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Une agitation intriguante - Gal'bar Pied-de-feu - 27-12-2011
Depuis plusieurs jours déjà, régnait dans Karad Zirkomen une inhabituelle ambiance.
Les membres de la Confrérie des Haches n'arrêtaient plus de partir constamment en mission de surveillance et de patrouille.
La Corporation des Pioches s'affairait avec une ardeur jusqu'à ce jour inconnue.
Les gardes semblaient toujours plus nombreux, plus vigilants.
Un flux incessant d'aurochs lourdement chargés de marchandises ne faiblissant pas avait rendu la circulation au niveau de la porte principale complexe et ardue, et le passage par les mines préférable.
Des tas de planches, des sacs au contenu inconnu, s'entassaient ici et là.
Des ouvriers et inspecteurs de travaux courraient ici et là.
La tension au sein du Grand Conseil atteignait son paroxysme…
Que se passait-il à la fin ?
Pourquoi tout ce remue-ménage et cette fébrilité insoutenable dans l'air ?
Rumeurs et pensées incongrues fleurissaient déjà dans les tavernes et les boutiques, mais rien de concret n'en découlait.
La seule chose qu'on pouvait retenir, était que le Thaïn n'apparaissait plus ou bien très rarement, et que lorsque c'était le cas, c'était pour aborder un visage fatigué, néanmoins dissimulé par un grand et radieux sourire... Afin de redisparaître près aussitôt dans la salle du trône.
Mais que se tramait-il donc au sein de la grande cité au cœur de la montagne ?
Mystère et crotte de bulette.
Une agitation intriguante - Gal'bar Pied-de-feu - 11-01-2012
-ATTENTION EN BAS !!!
Gal'bar bénis sa dextérité qui lui permit de ne pas finir écrasé par un bloc de granite détaché de son support originel. Quelle stupide mort cela aurait été pour un tel guerrier, Thuri ne l'aurait sans doute pas accepter dans son domaine après une telle fin qu'il ne voulait à personne, même pas ses ennemis !
S'étant protégé dans un réflexe le visage des possibles fragments tranchants avec un bras, il leva les yeux vers le haut, pour tenter de distinguer d'où était venue « l'agression »... Mais c'était peine perdue, le bâtiment était encerclé par les échafaudages, comme une meute de loup autour d'une brebis égarée, et impossible de repérer le maladroit qui avait attenté à sa vie… Et ce dernier, conscient de sa faute, devait se cacher entre deux armatures.
Décidant à présent de redoubler de prudence,Gal'bar slalomma entre les planches, les caisses et outils divers, évita les ouvriers, les obstacles incongrues, et parvint enfin, sain et sauf, à l'intérieur du Grand Conseil.
C'pire qu'une bataille contre une armée d'orcs, c'maudit chantier, marmonna le nain dans sa barbe.
Depuis que les travaux avaient débuté, on ne pouvait plus faire un pas en ville sans risquer sa vie. Et malheureusement, il savait que cette situation était loin de s'améliorer et qu'lele alalit encore durer longtemps...
Cependant, ce n'était pas l'heure aux protestations inutiles. Il avait à faire.
Traversant la noble salle du conseil qui avait perdu depuis bien longtemps sa splendeur d'antan, le conseiller se dirigea vers l'éternel échevin, toujours fidèle au post, puis, après un salue bref et quelques courtes paroles échangés, le vétéran, posant une liasse de parchemins sur le comptoir, enchaînant directement sur le vif du sujet, celui source de tous les émois de ces dernières semaines.
-Mobilisez tous les coursiers et messagers nécessaires, ainsi que les volatiles fiables et capables de transporter un message et de le faire parvenir à bon port, et faites transmettre le message suivant.
Puis, piochant avec précision dans la masse, il tira une imposante affiche marquée du sceau du Grand Conseil et signé par le Taïn lui-même.
Raclant sa gorge, il dicta à l'échevin d'une voix posée et lente afin que ce dernier puisse écrire:
Citation : Nains et naines de Karad Zirkomen,Repliant le parchemin, Gal'bar soupira .
Que vous soyez un fier guerrier brandissant la hache et le bouclier pour la gloire du peuple, un vénérable maître des runes luttant pour élargir le savoir des Khazads ou un archer mettant ses talents aux services du royaume, le Thaïn, Grunïn le Porte-Flambée, premier du nom, convie tous les aventuriers quels qu'ils soient à se réunir dans la salle du Grand Conseil de Karad, afin de confier une mission de première importance à ceux qui se sentirons le courage et la force de participer à l'érigation de la puissance de leur peuple !
Le roi répondra également et personnellement aux multiples questions se posant à propos de la nouvelle agitation qui a gagné la ville récemment et expliquera en détails les raisons d'une telle activité et sa finalité.
