Peuples d'Ecridel
#13
Mimir avait repris ses haches en main et la marche dans le sinistre couloir. Elle était lasse de cette guerre qui ne menait à rien, de ces escarmouches et combats qui étaient loin d'être honorables, taper, courir, fuir et recommencer.
Elle voulait sortir de là et rentrer à la maison, prendre un peu de repos et trouver réponses à ses questions.

C'est à ce moment-là qu'elle entendit l'appel d'Anialir. Mimir n'était pas contre un cessez-le-feu, afin que tout le monde puisse se concentrer à nouveau à la lutte contre les démons. Toutefois, il était hors de question de livrer quiconque à qui que ce soit, tous étaient coupables d'exactions et cela avait commencé bien avant l'entrée dans les souterrains.

Mais avant que quiconque ait pu répondre, un bruit se propageait déjà dans les couloirs. Tuisto se retourna vers sa soeur:

Ma soeur, mon jumeau Tyr est tombé au combat, tué par les sorts d'Anialir et les coups de Novy.

Mimir s'en retrouva fort abattue. Décidément, elle ne comprendrait jamais ce peuple. Tout d'abord, l'Elendaë qui avait frappé Tuisto dans son dos, sans sommation, en territoire neutre, quel courage! Ensuite, le peuple haut-elfe qui avait vendu cette guilde contre une paix dans ces souterrains, qui finalement n'avait pas tenu. Et maintenant une proposition de cessez-le-feu suivie d'un meutre.

Vous parlez d'justice! Vous proposez un cessez-le-feu et achevez l'un des nôtres! Arrêtez donc de courir et v'nez au moins vous battr' fièrement! Vous êtes bien orgueilleux mais en r'vanche, z'avez aucune fierté!

Mimir se dit qu'il était temps d'arrêter les frais. La compagnie d'un orc était sans doute plus plaisante que celle d'un haut-elfe.
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