13-03-2012, 19:24:19
Il suffit, cria la voix imposante de Démoléon. Cessez de vous exciter comme des étalons en rut.
Le capitaine de la garde parcourut la foule à pas mesurés, la masse d'Aletheria posée sur l'épaule. Un regard noir survolant les centaures, aussi bien ceux qui prônaient la guerre que ceux qui ne voulaient pas se battre.
Il y a bien eu un vol d'un de nos livres, par un elfe, de surcroît de la délégation. Nous avons eu des contacts avec les autorités de Mitriath. Le livre nous a été rendu prestement mais, pour le moment, nous ne connaissons pas le nom du voleur. Mitriath doit la connaître et a décidé de s'occuper elle-même de ce dissident. Qu'en feront-ils ? Je ne le sais pas plus que vous.
Puis se rapprochant d'Arteo, les mâchoires crispées.
Vos allusions sont tout simplement stupides. Les autorités savaient ce qu'elles avaient à faire et ont surveillé du mieux qu'elles pouvaient le savoir de notre peuple. Cependant, nous ne sommes sûrement pas encore assez habitués aux cabrioles que peuvent réaliser ces elfes et il est aisé de voler un manuscrit lorsque l'agitation règne dans la capitale, comme lorsque le bûcheron a décidé de se venger. Et de toute manière, il faudrait des années avant qu'un elfe puisse simplement espérer comprendre les subtilités de notre magie.
S'écartant du Pal'Omi de l'irih Aletheria, il haussa la voix pour être entendu de tous.
Cette action est le fait d'un seul Elfe Sylvain. Il faut reconnaitre qu'ils sont particulièrement doués dans la fourberie et l'absence d'honneur mais si nous nous montrons bornés, ils auront une vision aussi fausse de nous. Je ne les aime pas mais nous avons vu qu'ils n'étaient peut-être pas l'ennemi le plus important en ce moment. Le démon qui arpente Ecridel me trouble beaucoup plus. De plus, je suis assez déçu par des habitants qui disent défendre l'honneur...
Repérant la Grande Prêtresse, qui s'était approchée de l'attroupement.
Notre Prêtresse vous a demandé d'aller chercher les corps des centaures. Même une Elfe se moque de nous en affirmant que nous abandonnons nos corps. Et je ne peux le supporter. Surtout lorsque cela peut nous permettre d'entrer sur le territoire elfique, presque sans danger, si ce ne sont les quelques groupes rebelles. Entrer sur leur territoire serait riche d'enseignement. Nous pourrions apprendre où se situent certains sentiers, comment approcher de leurs cités sans être repérés... Et cela nous sera particulièrement utile si les actions à l'encontre des nôtres s'intensifient.
Plus bas, il ajouta.
Et il est bien plus facile de frapper violemment et discrètement un ennemi qui nous croit affaibli et incapable de réagir qu'un ennemi qui est sur ses gardes.
Le capitaine de la garde parcourut la foule à pas mesurés, la masse d'Aletheria posée sur l'épaule. Un regard noir survolant les centaures, aussi bien ceux qui prônaient la guerre que ceux qui ne voulaient pas se battre.
Il y a bien eu un vol d'un de nos livres, par un elfe, de surcroît de la délégation. Nous avons eu des contacts avec les autorités de Mitriath. Le livre nous a été rendu prestement mais, pour le moment, nous ne connaissons pas le nom du voleur. Mitriath doit la connaître et a décidé de s'occuper elle-même de ce dissident. Qu'en feront-ils ? Je ne le sais pas plus que vous.
Puis se rapprochant d'Arteo, les mâchoires crispées.
Vos allusions sont tout simplement stupides. Les autorités savaient ce qu'elles avaient à faire et ont surveillé du mieux qu'elles pouvaient le savoir de notre peuple. Cependant, nous ne sommes sûrement pas encore assez habitués aux cabrioles que peuvent réaliser ces elfes et il est aisé de voler un manuscrit lorsque l'agitation règne dans la capitale, comme lorsque le bûcheron a décidé de se venger. Et de toute manière, il faudrait des années avant qu'un elfe puisse simplement espérer comprendre les subtilités de notre magie.
S'écartant du Pal'Omi de l'irih Aletheria, il haussa la voix pour être entendu de tous.
Cette action est le fait d'un seul Elfe Sylvain. Il faut reconnaitre qu'ils sont particulièrement doués dans la fourberie et l'absence d'honneur mais si nous nous montrons bornés, ils auront une vision aussi fausse de nous. Je ne les aime pas mais nous avons vu qu'ils n'étaient peut-être pas l'ennemi le plus important en ce moment. Le démon qui arpente Ecridel me trouble beaucoup plus. De plus, je suis assez déçu par des habitants qui disent défendre l'honneur...
Repérant la Grande Prêtresse, qui s'était approchée de l'attroupement.
Notre Prêtresse vous a demandé d'aller chercher les corps des centaures. Même une Elfe se moque de nous en affirmant que nous abandonnons nos corps. Et je ne peux le supporter. Surtout lorsque cela peut nous permettre d'entrer sur le territoire elfique, presque sans danger, si ce ne sont les quelques groupes rebelles. Entrer sur leur territoire serait riche d'enseignement. Nous pourrions apprendre où se situent certains sentiers, comment approcher de leurs cités sans être repérés... Et cela nous sera particulièrement utile si les actions à l'encontre des nôtres s'intensifient.
Plus bas, il ajouta.
Et il est bien plus facile de frapper violemment et discrètement un ennemi qui nous croit affaibli et incapable de réagir qu'un ennemi qui est sur ses gardes.