29-01-2011, 02:22:11
Haden fut surpris de voir la jeune femme lâcher les assiettes lorsqu'il lui toucha la partie supérieure et charnue de la hanche. Les femmes qu'il côtoyait d'habitude semblaient plutôt apprécier ce genre de comportement de sa part. C'est donc avec un mélange de stupéfaction et d'amusement qu'il regarda la jeune femme s'enfuir.
L'elfe resta là un moment, à essayer de comprendre l'étrange réaction de celle qui l'avait recueilli.
Pourquoi lui était-elle venue en aide et l'avait-elle emmené chez elle si elle ne désirait rien en échange? Il lui avait pourtant semblé apercevoir cette lueur dans les yeux de la dame, signe qu'il ne lui était pas indifférent.
Haden finit cependant par hausser les épaules. Peut-être avait-il mal vu? Cela n'avait plus grande importance maintenant.
Il était repu, reposé et bien décidé à trouver une femme pour s'amuser un peu.
Il se rhabilla donc et sortit, ses bottes crissant sur les débris répandus sur le sol.
L'elfe ne croisa que peu de personnes en sortant du palais, mais toutes semblaient à la fois dégoutées par sa tenue et étonnées par sa présence. Il était visiblement peu commun que des roturiers se trouvent dans les appartements des nobles sans travail entre les mains.
- Hé! Vous, là bas, avec la cape noire.
Haden se retourna. Cinq gardes en arme s'approchaient de lui d'un air soupçonneux. Amusé, le jeune homme s'inclina très bas, un sourire aux lèvres, avant de s'élancer dans la direction opposée.
- Arrêtez-le! crièrent les gardes tout en se lançant à la poursuite d'Haden.
Le fuyard passa une porte, choisie au hasard dans sa course folle. Un grand escalier de marbre s'ouvrait devant lui, le hall principal en contrebas.
L'elfe dévala les marches quatre à quatre et sortit du palais, provoquant l'étonnement des gardes à la porte.
Quelques heures plus tard, Haden sortait d'une ruelle comme si de rien n'était, son capuchon sur la tête.
Il avait eu de la chance que les gardes, encombrés de leurs armures, ne le poursuivent longtemps à travers la ville.
Pendant sa fuite, Haden avait essayé de se rappeler où il avait laissé son cheval, sans y parvenir. Et voilà deux heures déjà qu'il écumait les rues à la recherche de son coursier, sans succès.
De retour dans la rue principale, Haden fut surpris par le spectacle qu'il y découvrit.
Devant ses yeux ébahis, des dizaines de marchands de divers horizons montaient des stands en bois, d'autres arrangeaient leurs marchandises, d'autres encore décoraient étals et rues...
Le marché! Le lendemain se tenait le grand marché d'Asteras, qui n'avait lieu qu'une fois par saison. Son cheval avait certainement dû gêner le passage d'un chariot et on avait déplacé la monture.
Comme d'habitude, un bureau de doléances avait été ouvert dans la ville à l'occasion du marché. Dans la foule générée par cet évènement, nombreux étaient les objets perdus et habiles étaient les voleurs. Si on avait déplacé son destrier, les responsables du bureau le sauraient forcément.
C'est donc avec cette idée en tête qu'Haden se rendit au bureau de doléances, situé près des portes de la ville.
Quand il arriva au bureau, la file d'attente était déjà longue, au point même de se prolonger en dehors du bâtiment. N'ayant aucune envie de faire la queue pendant des heures, le jeune elfe contourna la file et entra dans le bâtiment, provoquant l'indignation des personnes présentes.
- Suivant! fit une voix aigüe alors qu'Haden entrait dans la bâtisse.
Il en profita et, bousculant au passage la personne dont c'était le tour, s'avança jusqu'au comptoir.
- Excusez-moi, mais j'avais attaché mon cheval sur une place et...
- Monsieur, vous devez faire la queue, comme tout le monde. dit le responsable d'un ton cassant.
- Écoutez, mon cheval a...
- Non monsieur, c'est à vous d'écouter. Allez faire la file et attendez votre tour.
Haden soupira légèrement, sans quitter des yeux la tête de fouine du fonctionnaire qui le dévisageait avec un air hautain.
- Je veux simplement...
- Il suffit! Puisque vous ne voulez pas faire la file, je vais devoir vous demander de sortir.
Il fit alors un signe aux deux gardes derrière lui qui étaient jusqu'ici restés immobiles. Les hommes d'arme s'approchèrent alors, pointant leurs hallebardes vers le jeune elfe.
Haden n'eut même pas à dégainer son épée. Il se contenta de lever les mains et de prononcer rapidement quelques formules magiques.
Les deux gardes prirent feu quasi-instantanément. Poussant de grands cris, ils lâchèrent leurs armes et commencèrent à courir dans la pièce. L'un finit par se rouler au sol, essayant d'éteindre le brasier grandissant dont il était le centre, tandis que l'autre s'élançait au dehors, boutant inconsciemment le feu à tout ce qu'il touchait.
La foule, prise de panique, se dispersa en criant. Les gens couraient dans tous les sens, semblant avoir abandonné toute raison pour se joindre à la frénésie collective.
Le mage regarda la file disparaitre, puis reporta son attention sur le gratte-papier. Le fonctionnaire était toujours assis derrière son comptoir, légèrement tremblant. Son front était couvert de sueur et la terreur se lisait sur son visage.