Pour cela, rendez-vous à la salle du Conseil, où le conseillera Gal'bar, Seigneur de la Maison Pied-de-feu, vous accueillera, en compagnie du capitaine de la garde et du chef de la Confrérie des haches.
Le port d'arme sera interdit ainsi que toute attitude belliqueuse, sous peine de sanctions sévères.
Daan Bek, nains et nains.
Que Thuri guide vos bras.
Voilà qui est fait à présent, plus qu'à attendre que les jeunôts viennent salir le pavé et renverser les étagères… Ah la jeunesse ! Bon, et bah j'ai plus qu'à m'boire une bière et à attendre leur arrivé ainsi que celle d' Athgar et de Ker'gil !
Et, sur cette pensée typiquement naine, le guerrier se mit un point d'honneur à respecter les coutumes de son pays, tout en observant l'échevin, qui lui, saffairait au travail…
HRP: DIscussion ouverte au public: C'est partit !
Une agitation intriguante - Tyr Muspellheim - 12-01-2012
Tyr scruta la montagne enneigé et vers l'ouest la ou la table des géants l'attendait lui et sa famille.
Sa botte écrasa le crane du gob agonisant a ses pieds. Derrières lui trois autres cadavres de Gob laissés a même le sol témoignaient de son passage et de celui de ses frères .
Il les regardait reprendre leur souffle, entouré par cette aura que seul la magie runique peut procurer.
Le problème c'était le démon du feu qui était arrivé face a eux armé de deux épées flamboyantes.Il savait que le combat serait ardu. Tuisto pensait ses blessures et Heimda calculait deja le prix a la revente des armes magique pensa t il.
Alors un gob jaillit de la foret et projeta son javelot dans la cuisse de sa sœur Mimir . Tyr rugit et chargea le dernier gob.
Immédiatement des carreaux d'arbalète se fichèrent dans la poitrine de celui ci le mettant a genou .
Bien sur, son frère Barld n'avait pas suivi les consignes et les carreaux étaient passé juste a coté des oreille de Tyr.
Mais au lieu de râler il vit que des flèches elfe étaient planté dans le dos du gob.
Des elfes !!!! mugit il . il ne manquait que ça!!!
Le démon semblait bien trop calme et sur de lui face a six nain enragés et gavés de magie.
Alors que Tyr s'approchait pour achever le gob , tout en gardant un œil sur la foret et une oreille vers le démon , un corbeau s'approcha et se posa a ses pieds.
Heimda on a reçu une bafouille de Karad et si tu pouvais t'en occuper ça m'arrangerait !!! Car la j'ai pas vraiment le temps !!!!!
Une agitation intriguante - Ruïhn - 12-01-2012
Après une journée passée à courir d'un commerçant à l'autre et à subir les épuisantes leçons des professeurs de magie Ruïhn s'était trouvé une chambre dans l'auberge du coin. Ça n'avait rien d'exceptionnel mais c'était confortable...et surtout le service d'étage assurait la livraison de bière à la demande. Parfait quoi.
Plongé dans la lecture de ses grimoires, le nain dégustait en même temps sa cinquième chope. Il avait le sentiment que la bière facilitait sa compréhension du bouquin, lui même écrit par un nain digne de ce nom -alcoolique-.
Bref, il finit par entendre frapper au carreau de la fenêtre et en plissant les yeux distingua un faucon à l'air pas commode -qui sait depuis combien de temps il était à la fenêtre-. Il vida sa chope d'un trait, se leva et alla ouvrir d'un pas incertain. Le faucon tendit sa patte droite où un message était attaché et s'envola sans perdre un instant une fois que Rhuïn l'eut récupéré. Le nain retourna s'asseoir et lut le message en diagonale. Il lâcha alors un long rôt avant de s'exclamer pour lui-même.
Ça pourrait être intéressant! J'regarderais ça d'plus prêt d'main, quand il f'ra jour!
Refermant la fenêtre il retourna à son grimoire...et à sa sixième chope.
Une agitation intriguante - Muspellheim Baldr - 12-01-2012
Apres avoir lu la missive, Baldr fi la moue ...
" c'est bien l'moment Là ! Entre ces foutus Gob's, ce jolie Démon et l'Taïn qui veux nous voir, on n'y est pas rendu a la table des géants les Frangins ! L'avantage, c'est que pour retourner a Karad, y a qu'a suivre les flaques de sang !"
Mais bon, comme d'habitude, c'est Heimda qui prendra la décision finale après une longue et animée discussion avec Tyr ou les deux protagonistes vont mettre en avant leurs besoins respectifs ... Tyr sera pour continuer le voyage et écharper a qui mieux mieux, alors qu'Heimda va nous faire un laïus sur le devoir sacré inhérent a notre sang et autre raisons pour que nous rebroussions chemin afin de répondre a l'appel du devoir.
