Avis aux peuplades d'Ecridel
#37
Erevan commençait à en avoir assez d'entendre insultes et piaillements incessants depuis son arrivée dans la forge.
Les nains braillaient et frappaient, et les hauts-elfes braillaient tout aussi fort en réponse. N'avaient-ils donc aucun sens des priorités ? Étaient-ils donc stupides au point de laisser Nahgoth disparaître définitivement à cause de leurs querelles ?

Un peu excédé par l'attitude de tous, il prit la parole :

- Cessez un peu de vous disputer comme des enfants, je vous en prie.
Bien que je comprennes le ressenti des Nains et aussi celui de mes cousins d'Asteras, je vous demande de bien vouloir arrêter de vous quereller pour l'instant.

Nous pouvons encore rattraper ce mage fou si nous nous dépêchons, mais toute l'énergie que vous dépensez en coups et en cris est autant de chances supplémentaires que vous accordez à Nahgoth de nous échapper.
Au lieux de perdre espoir et de commencer à chercher des responsables, nous devrions d'abord tâcher de réparer l'erreur qui a été commise. Une fois cela fait et Nahgoth renvoyé à son dieu avec ses travaux malsains, vous pourrez toujours demander des comptes aux hauts-elfes.

Vous dites que votre souverain sous la montagne vous a donné une mission concernant Nahgoth. N'êtes-vous pas en train de la mettre un peu plus en péril en frappant des elfes affaiblis plutôt qu'en poursuivant votre objectif ?
Cette querelle stupide tombe au plus mauvais moment, et met en danger Écridel tout entier.

Aussi, je vous demande pour l'instant de mettre votre griefs de coté et de coopérer pour rattraper ce vieux fou et l'exécuter, sans aucune forme de procès cette fois.
Vous pourrez toujours régler vos comptes plus tard.


Espérant que ses paroles trouveraient encore quelque sagesse pour être entendues, Erevan repris sa course dans les couloirs souterrains, à la poursuite de Nahgoth et de ses travaux impies.
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