26-07-2012, 00:37:09
Darek aimait le feu, c'était un élément brutal, cruel mais aussi passionnant et beau. En cela, le tableau qui s'offrait aux yeux du nain était magnifique. Les chaumières elfiques aux toitures dorées et à la charpente lumineuse qui était dévorées peu à peu par les flammes offrait un spectacle digne d'un Thain. La scène était enivrante et captivante. Les débris noircis des habitations retombant sur le sol dallé de la ville semblait épousé le nuage de fumée qui recouvrait désormais le village. Le contraste avec la lumière du brasier était saisissant. Pourtant très peu fantasque d'habitude, le gardien laissa la poésie de l'instant l'envahir. Les sabres de lumières qui transperçait sans pitié le sabre se transformait en un combat du bien contre le mal dans les yeux ébahi du nain. Les cris d'effrois mêlé à ceux de guerre se transformait en une douce symphonie à ses oreilles. L'expédition naine avait été comme une éruption, innarretable, sortis des profondeurs de la terre, se muant en flammes pour ravager la village elfique...
Un jour, son instructeur lui avait parlé de la"plénitude du guerrier", celle qui sépare les vrais guerriers des guignols avec une hache, un moment particulier qui fait oublier toute douleur, toute peur et qui donne accès à des ressources physiques insoupçonnés par l'individu, un moment où le guerrier sait qu'il est à sa place, au cœur du combat. Certains individus comme les bersekers y arrivait par des voies détournées à base de mutilations et de breuvages druidiques mais la plupart des nains mourrait sans connaître cet état d'épanouissement. Darek en était sûr, un bref instant, au milieu de la ville en flamme, il venait de l'effleurer.
Ramené à la raison par un coup sans conséquence de la part d'un maitre-lame, Darek se remit dans le bain du combat en voyant arriver les premiers représentant de l'armée régulière. La moitié Ouest de Tilador était encore debout et l'incendie ne se propagerait surement pas jusque là malgré les efforts nains et centaures, la gourmandise est un vilain défaut et il ne serait pas sage de prolonger la fête trop tard, le message était passé, c'était tout ce qui compte. Il fallait admettre que pour le moment tout avait été bien trop facile, le nain s'était imaginé que l'arrogance dont fessait preuve l'Elendae était proportionnelle à leur capacités, leur puissance et leur bravoure. Il avait poussé leurs prétentions territoriales de leur empire jusqu'aux portes de Kromgar mais était incapable d'arrêter un raid nain qui s'attaquait aux racines de leur nation. Au fond, cela avait toujours été le problème des elfes à sa connaissance, il étaient habiles pour donner le coup d'épée mais hésitant et faible lorsqu'il s'agissait de brandir le bouclier.
Darek fixa l'officier elfe, apparemment blessé par ce qui semblait être une buche enflammée sortis d'un chariot:
Eh toi! en le pointant avec sa hache
Dis à tes chefs d'envoyer la note pour les dommages causés ici à nos chers amis de l'Elendae.
Je suis sûr qu'ils sont de nature charitables et prêt à accepter les conséquences de leur actes.
Car on ne récolte que ce qu'on sème n'est ce pas?
Maintenant, l'heure était au retour à Karad, l'air se fessait de plus en plus irrespirable, même pour les nains qui étaient plus près du sol que les hauts elfe. En bon gardien, Darek se devait de fermer la marche pour protéger ses camarades, il se plaça donc en face du groupe de soldats elfes, prêt à subir leur courroux.
Un jour, son instructeur lui avait parlé de la"plénitude du guerrier", celle qui sépare les vrais guerriers des guignols avec une hache, un moment particulier qui fait oublier toute douleur, toute peur et qui donne accès à des ressources physiques insoupçonnés par l'individu, un moment où le guerrier sait qu'il est à sa place, au cœur du combat. Certains individus comme les bersekers y arrivait par des voies détournées à base de mutilations et de breuvages druidiques mais la plupart des nains mourrait sans connaître cet état d'épanouissement. Darek en était sûr, un bref instant, au milieu de la ville en flamme, il venait de l'effleurer.
Ramené à la raison par un coup sans conséquence de la part d'un maitre-lame, Darek se remit dans le bain du combat en voyant arriver les premiers représentant de l'armée régulière. La moitié Ouest de Tilador était encore debout et l'incendie ne se propagerait surement pas jusque là malgré les efforts nains et centaures, la gourmandise est un vilain défaut et il ne serait pas sage de prolonger la fête trop tard, le message était passé, c'était tout ce qui compte. Il fallait admettre que pour le moment tout avait été bien trop facile, le nain s'était imaginé que l'arrogance dont fessait preuve l'Elendae était proportionnelle à leur capacités, leur puissance et leur bravoure. Il avait poussé leurs prétentions territoriales de leur empire jusqu'aux portes de Kromgar mais était incapable d'arrêter un raid nain qui s'attaquait aux racines de leur nation. Au fond, cela avait toujours été le problème des elfes à sa connaissance, il étaient habiles pour donner le coup d'épée mais hésitant et faible lorsqu'il s'agissait de brandir le bouclier.
Darek fixa l'officier elfe, apparemment blessé par ce qui semblait être une buche enflammée sortis d'un chariot:
Eh toi! en le pointant avec sa hache
Dis à tes chefs d'envoyer la note pour les dommages causés ici à nos chers amis de l'Elendae.
Je suis sûr qu'ils sont de nature charitables et prêt à accepter les conséquences de leur actes.
Car on ne récolte que ce qu'on sème n'est ce pas?
Maintenant, l'heure était au retour à Karad, l'air se fessait de plus en plus irrespirable, même pour les nains qui étaient plus près du sol que les hauts elfe. En bon gardien, Darek se devait de fermer la marche pour protéger ses camarades, il se plaça donc en face du groupe de soldats elfes, prêt à subir leur courroux.