Baldr dépiauta des phalanges de Gob's et proposa une partie d'osselets a Tuisto et Mimir en attendant la fin de la joute entre les deux ainés.
Une agitation intriguante - Gordak - 14-01-2012
Gordak arriva dans la salle du grand conseil de Karad. Il constata qu'il n'était pas le premier, mais aussi que jusque là que très peu de nains avaient suivi l'appel du roi. Parmi les nains présent dans la salle il reconnu son compagnon de voyage Nyr et Ruihn qu'il avait croisé dans les rues de Karad alors qu'il venait du centre d'entrainement ou il avait rapporté aux instructeur la situation à Kromgar et passé quelque temps avec ce dernier pour progresser dans la connaissance des plantes et pour améliorer sa condition physique.
A la fin des séances d'entrainement, l'instructeur lui avait passé l'appel du Thain:
Braglen, lui avait dit il, le roi a besoin de toi. Il recherche actuellement tout nain disponible, qu'il soit guerrier, archer ou maitre des runes, pour une mission de première priorité...
Ca pourrait être intéressant, avait pensé Gordak, et en plus c'est une bonne occasion de mettre mon entrainement à l'épreuve.
Alors il avait fait un dernier tour en ville pour s'équiper et mainternant il se trouva là parmi cette poignée de frères qui attendaient comme lui d'avoir plus d'informations sur la mission. Mais pour l'instant Gal'bar et le capitaine ne leur avaient rien dévoilé.
Une agitation intriguante - Wulfarn - 15-01-2012
La lumière du jour commençait à décliner, et Wulfarn jetait des regards inquiets autour de lui. Il fallait dire que lui et son compagnon Thrung n'avait pas eu de chance, se faire agresser par un troll et une araignée en même temps cela était rare, et il était encore plus rare que Wulfarn soit à court de munition.
Mais le destin des deux nains étaient ainsi et s'ils voulaient rester en vie ils devaient rentrer à Karad Zirkomen très rapidement. Mais en attendant il leur restait encore beaucoup de chemin à faire et les deux compères devaient préparer leur campement qui ne bénéficierait pas de feu, afin d'éviter d'attirer l'attention d'autres créatures.
Thrung était en piteux état et ses blessures ne semblait pas se soigné, il était donc préférable pour lui qu'il se repose pendant que Wulfarn installerait le camp. Heureusement les sapins étaient nombreux dans la région, ce qui facilitait la tache de Wulfarn pour créer un toit végétal.
Après avoir constitué le campement il fallait trouver de quoi se nourrir. Arbalète en main et les quelques carreaux qu'il avait mit de coté, il partie à la recherche de leur diner. Mais les recherches étaient infructueuses :
- Je vais qu'même pas d'voir bouffer comme les elfes !
Mais c'est alors qu'il l'aperçu, comme un don de Thuri. Une perdrix des neiges vagabondait à quelques pas de lui. Armant son arbalète, il espérait que son repas ne le repèrerait pas, Wulfarn visa l'oiseau et l'embrocha.
Fiers de sa chasse, il rejoignit Thrung pour lui faire part de son talent. Alors qu'il présentait son trophée à son ami, celui-ci remarqua un morceau de parchemin attaché à sa patte droite.
-C'est quoi ? demanda Wulfarn.
Après avoir lu rapidement la lettre, Thrung la donna à Wulfarn puis lui répondit :
- Faut qu'on rentre.
Une agitation intriguante - Tuisto Muspellheim - 18-01-2012
C'est alors que, sortant à peine des brumes du monde froid de la mort, ou une lumière m'appelait à sombrer doucement dans la quiétude du repos éternel, je vis soudain le visage familier d'un prêtre du temple. Me souriant calmement, il répondit à mon regard incrédule en m'expliquant qu'on m'avait trouvé étendu dans la neige, une flèche avait transpercé mon crâne. Parait-il que mes yeux s'élançaient, hagards, dans la direction de la pointe de fer figée entre mes yeux...
Puis je me souvins... Je me suis penché, pour ramasser un cèpe; j'en avais entendu parler mais n'en avait jamais vu ! Pour sûr que mes frères et sœur seront heureux de gouter ce met, inconnue de nos assiettes jusqu'à présent ! A peine mon genou eu-t-il atteint le sol, un sifflement dans l'air me rappela le stand de tir du centre d'entrainement de Karad; j'eus à peine le temps de sursauter quand la lumière s'est éteinte...
Dure épreuve que la jeunesse ! Et quel vacarme dans mes sens, l'expérience de la mort nourrie en mon âme maintenant éprouvée par tant de perfide cruauté facile et gratuite !
