12-01-2011, 11:43:34
Irkedask fut étonné d'entendre les mots qu'avait choisi Fragorn pour décrire son peuple.
Egocentriques, prétentieux, intolérants, vaniteux...
La diatribe de Fragorn laissait supposer que les qualités morales des elfes étaient effacées par leur vanité.
Et que les seules qualités appréciables étaient de l'ordre du physique : grands et magnifiques.
Au sein de son peuple, Irkedask avait souvent rencontré des nains dont il n'était pas fier mais pas plus que d'autres qui avaient suscité son admiration.
Quand bien même, il resterait fier de son peuple, de son histoire, des qualités, appréciables ou non, qui faisaient d'un nain un nain.
"Fragorn, compagnon, j'sais pas pourquoi t'penses ça d'ton peup', mais jusqu'à maint'nant j'ai rencontré deux elfes dans ma vie : Elhuine et toi. Aucun des deux n'm'a paru vaniteux, ni intolérant.
Si tu veux viv'en paix avec le monde, t'es obligé d'faire la paix avec ta prop'histoire.
Comme les nains, les elfes sont des bâtisseurs, des créateurs.
Z'ont construit des cités, des fort'resses, des armes et des armures.
'sont riches sur l'plan d'leur culture : légendes, chants, musique, cuisine, tissage, peintures...
J'crois pas qu'nos peup'puissent s'résumer à leurs instincts conquérants, à leurs bassesses vaniteuses, à leur goût du sang et de la guerre.
M'est avis qu'tu parles avec l'goût d'la colère, d'la rancune, d'la douleur dans la bouche.
Faut qu'tu t'rinces l'gosier l'ami, une rasade d'liqueur d'orties fraîches, paraît qu'c'est bon pour l'humeur, tiens !"
Irkedask, tout en sirotant sa liqueur en compagnie de Fragorn, contemplait les compagnons d'Ecridel, chacun occupé à la cueillette de plantes utiles, à fourbir ses armes, à réparer une pièce d'armure, à ramasser du bois ou remplir les outres d'eau fraîche.
Il entreprit une esquisse, sommaire, de la vue qu'il avait de ce moment, afin que dans le futur il puisse retrouver cette satisfaisante sensation : nains et elfes peuvent vivre en paix, c'est possible.
L'esquisse d'Irkedask
Il était fier d'être membre de ce groupe et satisfait de vivre cet instant.
L'imagination débordante d'Irkedask, toujours au travail, envisagea une seconde un impossible avenir :
J'me d'mande si un d'ces jours les compagnons d'Ecridel pourraient compter dans leurs rangs au moins un représentant d'chacun des peup'd'Ecridel.
Egocentriques, prétentieux, intolérants, vaniteux...
La diatribe de Fragorn laissait supposer que les qualités morales des elfes étaient effacées par leur vanité.
Et que les seules qualités appréciables étaient de l'ordre du physique : grands et magnifiques.
Au sein de son peuple, Irkedask avait souvent rencontré des nains dont il n'était pas fier mais pas plus que d'autres qui avaient suscité son admiration.
Quand bien même, il resterait fier de son peuple, de son histoire, des qualités, appréciables ou non, qui faisaient d'un nain un nain.
"Fragorn, compagnon, j'sais pas pourquoi t'penses ça d'ton peup', mais jusqu'à maint'nant j'ai rencontré deux elfes dans ma vie : Elhuine et toi. Aucun des deux n'm'a paru vaniteux, ni intolérant.
Si tu veux viv'en paix avec le monde, t'es obligé d'faire la paix avec ta prop'histoire.
Comme les nains, les elfes sont des bâtisseurs, des créateurs.
Z'ont construit des cités, des fort'resses, des armes et des armures.
'sont riches sur l'plan d'leur culture : légendes, chants, musique, cuisine, tissage, peintures...
J'crois pas qu'nos peup'puissent s'résumer à leurs instincts conquérants, à leurs bassesses vaniteuses, à leur goût du sang et de la guerre.
M'est avis qu'tu parles avec l'goût d'la colère, d'la rancune, d'la douleur dans la bouche.
Faut qu'tu t'rinces l'gosier l'ami, une rasade d'liqueur d'orties fraîches, paraît qu'c'est bon pour l'humeur, tiens !"
Irkedask, tout en sirotant sa liqueur en compagnie de Fragorn, contemplait les compagnons d'Ecridel, chacun occupé à la cueillette de plantes utiles, à fourbir ses armes, à réparer une pièce d'armure, à ramasser du bois ou remplir les outres d'eau fraîche.
Il entreprit une esquisse, sommaire, de la vue qu'il avait de ce moment, afin que dans le futur il puisse retrouver cette satisfaisante sensation : nains et elfes peuvent vivre en paix, c'est possible.
L'esquisse d'Irkedask
Il était fier d'être membre de ce groupe et satisfait de vivre cet instant.
L'imagination débordante d'Irkedask, toujours au travail, envisagea une seconde un impossible avenir :
J'me d'mande si un d'ces jours les compagnons d'Ecridel pourraient compter dans leurs rangs au moins un représentant d'chacun des peup'd'Ecridel.