13-09-2012, 10:13:37
Ezmaï Deltara, l'elfe aux yeux miroirs dont l'iris faisait la particularité était encore au front face aux Elendae, dans le sud d'Andoras.
Alors qu'elle senti bénie par Halista en voyant qu'aucune flèche, aucune lame ni même aucun sort ne tentaient de la blesser, autour d'elle tombait chaque jour un de ses vaillants et fiers camarades.
Certes, l'Elendae aussi subissait des pertes et le combat semblait tourner à l'avantage des sylvains mais une missive arriva au front qui changea tout.
Les Elendaes étaient de redoutables ennemis, cela ne faisait aucun doute. Mais peu de sylvains auraient pu penser que leur attaque suicide eut été une diversion. Fea Aldeon était maintenant menacée par d'autres Hauts-Elfes venus en renfort mais pourtant pas membre de la guilde contre qui ils livraient bataille.
Heureusement, d'après les informations qui leur parvenaient, les assaillants du nord n'étaient pas fort nombreux, du moins actuellement, et Fea n'était qu'à deux ou trois jours de marche si besoin en était. Certains des leurs étaient d'ailleurs déjà embusqués dans les bois sur place, prêts à en découdre. La garde de la ville avait certainement aussi été mise au courant d'une possible attaque imminente. La défense était donc bien assurée.
En revanche, que faisait le gouvernement? Certes l'armée n'était pas nécessaire mais pourquoi aucun de leurs dirigeants n'avait réagi? Il se passait pourtant quelque chose de clairement anormal...
D'abord les Holdars, ensuite les Elendae et maintenant l'attaque de Fea. Qu'allait-il suivre après sans que leur gouvernement ne bouge? Si le roi Orn s'était inquiété des combattants, Ezmaï n'en avait pas eut vent. A ses yeux il ne restait donc que deux possibilités.
Soit leur roi était bel et bien mou et faible comme certains le disaient, prêt à se faire écraser sans broncher mais elle se refusait d'y croire, gardant encore espoir dans la fierté de son peuple. La seconde solution envisagée était encore moins réjouissante. Et si le roi ne donnait pas de nouvelle car il ne le pouvait pas? Et s'il se passait quelque chose de grave à Mitriath?
Tout cela était inquiétant. Il fallait vite finir ce combat et se rendre au palais pour demander un entretien avec Orn.
Alors qu'elle senti bénie par Halista en voyant qu'aucune flèche, aucune lame ni même aucun sort ne tentaient de la blesser, autour d'elle tombait chaque jour un de ses vaillants et fiers camarades.
Certes, l'Elendae aussi subissait des pertes et le combat semblait tourner à l'avantage des sylvains mais une missive arriva au front qui changea tout.
Les Elendaes étaient de redoutables ennemis, cela ne faisait aucun doute. Mais peu de sylvains auraient pu penser que leur attaque suicide eut été une diversion. Fea Aldeon était maintenant menacée par d'autres Hauts-Elfes venus en renfort mais pourtant pas membre de la guilde contre qui ils livraient bataille.
Heureusement, d'après les informations qui leur parvenaient, les assaillants du nord n'étaient pas fort nombreux, du moins actuellement, et Fea n'était qu'à deux ou trois jours de marche si besoin en était. Certains des leurs étaient d'ailleurs déjà embusqués dans les bois sur place, prêts à en découdre. La garde de la ville avait certainement aussi été mise au courant d'une possible attaque imminente. La défense était donc bien assurée.
En revanche, que faisait le gouvernement? Certes l'armée n'était pas nécessaire mais pourquoi aucun de leurs dirigeants n'avait réagi? Il se passait pourtant quelque chose de clairement anormal...
D'abord les Holdars, ensuite les Elendae et maintenant l'attaque de Fea. Qu'allait-il suivre après sans que leur gouvernement ne bouge? Si le roi Orn s'était inquiété des combattants, Ezmaï n'en avait pas eut vent. A ses yeux il ne restait donc que deux possibilités.
Soit leur roi était bel et bien mou et faible comme certains le disaient, prêt à se faire écraser sans broncher mais elle se refusait d'y croire, gardant encore espoir dans la fierté de son peuple. La seconde solution envisagée était encore moins réjouissante. Et si le roi ne donnait pas de nouvelle car il ne le pouvait pas? Et s'il se passait quelque chose de grave à Mitriath?
Tout cela était inquiétant. Il fallait vite finir ce combat et se rendre au palais pour demander un entretien avec Orn.