Ces hauts elfes, dont j'avais entendu parler, méritent donc bien cette orientation dont tous les nains s'accordent à imaginer, lorsqu'ils entendent parler d'oreilles pointues qui sautillent avec l'air béat d'un hippie psychédélique... Aujourd'hui encore, ils nous tirent dans le dos sans d'autre raison que celle d'être sur leur passage….
Me voici de retour à Karad, loin de ma famille et des amis rencontrés sur la route de l'ouest, que Thuri soit avec eux ! je serai en avance à la convocation de notre bien aimé Thaïn…
Une agitation intriguante - Hagnûr Krajnisson - 19-01-2012
Pfff, Pffff! Hagnûr soufflait comme un boeuf lorsqu'il rentra en courant dans la salle du Grand Conseil Khazad.
Tout était allé très vite. Ils avaient atteints la Table des Géants, et de là avaient utilisés leur Pierre de retour -une merveilleuse invention-, qui les avait ramené sur la grande place de Karad Zirkomen. Épuisé par son long voyage, Hagnûr savait que le Thaïn avait besoin d'eux et qu'il n'avait hélas pas le temps de se reposer. C'est donc en courant qu'il se précipita dans la grande salle où plusieurs Nains attendaient déjà. Hagnûr reconnut Gal'bar Pied-de-Feu et le Capitaine de Karad qu'il avait vu maintes fois patrouiller dans la cité.
"Fraan Braglen!" Fit Hagnûr à leur intention. "J'viens répondre à l'appel du Conseil! J'suis pas en r'tard j'espère?"
Une agitation intriguante - Rogral - 19-01-2012
Rogral venait d'arriver. Encore tout ensanglanté par son dernier combat, il entra exténué dans la salle du grand conseil avant de s'affaler à une table:
Comment un si petit piaf a-il pu m'amocher comme ça ... je prendrais bien une bonne petite bière ...
tout en grommelant, Rogral s'assoupit dans la chaise la plus proche
Une agitation intriguante - Brukia - 20-01-2012
C'est a son tour que Brukia rentra dans le grand conseil. Elle avait son arbalète fixée dans son dos, l'endroit avait ses règles! Elle salua tous les nains présents et alla parler a l'échevin de son voyage a la table des géants, avant de se tourner vers l'assemblée pour écouter ce que les officiels avaient a leur dire.
Cela avait-il un lien avec la mort de leur compagnon par un elfe dans la foret a l'est de Karad Zirkomen, au dela des premières montagnes? En tout cas, la curiosité de Brukia était vive.
Une agitation intriguante - Heimda Muspellheim - 20-01-2012
Heimda rentra dans la salle du conseil. Celle-ci était déja bien remplie. Il reconnut pas mal de nains qui faisaient partis soit de sa famille, soit de la guilde ou de rencontres fortuites.
S'ayant à côté de son frére Baldr, il se dit qu'il vallait mieux attendre qu'un officiel fasse une déclaration ou un discour avant de commencer à poser des questions.
Cependant il nota le regard sombre de l'échevin en direction de sa serpe. Les armes étaient interdites, mais pouvait-on vraiment parler d'arme pour cet outil ? Heimda ne chercha pas plus loin, s'excusa et rangea sa serpe dans son sac.
Une agitation intriguante - Ferdung - 20-01-2012
Ferdung sifflotait. Une bonne journée en perspective ... Déjà que les précédentes étaient instructives.
En effet, se promenant, il avait rencontré d'autres nain, dont Goïmgar Frontdur, un brave garçon un peu trop rigide, Thodric, un guerrier enthousiaste, et Mordyn, qu'il n'avait pas eu le temps de connaître plus. Alors qu'il allait à Kromgar, en faisant route avec Goïmgar et Thodric, ils étaient tombé sur une meute de Loup, deux énormes moustiques plus résistants qu'il n'y paraissait, et un troll mené par des gobelins. Un des nains présent dans les parages était mort rapidement, pendant que les autres se repliait précipitamment sur Kromgar. Malgré le fait que Thodric et lui même aient frôlés la mort, ils étaient retournés se battre après les soins du prêtre.
Néanmoins, le troll etait partit, et seul demeurait un loup et un moustique qui se chamaillaient ... tant pis pour eux.
C'est d'ailleurs là qu'il rencontrèrent Mordyn, qui le remercia pour les runes que Ferdung dessinait sur lui.
Bref, nouvelles techniques de combat, et nouveaux compagnons.
Et puis, l'annonce dans la taverne de Kromgar:
Le thain à besoin d'aide !
Sur ces paroles, le lendemain, lui et ses compagnons reprirent la route pour Kromgar.
Alors une quête, du danger et des combats ... belle journée en perspective
Une agitation intriguante - Komodo - 20-01-2012
Komodo arriva à la table des géants peu de temps après une altercation avec une nuée de chauves-souris.
