22-04-2012, 10:34:45
Le Loup :
Citation :Je vous remercie pour votre aide et pour la façon dont votre peuple a préservé le corps de nos morts en attendant que nous venions les chercher.Alneor Alda Maika :
J'aurais souhaité vous accompagner à Mitriath afin de remercier votre Roi au nom de mon peuple.
Il y a suffisamment de monde, dorénavant, pour raccompagner les corps en toute sécurité.
Mais je pourrait comprendre que vous ne souhaitiez pas que je me déplace sur vos terres malgré le peu de danger que je représente.
Ma visite chez votre Roi pourrait aider à apaiser les tenions entre nos deux peuples.
Laissez moi aller avec vous, s'il vous plaît
Sans grand espoir, Le Loup venait de faire une dernière tentative pour être invité à pénétrer dans le territoire des Elfes en y étant invité et, donc, de ne pas entrer clandestinement.
Ses paroles étaient totalement le reflet de ce qu'il pensait et l'Elfe ne pourrait que le sentir : il avait apprécié ce peuple dès la première rencontre et souhaitait mieux le découvrir. Bien sûr, chez les Elfes comme chez les Centaures, tous les représentants n'étaient pas recommandables mais il avait bien senti qu'il manquait peu de choses pour amener la paix entre les deux peuples. S'il pouvait, ne serait ce qu'avoir une chance de participer à ce rapprochement, il ne fallait pas hésiter.
Qui plus est, cela lui permettrait de remplir la mission confiée par le Roi. Pour Le Loup, il n'y avait pas incompatibilité entre les deux choses :
Il voulait réellement la paix, voire l'amitié, entre les deux peuple,
La mission du Roi ne se révèlerait utile qu'en cas de guerre, et, dans ce cas, Le Loup donnerait sa vie pour son peuple. Mais, en attendant, il fallait tout faire pour éviter un conflit. Et la meilleure façon d'arriver au conflit était d'entrer clandestinement chez les Elfes, chose qu'il s'apprêtait à faire si la prêtresse ne l'invitait pas à la suivre (il ne pouvait pas aller à l'encontre d'une demande de son souverain).
Citation :Durant les courts moments qu'ils avaient vécus ensemble, leur réaction face aux empilements de corps, quelles expressions leurs visages reflétaient à la vue du cimetière sylvain, quel respect ils avaient montré aux morts, elle avait pu lire jusqu'à leur âme. Si la politique n'était pas son fort, elle savait cependant découvrir la vraie nature des individus, qu'ils soient enfants de la forêt ou de la lune. Et, si deux d'entre eux semblaient rongés par un désir de vengeance, bien compréhensible en soi, les siens ne réagissaient-ils pas exactement de la même manière face à l'hostilité centaure, ce dernier semblait, lui, connaître la vraie valeur de la paix.Le Loup :
N'est-ce pas ce qu'on lui avait dit ? Favoriser la paix ?
Citation :Vous ne devez leur donner aucun prétexte de justifier leur hostilité, Votre mission, à vous, c'est la paix. D'autres ont mission de protéger nos terres, ce ne sera pas ici votre affaire.Bien entendu, il s'agissait plus clairement de les éloigner le plus vite possible sans faire d'histoire, mais, les mots sont les mots, si sa mission était la paix, elle allait écouter son coeur, et non la crainte d'une possible, voir très probable, colère royale.
Elle lui répondit donc, d'une traite, comme pour atténuer l'importance de sa décision :
Citation :Très bien, centaure, accompagnez-moi à Mitriath.
Citation :Je vous remercie de la confiance que vous me portez, je ne vous décevrais pas.Le Loup :
Laissez mois, s'il vous plait, quelques instants pour dire au revoir à mas amis et je vous suis.
Le Loup n'en revenait pas : il allait peut être pouvoir aider à forger une paix qui lui tenait tant à cœur.
Citation :"Nous pouvons y aller à présent. Merci de m'avoir attendu. Longeons nous la rivière ?"Le Loup :
Le Loup était excité à l'idée de découvrir ce peuple, sa capitale et, surtout, d'avoir peut être la chance de pouvoir s'adresser à son Roi.
Mais le chemin risquait d'être long et dangereux. Heureusement que la Servante d'Halista l'accompagnait, il ne souhaitait pas vraiment être transpercé par les flèches des gardes Elfes.
Citation :Ils étaient partis le long de la rivière.
Une fois loin de ses amis Le Loup eut un léger serrement de cœur : il était seul à présent.
La prêtresse lui demande de rester derrière elle. Craignait elle un danger ?
Le Loup comprit ce qu'elle redoutait lorsqu'elle s'adressa à quelqu'un que Le Loup ne voyait pas. Ne parlant pas la langue des Elfes, il ne comprit pas ce qui se disait mais, ce qu'il comprit, c'est que le territoire des Sylvains était gardé et que ces êtres savaient très bien se cacher : malgré son habitudes des bois, Le Loup ne voyait pas à qui parlait la prêtresse.
C'était pour le protéger, lui, qu'elle lui avait demandé de rester derrière.
La prudence était de mise, il ne pouvait compter sur aucune aide.