17-12-2010, 22:24:08
Fragorn regarda avec attention Zohran lorsque celui-ci donna sa réponse... Comme l'elfe s'en doutait, l'autorisation relevait du Thaïn; soit, il attendrait! Cela lui importait peu. D'un autre côté, cela lui faisait un pincement au cœur de se séparer de Gwendolwenn et d'Elhuine. Même si il n'était pas très proche d'elles, c'était la première fois depuis des années qu'il avait entreprit un voyage avec d'autres individus: la solitude avait été son lot durant une longue période. C'est pourquoi, lorsque Elhuine annonça qu'elle partirait avec son amie, et que cette dernière fit ses adieux, Fragorn se leva immédiatement et accepta les hommages avec honneur. Mais il ne savait trop que faire: un instant, l'idée de prendre l'elfe dans ses bras lui traversa l'esprit... Idée bien étrange, et l'elfe sombre en fut lui même étonnée! Finalement, après un moment de silence durant lequel il se sentit particulièrement stupide et maladroit, il ouvrit la bouche:
"Eh bien, Gwendolwenn Cyrmaël, ici se séparent nos chemins... Pour le moment. Sachez que je parle peu de ma personne, mais je voudrais vous dire que je suis un être très solitaire depuis longtemps. Ce voyage en compagnie de vous deux m'a sans doute fait du bien. Je le pense sincèrement. Puisse les Vents vous être favorable, et vous mener là où votre destin vous appelle. Moi, je dois rester ici. Je ne saurais vous dire pourquoi, mais j'ai le sentiment que j'ai quelque chose à trouver dans cette cité.
Vous avez l'esprit clair et le cœur pur, et une elfe telle que vous doit nécessairement être sous la protection de Fryelund. J'espère que vous parviendrez à briser la malédiction de ce fou. Nous nous reverrons, soyez en sûre! Que ce soit à Asteras ou n'importe où en Ecridel! Je ne vous oublierais pas! Sirial, Fryelund Nimaïr!"
"Eh bien, Gwendolwenn Cyrmaël, ici se séparent nos chemins... Pour le moment. Sachez que je parle peu de ma personne, mais je voudrais vous dire que je suis un être très solitaire depuis longtemps. Ce voyage en compagnie de vous deux m'a sans doute fait du bien. Je le pense sincèrement. Puisse les Vents vous être favorable, et vous mener là où votre destin vous appelle. Moi, je dois rester ici. Je ne saurais vous dire pourquoi, mais j'ai le sentiment que j'ai quelque chose à trouver dans cette cité.
Vous avez l'esprit clair et le cœur pur, et une elfe telle que vous doit nécessairement être sous la protection de Fryelund. J'espère que vous parviendrez à briser la malédiction de ce fou. Nous nous reverrons, soyez en sûre! Que ce soit à Asteras ou n'importe où en Ecridel! Je ne vous oublierais pas! Sirial, Fryelund Nimaïr!"