Après avoir parlé avec cette table magique, il tenta d'utiliser sa pierre de retour pour répondre à l'appel du Thaïn mais passa 2 jours à la nettoyer avant d'y parvenir : du sang de ce mammifère volant avait rendu sa pierre inutilisable... Arrivé à Karad, après avoir voyagé des semaines dans la neige, la haute montagne et la forêt, il fût heureux de retrouver enfin la capitale, ses batiments bien solides, ses nains qui s'affairaient dans tous les sens (plus qu'à l'accoutumée d'ailleurs). Il passa vendre les lourds fagots de bois qui l'encombraient avant de filler vers la salle du conseil rejoindre ses compagnons de route et le Thaïn, sans même passer par l'auberge. il prit tout de même le temps de ranger ses armes.
C'est avec le plus grand plaisir qu'il les découvrit, en bonne forme, atablés en train de boire des bières.
"Bonjour tout le monde !"
Une agitation intriguante - M'or Malor - 20-01-2012
Arrivant complètement par hasard dans la salle du grand conseil, pour dire au Grand Echevin que le pretre lui avait bien raconté plein de charabia sur la vie, l'univers et le reste, Mor'Mallor se retrouva rapidement entouré de plus de nain qu'il n'en avait jamais vu dans la grande salle de son village natal.
Il jura dans sa barbe :
"Mais créfieu, quoi donc qu'est-ce qui se passe dans'coin ?"
Son regard tomba alors sur le panneau annonçant qu'on recherchait des guerriers ("Ah c'est moi"), fiers ("tout à fait moi même"), qui se sentaient le courage et la force ("mais pas qu'un peu que je le sens !") pour participer à une expédition...
Il s'écria alors :
"J'en serais ! Ou comme disait mon bisaïeul , Kaount Mi Ih'n !"
Une agitation intriguante - Goïmgar Frontdur - 21-01-2012
Goïmgar essuya la lame de sa hache tachetée de vermeille, puis se mit graver avec la pointe de celle-ci un trait sur le bord de son bouclier, le troisième depuis qu'il avait débuté la véritable aventure.
Il n'en restait plus que quatre-vingt dix-sept, et il aura gagné son pari !
Rangeant ses armes à sa ceinture et abandonnant la carcasse d'un loup dépouillé de sa fourrure aux charognards, il prit la route vers Karad, accompagné de ses nouveaux compagnons de voyage, Ferdung et Thodric, tous deux très sympathiques quoi que le premier quelque peu excentrique... Cependant rien de mieux pour animer une traversée pénible ou une soirée au coin du feu !
Alors qu'il marchait, le guerrier repensa à l'annonce du Thaïn.
Une mission importante avait dit le messager...
Enfin, qu'importe ce dont cela retournait, il y aura sans doute beaucoup de monde, et cera donc une occasion de faire de nouvelles rencontres sans doute intéressantes, et enfin connaître la cause de cette mystérieuse agitation à la capitale qu'il avait déjà pu constater avant son départ.
Et surtout, il espérait avoir l'occasion de défier à nouveau Ferdung pour récupérer ses cinq pièces d'or perdu lors d'un pari lancé à la volée lors des combats près de Kromgar.
C'est ainsi que gaiement, prenant la tête du groupe, Goïmgar lança:
En avant ! Allons voir ce que le Thaïn a de si important à nous dire et tâchons de lui rendre honneur !
Une agitation intriguante - Muspellheim Baldr - 21-01-2012
Baldr regarda autour de lui ;
hum, les ouvriers n'ont pas chaumé, les finitions de la chambre du grand conseil sont magnifique.
Heu, c'est pas que je m'ennuie, mais cela fais 3 jours qu'on attend ici, j'vais chercher un tonneau pour tous les Bragl et je reviens aussi sec
A tout de suite ...
Une agitation intriguante - Gal'bar Pied-de-feu - 21-01-2012
La salle du conseil semblait n'avoir pas reçu autant de monde depuis des décennies !
Les chaises craquaient et crissaient, les livres tombaient, de la bière coulait sur les tables et le sol resplendissant, des parchemins étaient froissés, un bavard assourdissant emplissait la piquée, tandis que l'échevin criait au désespoir devant un tel désastre et que Gal'bar et Ker'gil riaient aux éclats, sûrement au sujet d'une quelconque histoire salace, ayant visiblement oublié leur statue et leur rang.
Un véritable champ de foire, un peu plus et on se serait dit à une taverne !
Heureusement, Athgar, le capitaine de la garde, sachant visiblement mieux garder son sérieux que les deux conseillers, frappa soudain une série de trois coups du bout du manche de son arme qui résonnèrent dans la pièce, amenant ainsi l'ordre et le calme.
