Un peu de douceur dans ce monde de brutes
#2
Tuisto s'assit sur un rocher. Mimir fût bien aise de remarquer que son frère voulait gagner du temps en cherchant une position confortable, elle savait très bien que son ainé n'était pas du genre douillet. Puis elle tendit l'oreille, masquant autant que possible la gêne que provoquait cette situation.

- Dès que Heimda m'a dit que nous ne serions pas seuls pour aller à la table des géants, j'ai su que ce serait le prémisse d'un grand chambardement… Je n'ai rien contre les filles de ta guilde, mais ce sont de sacrées canons tout de même !

- Les voies de Thana sont impénétrables, elles n'ont fait que suivre le destin que notre déesse nous a tracé !

- Quoi qu'il en soit, tu me connais, je suis parti devant pour sécuriser leurs destinations…

Mimir dissimula son sourire pour que Tuisto ne soupçonne pas que sa sœur avait très bien compris les motivations réelles.

- Une fois la quête de la table résolue, nous sommes rentrés ensemble Grimilda et moi… Evidemment, je ne me suis pas laissé intimider, donc je suis parti en éclaireur !

- Evidemment, tu as toujours eu le courage d'affronter seul les plus grands dangers…

- En chemin nous sommes tombés sur un filon de mithril au milieu de la neige. J'y suis arrivé en premier, je l'ai appelé pour qu'elle m'aide. Elle a accouru comme une folle à ma rencontre, ha, tu l'aurais vue !

Leurs éclats de rires atteignirent le campement non loin d'eux, tous tournèrent la tête dans leur direction. Puis Tuisto garda un instant de silence avant de reprendre.

- C'est à cet instant que mon cœur à basculé. En la voyant arriver, le regard illuminé par la perspective qui l'attendait. La réverbération de la neige illuminait son visage, sublimait ses traits si doux… J'ai crue voir une fleur arriver, aussi lumineuse que le métal que nous convoitions. A cet instant, j'aurais tout donné pour qu'elle me regarde comme elle regardait ce précieux métal…

- Waouh ! C'est en te battant avec Tyr que t'es devenue aussi romantique ?

Tuisto grommela en se renfrognant, Mimir lui mit la main sur l'épaule.

- Depuis cette histoire, je lui offre des fleurs de temps en temps, pour la revoir tel cet instant précieux que nous avons eu ensemble. J'aime la voir ainsi. Elle me manque aussi, Tu crois que j'chuis malade ?

- Non Tuisto, je crois qu't'es amoureux…
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