23-07-2012, 20:23:56
Tombée au combat sous le coup de quatre elfes, Mimir avait ouvert les yeux et avait vu les visages ridés des prêtres du temple de Karad.
-Non, NON! Je n'ai pas pu tomber si tôt! Il faut que j'y retourne! Mais à peine eut-elle fait un geste qu'elle sentit sa tête tourner et son corps s'affaisser.
A son réveil, un des prêtres lui expliqua qu'il lui faudrait encore un peu de temps pour se rétablir des blessures qui avaient failli lui coûter la vie. Il lui fit quelques soins et, sous son insistance, la laissa repartir du temple, à condition qu'elle n'aille pas bien loin au cas où elle aurait besoin d'autres soins.
Mimir se rhabilla, reprit ses armes et décida de partir à la recherche de Tuisto qui était tombé un peu avant elle, et qui devait se soigner à l'auberge, à coups de bière.
De toute façon, il n'y avait que ça à faire, boire de la bière, en attendant d'aller mieux. Alors, autant passer un bon moment.
Arrivée à l'auberge, friande de ragots, elle s'enquit des dernières rumeurs qui circulaient en ville. Il y avait peu de nouvelles, mais elle apprit que Ruihn l'avait vengée et était lui aussi tombé au combat.
Bon, pour l'instant, les nouvelles n'étaient pas si mauvaises que ça. Mais la ville était en ébullition, parce qu'apparemment un courrier elfique était arrivé le jour même au palais. Et tout le monde n'avait qu'une hantise, que ce fût une déclaration de guerre ou quelque chose du genre.
Mimir, buvant sa bière, regarda la clientèle ici présente. Il n'y avait que quelques villageois, donc elle comprenait très bien que le fait qu'une guerre officielle soit déclarée leur fasse peur. Mimir, elle, savait depuis longtemps que les routes d'Ecridel n'étaient plus sûres. Et que, les elfes, avaient commencé la guerre depuis un bon moment.
Que ce soit lorsqu'ils avaient laissé Nahgoth et ses démonistes et qu'ils avaient essayé d'étouffer ça, médiocrement en plus.
Que ce soit lorsqu'ils avaient envoyé leur insultant petit traité de Géopolitique en Ecridel.
Que ce soit lorsqu'ils avaient fait une misérable tentative d'attaque de Kromgar.
Que ce soit lorsque le Thain avait fait commerce avec eux et, que malgré le pacte de non-agression pendant la transaction, des nains tombent aussi.
Oui, si la guerre n'était pas déclarée officiellement, ils avaient quand même mérité une bonne réponse à toutes leurs actions. La réponse que Mimir et ses compagnons d'armes avaient trouvé était peut-être un peu brutale, mais ça leur ressemblait tellement de foncer dans le tas une fois qu'ils avaient été irrités.
Elle essayait d'imaginer ce que ce courrier pouvait contenir, et elle se dit qu'ils allaient sûrement dire quelque chose du genre "bouh les vilains nains, ils ont été méchants avec nous, alors que nous on est des gentils, alors ne vous étonnez pas si on devient méchants". Elle sourit intérieurement en se disant que ces longues jambes avaient décidément une vision bien manichéenne du monde, et ce toujours à leur avantage, et que ça finirait un jour par se retourner contre eux.
Elle espérait tout de même que le Thain ne soit pas trop contrarié par ce courrier elfique, qui n'était sans doute pas le courrier du coeur.
Elle reprit ses esprits. Les piliers de comptoir à côté d'elle étaient toujours en train de tergiverser sur le contenu de ce que portait le messager aux longues jambes. Elle s'adressa à eux:
- Vous croyez qu'les centaures ont aussi reçu un charmant billet d'Asteras?
Ils la regardèrent d'un oeil torve. Elle finit sa dernière gorgée, posa la choppe bruyamment sur le comptoir.
- Tavernier, c'est ma tournée, ressers donc tout l'monde!