Balayant l'assemblée du regard, il dit d'une voix forte:
-Nains et naines, il est temps à présent de pénétrer dans la salle du trône et de rencontrer le Thaïn en personne.
Réalisez bien que ceci est un privilège relativement unique qui vous est accordé, et que toute action inconsidérée se verra violemment réprimandée.
Je rappelle les consignes: Vos armes doivent être rangées, sous peine d'être confisquées ou que vous soyez expulsés de force.
Il est interdit de toucher ni de détériorer les cristaux ornant sous peine d'expulsion, ainsi que les piliers.
Vous ne devez pas approcher le Thaïn à plus de cinq pas, sauf autorisation de sa part.
Pour prendre la parole, attendez que le Thaïn ai terminé, puis présentez vous et attendez qu'il vous autorise à parler.
Toute attitude odieuse et menaçante durant la réunion se verra sévèrement punie et réprimée.
Est-ce clair ?
Un silence de mort accueilli son propos.
Bien, nous pouvons y aller.
Tenter au moins de faire bonne impression...
Sur ce, il ouvrit la porte ornementé d'or et du symbole de la royauté naine, et s'engouffra à l'intérieur, suivi de Ker'gil ayant adopté un air grave et sérieux, et de Gal'bar, qui avec un grand sourire, lança avec amusement dans le but de détendre l'atmosphère:
-Hé bien alors qu'est ce que vous faites ?
C'est le Thaïn, pas un troll dévoreur de nains !
Allez, ne restez pas planté là bande de manches à balais, suivez nous.
Puis il suivit le capitaine et le chef de la confrérie.
Une agitation intriguante - Ferdung - 22-01-2012
"-Ben tiens, gnin gnin gnin, consigne de sécurité et patati ... Il doit s'ennuyer notre pauvre ptit thaïn , si il a personne pour se marrer avec lui, lui offrir à boire et lui taper dans le bide ...
Remarque, c'est vraie qu'il a le thaïn pâle ..."
Et tout en rigolant silencieusement, il rentra dans la salle du trône en rangeant sa hache
En entrant, Ferdung entendit le Thaïn glisser aux guerriers proches
*Avec un petit sourire amusé:*
Voyons, voyons mes amis, laissez de côtés ces étiquettes et conventions, et venez près de moi que je vous salue comme un guerrier salue un guerrier, sans pour autant que vous soyez aussi désinvolte que Gal'bar...
*Soupire*
alors Ferdung arriva et dit tranquillement en passant à 5m du Thaïn:
*sourire, puis en entendant le Thaïn*
Dois-je supposer que vous me compter comme un ami et que je peux vous payer un coup à boire dans la taverne la plus proche pour vous dire bonjour ?
*regard amusé*
Une agitation intriguante - M'or Malor - 22-01-2012
M'or Malor se tient les pieds dans l'eau sans paraitre le remarquer tellement est impressionné.
Il marmonne inintelligiblement :
"Put* c'est le Thain "
Puis, plus fort :
"Salutations, euh, monseigneur Roi sous la montagne, je me tiens à vot' service !"
Une agitation intriguante - Gal'bar Pied-de-feu - 22-01-2012
A l'entente des paroles de Ferdung, le sourire fraternel du Thaïn disparu soudainement, remplacé par un visage de marbre et un regard d'acier, transperçant le nain telle une lance, alors que Gal'bar cachait son visage de sa main droite en marmonant dans sa barbe: Mais quel imbécile...
Grünin se leva de son trône, puis fit quelques pas vers l'impétueux, ignorant l'agitation et le malaise qui avait prit les conseillers et les gardes, puis s'arrêta à un pas du maître des runes, étincelant et superbe dans son armure recouverte de runes dorées, resplendissant par l'aura de commandement qui se dégageait de lui ainsi que la sagesse, amplifié par l'éclat royal de la couronne qu'il portait.
Le silence se fit lourd, les souffles courts, l'air crépitait, tous les regards étaient figés sur les deux protagonistes, la tension se fit intenable.
Puis, d'une voix impérieuse et autoritaire, le Thaïn demanda:
-Quel est ton nom, fils de Thuri ?
Une agitation intriguante - Ferdung - 22-01-2012
Face à la réaction du Thain, le souffle de ferdung se stoppa dans sa gorge, et il déglutit avec difficulté.
"Mais quel imbécile, pourquoi t'as plaisanté avec lui ...
-Rah, mais je sais pas, il avait l'air détendu, et prêt à partager avec son peuple une quête"
Tandis que la tempête faisait rage sous son crâne, que la tension croissait, les voix de sa tête se disputaient toujours:
"Fuis !
-non, sa réaction est disproportionné, défie-le en combat !
