââ, la derrrnièrre foâ, le boucherr t'aurrrait coupé en deux. Et sans moâ, on aurrrait jamais rréussi à dénicherr la clé du grrenier… »
Elle marquait un point, comme toujours, mais il ne l'écouterait sans doute pas, comme toujours aussi.
Elle faisait danser ses jambes au-dessus du vide, regardant le paysage défilait. La journée était ensoleillée, aussi elle esquissa un petit sourire. Sa peau restait atrocement pâle, presque maladive, malgré les journées passaient à arpenter les forêts et les champs du coin.
« Une foâ que l'on aurrra vendu le couteau, qu'achèterrrons-nous ? Elle doit valoirr bien chèrrre, et il faudrrrait que son prix soaâ à la hauteurr de notrrre punition. »
Elle sembla réfléchir, et reprit rapidement :
« Achètes un cadeau à ta mèrrre. Elle ne te dirrra rrien pour ce soaârr, et le rreste de sucrrrerries. Si l'on rramène quoi que ce soit au manoaârr, Emmett se douterrra de quelque chose. »
Maline la Corbic, avait déjà maudit plus d'une fois Hobbes.
« Ma face-de-limace vaut mieux que ton airrr de carotte avarrriée. Espèce de... roux. Moââ, on me dit que je suis jolie, alors que toââ... »
Les yeux rouges de la Corbic ne le lâchèrent pas, puis se détournèrent. En effet, Séléna risquait de grandement les disputer – lui pour ses habits, et elle pour la forme. En soit elle était sage la jolie Quoth, silencieuse, mais atrocement libre, et c'était bien ça le problème. Elle ne l'était pas. Avide de liberté et de grand espace, elle se confrontait toujours à ce mur, et ce mur s'appelait Famille Goupil. C'était peut-être la seule chose qui la rapprochait du Goupil qu'elle suivait, par devoir, par habitude surtout.
Elle attendit, l'observant, et dès le signe le suivit, docilement. Elle fit quelques pas rapides et sauta. Ses petits doigts serrèrent le foin alors qu'elle se laissait glisser aux côtés de Reinhard.
« Si ta mèrrre pense que tu n'es pas capable de te débrrrouillerr tout seul, ce n'est pas mon prrroblème. »
Un petit sourire moqueur s'étira sur les lèvres de la Corbic.
« D'ailleurrrs, sans moââ, la derrrnièrre foâ, le boucherr t'aurrrait coupé en deux. Et sans moâ, on aurrrait jamais rréussi à dénicherr la clé du grrenier… »
Elle marquait un point, comme toujours, mais il ne l'écouterait sans doute pas, comme toujours aussi.
Elle faisait danser ses jambes au-dessus du vide, regardant le paysage défilait. La journée était ensoleillée, aussi elle esquissa un petit sourire. Sa peau restait atrocement pâle, presque maladive, malgré les journées passaient à arpenter les forêts et les champs du coin.
« Une foâ que l'on aurrra vendu le couteau, qu'achèterrrons-nous ? Elle doit valoirr bien chèrrre, et il faudrrrait que son prix soaâ à la hauteurr de notrrre punition. »
Elle sembla réfléchir, et reprit rapidement :
« Achètes un cadeau à ta mèrrre. Elle ne te dirrra rrien pour ce soaârr, et le rreste de sucrrrerries. Si l'on rramène quoi que ce soit au manoaârr, Emmett se douterrra de quelque chose. »
Maline la Corbic, avait déjà maudit plus d'une fois Hobbes.