Elle arrêta de réfléchir, il était temps de reprendre ses forces et se reposer un peu. Et rien de tel qu'une bonne bière pour cela.
-Non, NON! Je n'ai pas pu tomber si tôt! Il faut que j'y retourne! Mais à peine eut-elle fait un geste qu'elle sentit sa tête tourner et son corps s'affaisser.
A son réveil, un des prêtres lui expliqua qu'il lui faudrait encore un peu de temps pour se rétablir des blessures qui avaient failli lui coûter la vie. Il lui fit quelques soins et, sous son insistance, la laissa repartir du temple, à condition qu'elle n'aille pas bien loin au cas où elle aurait besoin d'autres soins.
Mimir se rhabilla, reprit ses armes et décida de partir à la recherche de Tuisto qui était tombé un peu avant elle, et qui devait se soigner à l'auberge, à coups de bière.
De toute façon, il n'y avait que ça à faire, boire de la bière, en attendant d'aller mieux. Alors, autant passer un bon moment.
Arrivée à l'auberge, friande de ragots, elle s'enquit des dernières rumeurs qui circulaient en ville. Il y avait peu de nouvelles, mais elle apprit que Ruihn l'avait vengée et était lui aussi tombé au combat.
Bon, pour l'instant, les nouvelles n'étaient pas si mauvaises que ça. Mais la ville était en ébullition, parce qu'apparemment un courrier elfique était arrivé le jour même au palais. Et tout le monde n'avait qu'une hantise, que ce fût une déclaration de guerre ou quelque chose du genre.
Mimir, buvant sa bière, regarda la clientèle ici présente. Il n'y avait que quelques villageois, donc elle comprenait très bien que le fait qu'une guerre officielle soit déclarée leur fasse peur. Mimir, elle, savait depuis longtemps que les routes d'Ecridel n'étaient plus sûres. Et que, les elfes, avaient commencé la guerre depuis un bon moment.
Que ce soit lorsqu'ils avaient laissé Nahgoth et ses démonistes et qu'ils avaient essayé d'étouffer ça, médiocrement en plus.
Que ce soit lorsqu'ils avaient envoyé leur insultant petit traité de Géopolitique en Ecridel.
Que ce soit lorsqu'ils avaient fait une misérable tentative d'attaque de Kromgar.
Que ce soit lorsque le Thain avait fait commerce avec eux et, que malgré le pacte de non-agression pendant la transaction, des nains tombent aussi.
Oui, si la guerre n'était pas déclarée officiellement, ils avaient quand même mérité une bonne réponse à toutes leurs actions. La réponse que Mimir et ses compagnons d'armes avaient trouvé était peut-être un peu brutale, mais ça leur ressemblait tellement de foncer dans le tas une fois qu'ils avaient été irrités.
Elle essayait d'imaginer ce que ce courrier pouvait contenir, et elle se dit qu'ils allaient sûrement dire quelque chose du genre "bouh les vilains nains, ils ont été méchants avec nous, alors que nous on est des gentils, alors ne vous étonnez pas si on devient méchants". Elle sourit intérieurement en se disant que ces longues jambes avaient décidément une vision bien manichéenne du monde, et ce toujours à leur avantage, et que ça finirait un jour par se retourner contre eux.
Elle espérait tout de même que le Thain ne soit pas trop contrarié par ce courrier elfique, qui n'était sans doute pas le courrier du coeur.
Elle reprit ses esprits. Les piliers de comptoir à côté d'elle étaient toujours en train de tergiverser sur le contenu de ce que portait le messager aux longues jambes. Elle s'adressa à eux:
- Vous croyez qu'les centaures ont aussi reçu un charmant billet d'Asteras?
Ils la regardèrent d'un oeil torve. Elle finit sa dernière gorgée, posa la choppe bruyamment sur le comptoir.
- Tavernier, c'est ma tournée, ressers donc tout l'monde!
Elle arrêta de réfléchir, il était temps de reprendre ses forces et se reposer un peu. Et rien de tel qu'une bonne bière pour cela.