-rah, on est mal !! "
Le souffle coupé, par le Thaïn qui se montrait dans sa grandeur, et surtout par les regard navré des conseillers ou méprisant et vigilant des gardes, Ferdung ne fléchit cependant pas ... Il avait son honneur, et il n'avait pas insulté le nain qui lui faisait face.
Au-delà de la fonction, Ferdung se mit à voir le nain qui lui faisait face. Après 10 secondes de silence assourdissant, Ferdung discernait le nain qui portait la nation à bout de bras. Ce même nain qui portait de grand souci. Ce même nain qui se sentait peut-être insulté et qui se levait comme seul un nain peut le faire.
Alors Ferdung se mit à estimer le Thaïn, bien qu'une voix en lui soufflait:
"Il a quand même pris une remarque légère pour une insulte, ça doit être un pet-sec !"
Face à ce débat intérieur, Ferdung, au bout d'une ou deux éternités dit d'une voix clair et posé:
"Ferdung ..."
Puis, son regard toujours planté dans les prunelles du Thaïn, tout en sachant qu'il risquait l'opprobre en défendant son honneur sur une simple remarque, il attendit la réprimande du Thaïn.
"Pourquoi tu lui as pas demandé le sien ... !?
-mais nous, tu aurais du te répandre en excuse !
-NON ... tu ne fléchira pas, tu es un NAIN !"
Une agitation intriguante - Heimda Muspellheim - 22-01-2012
L'atmosphère lourde, que le Thain avait essayé de détendre par quelques paroles de bienvenue, était soudain devenue glaciale. La phrase de Ferdung au roi avait estomaqué tout le monde présent dans la salle. Les officiels n'en croyaient pas leurs oreilles. Pour les moins habitués des lieux, leur visage mêlait l'incompréhension et la stupeur. D'autant plus que maintenant le roi se tenait face à lui et attendait une réponse.
Un court flash revint à Heimda. Il se souvint avoir vu ce nain. C'était à la taverne et il avait dit une phrase devant tous ses compères debout sur une table : « on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui ... ni avec une hache entre les deux yeux ! ».
Hélas pour lui, il avait fait la première erreur. Espérons que la deuxième n'arrive pas.
En tout cas, la crédibilité de tous les nains présents dans cette pièce se voyait diminuée. Car ils étaient la nouvelle génération. Celle qui devait prouver à leurs ainés et ancêtres qu'elle méritait leurs valeurs et honneurs. La suite des évènements risquait d'être très délicate.
Même ses frères, irrespectueux et grandes gueules, n'auraient pas osé faire ça. En tout cas, il l'espérait.
Une agitation intriguante - Gal'bar Pied-de-feu - 22-01-2012
Le roi toisa du regard l'inconscient, et murmura d'une voix lugubre:
-Ferdung...
Le roi franchit le pas qui le séparait du plaisantin. Tandis que le garde qui s'était posté à la droite du nain se raidit, hache en main.
Le Thaïn plongea alors un regard froid et implacable dans celui du maître des runes, puis leva lentement sa main droite, tel un signal.
Le garde leva sa hache.
Ker'gil poussa un grognement, Gal'bar un juron, et tous les autres nains présents retinrent leur souffle jusqu'à l'étouffement.
Le temps était suspendu dans un silence de mort, que seuls les battements effrénés du coeur de Ferdung venaient rompre.
Les lèvres du roi commencèrent à remuer.
C'était la fin.
La sentence allait arriver, la hache s'abaissera et le sang du nain giclera sur le marbre dallé, laissant au moins une signature de son passage en ces lieux… Signature qui sera bien vite effacée et dont tout le monde oubliera le nom du propriétaire.
Ainsi allait se terminer la vie de Ferdung… DU moins c'était ce que tout le monde s'attendait.
Mais au lieu de prononcer des mots durs ordonnant une fin implacable, le roi se figea... Avant de se mettre à rier aux éclats, laissant stupéfaits et abasourdis les spectateurs assistant à la scène, Ferdung étant le premier éberlué.
Peinant à reprendre son souffle, Grünin s'écria d'une voix puissante qui résonna dans toute la salle:
Ahahah ! Je vous ai bien eu n'est-ce pas ?
Avouez que la mise en scène était particulièrement travaillée…Je m'y suis entraîné pendant des heures !
On a beau être roi, on a bien le droit de s'amuser de temps à autre !
Puis, donnant une robuste tape amicale sur l'épaule de "l'ex-condamné" qui se retrouva projetée sur le sol par la force titanesque du dirigeant, ajouta:
Ahahah... Voyons mes enfants, un peu de sérieux !
Je suis peut-être Thaïn, mais pas tyran !