Impassible, Haden plongea son regard dans celui du responsable et dit lentement, sur le ton de la menace :
- Je vous repose donc ma question : où se trouve mon cheval?
L'elfe resta là un moment, à essayer de comprendre l'étrange réaction de celle qui l'avait recueilli.
Pourquoi lui était-elle venue en aide et l'avait-elle emmené chez elle si elle ne désirait rien en échange? Il lui avait pourtant semblé apercevoir cette lueur dans les yeux de la dame, signe qu'il ne lui était pas indifférent.
Haden finit cependant par hausser les épaules. Peut-être avait-il mal vu? Cela n'avait plus grande importance maintenant.
Il était repu, reposé et bien décidé à trouver une femme pour s'amuser un peu.
Il se rhabilla donc et sortit, ses bottes crissant sur les débris répandus sur le sol.
L'elfe ne croisa que peu de personnes en sortant du palais, mais toutes semblaient à la fois dégoutées par sa tenue et étonnées par sa présence. Il était visiblement peu commun que des roturiers se trouvent dans les appartements des nobles sans travail entre les mains.
- Hé! Vous, là bas, avec la cape noire.
Haden se retourna. Cinq gardes en arme s'approchaient de lui d'un air soupçonneux. Amusé, le jeune homme s'inclina très bas, un sourire aux lèvres, avant de s'élancer dans la direction opposée.
- Arrêtez-le! crièrent les gardes tout en se lançant à la poursuite d'Haden.
Le fuyard passa une porte, choisie au hasard dans sa course folle. Un grand escalier de marbre s'ouvrait devant lui, le hall principal en contrebas.
L'elfe dévala les marches quatre à quatre et sortit du palais, provoquant l'étonnement des gardes à la porte.
Quelques heures plus tard, Haden sortait d'une ruelle comme si de rien n'était, son capuchon sur la tête.
Il avait eu de la chance que les gardes, encombrés de leurs armures, ne le poursuivent longtemps à travers la ville.
Pendant sa fuite, Haden avait essayé de se rappeler où il avait laissé son cheval, sans y parvenir. Et voilà deux heures déjà qu'il écumait les rues à la recherche de son coursier, sans succès.
De retour dans la rue principale, Haden fut surpris par le spectacle qu'il y découvrit.
Devant ses yeux ébahis, des dizaines de marchands de divers horizons montaient des stands en bois, d'autres arrangeaient leurs marchandises, d'autres encore décoraient étals et rues...
Le marché! Le lendemain se tenait le grand marché d'Asteras, qui n'avait lieu qu'une fois par saison. Son cheval avait certainement dû gêner le passage d'un chariot et on avait déplacé la monture.
Comme d'habitude, un bureau de doléances avait été ouvert dans la ville à l'occasion du marché. Dans la foule générée par cet évènement, nombreux étaient les objets perdus et habiles étaient les voleurs. Si on avait déplacé son destrier, les responsables du bureau le sauraient forcément.
C'est donc avec cette idée en tête qu'Haden se rendit au bureau de doléances, situé près des portes de la ville.
Quand il arriva au bureau, la file d'attente était déjà longue, au point même de se prolonger en dehors du bâtiment. N'ayant aucune envie de faire la queue pendant des heures, le jeune elfe contourna la file et entra dans le bâtiment, provoquant l'indignation des personnes présentes.
- Suivant! fit une voix aigüe alors qu'Haden entrait dans la bâtisse.
Il en profita et, bousculant au passage la personne dont c'était le tour, s'avança jusqu'au comptoir.
- Excusez-moi, mais j'avais attaché mon cheval sur une place et...
- Monsieur, vous devez faire la queue, comme tout le monde. dit le responsable d'un ton cassant.
- Écoutez, mon cheval a...
- Non monsieur, c'est à vous d'écouter. Allez faire la file et attendez votre tour.
Haden soupira légèrement, sans quitter des yeux la tête de fouine du fonctionnaire qui le dévisageait avec un air hautain.
- Je veux simplement...
- Il suffit! Puisque vous ne voulez pas faire la file, je vais devoir vous demander de sortir.
Il fit alors un signe aux deux gardes derrière lui qui étaient jusqu'ici restés immobiles. Les hommes d'arme s'approchèrent alors, pointant leurs hallebardes vers le jeune elfe.
Haden n'eut même pas à dégainer son épée. Il se contenta de lever les mains et de prononcer rapidement quelques formules magiques.
Les deux gardes prirent feu quasi-instantanément. Poussant de grands cris, ils lâchèrent leurs armes et commencèrent à courir dans la pièce. L'un finit par se rouler au sol, essayant d'éteindre le brasier grandissant dont il était le centre, tandis que l'autre s'élançait au dehors, boutant inconsciemment le feu à tout ce qu'il touchait.
La foule, prise de panique, se dispersa en criant. Les gens couraient dans tous les sens, semblant avoir abandonné toute raison pour se joindre à la frénésie collective.
Le mage regarda la file disparaitre, puis reporta son attention sur le gratte-papier. Le fonctionnaire était toujours assis derrière son comptoir, légèrement tremblant. Son front était couvert de sueur et la terreur se lisait sur son visage.
Impassible, Haden plongea son regard dans celui du responsable et dit lentement, sur le ton de la menace :
- Je vous repose donc ma question : où se trouve mon cheval?