Se retournant vers Ferdung en train de se remettre de la preuve d'affection du souverain à son égard, lança:
Tu as du cran d'avoir osé me parler ainsi, nain Ferdung, j'avoue avoir été le premier surpris ! Cela avait pour mérite de sortir de l'ordinaire.
Tu as du caractère et un sacré sang-froid… Autrement dit, voilà un vrai représentant du peuple des montagnes !
Tu iras loin, jeune maître des runes, très loin, néanmoins fais garde à ne pas te montrer trop impétueux et insolent.
Car... Le "Porte " reprit une attitude austère et sombre. Sache que je peux à tout instant déclarer ta mise à mort simple et rapide par un simple claquement de doigt...
Nouveau silence glacial... Nouveau fou de rire pour le roi auquel s'ahouta le Seigneur de la Maison Pied-de-feu exprimant un profond soulagement tandis que le garde royal abaissait son arme avec un imperceptible sourire amusé et que Ker'gil poussait un long soupire et hochait négativement la tête d'un air exaspéré.
Le monarque retourna à son trône après avoir demandé (presque même ordonné) qu'on aide ce pauvre Ferdung à se relever puis, s'installant confortablement sur le siège de pierre, s'adressa à la foule présente avec un air enjoué et jovial:
-Avancez mes enfants, avancez ! Ce n'est pas un vieux roi qui n'a plus toute sa raison comme moi qui doit vous terroriser à ce point là !
Et je vous prie, détendez-vous ! Il y a des règles et mesures à respecter, mais n'exagérons rien… Vous pensez réellement que je serais roi si je trucidais mes sujets pour la moindre plaisanterie lancée ?
Allons !
Néanmoins, j'avoue devoir être fier de ma petite farce... Très réussie. Merci pour ton aide Gilim.
Le guerrier qui avait participé à la comédie s'inclina en répondant d'une voix solennelle: -Vos désirs sont des ordres, Thaïn.
-Je n'en doute pas Gilim, et je ne me lasserais jamais de te gratifier pour ton éternelle fidélité envers moi.
Puis parcourant d'un regard paternel la salle plus peuplée qu'à l'ordinaire:
Bien, nous allons attendre les retardataires… En attendant, mettez vous à vos aises.
Vous me voyez navré de pouvoir vous fournir de chaises, mais je ne vais tout de même pas vous proposer mon trône, ce serait déplacé et mes conseillers n'attendent que ça pour pouvoir me réprimander !
Une agitation intriguante - Rogral - 22-01-2012
Rogral qui venait de ranger sa corde et sa chope sous la demande musclée de seigneur Athgar, fut un des premiers à prendre la parole dans le silence glacial due à la boutade du bon roi
Il faut avouer que cette mise en scène était très réussie ... Vous auriez pue être un très bon cerbère. Mais il est vrai que la schizophrénie ne se prête pas au rôle de Thain ....
gralor s'écria alors : On s'éloigne du sujet!
en effet ... Hagnûr pourrait vous exposer notre projet de Confrérie en attendant les retardataires
Une agitation intriguante - Ferdung - 22-01-2012
Ferdung vit le Thaïn levé la main ... la hache s'élever ...
Au fond de lui, une voix criait: "frappe-le, vite !"
Mais devant la menace de mort, une étrange lueur dans les yeux (qu'il commençait à bien connaître) du Thaïn le retint. Comme si le nain jubilait.
L'intuition fut la bonne, et il en fut quitte pour une épaule un peu douloureuse, à cause de la bourrade affective du Thaïn.
Puis, lorsque le Thaïn le complimenta, un sentiment de fierté, et une admiration pour le regard perçant que le nain portait sur son comportement. Il est vraie qu'il en faisait un peu trop parfois.
Ensuite, une nouvel menace de mort, qui si elle était effrayante, ne trompa pas complétement Ferdung. En effet, si tout son être hurlait encore une fois à la fuite, la lueur dans le regard du nain ne le trompa pas une deuxième fois.
Puis, relevé par Gilim, il lui glissa "tu le féliciteras pour moi ... et mon offre de bière tient toujours" appuyé d'un clin d'oeil malicieux, indiquant que Fredung n'avait pas encore assimilé les leçons de cette histoire.
Enfin, s'approchant de Goïmgar, il lui dit sur le ton de la confidence: "je l'aime bien notre Thaïn"
Une agitation intriguante - Merc'dhes - 23-01-2012
Merc'dhes était, comme à son habitude, en retard.
A peine venait-elle de finir sa quête qui l'avait amené à pisser sur un orc (véridique) entre autre chose qu'elle utilisait cette pierre magique qu'on lui avait remis pour revenir au plus vite en Karad. Un conseil avec le grand Thaïn devait se tenir et Merc'dhes savait que de nombreux nains seraient réunis ... l'occasion pour elle de voir de nombreux guerriers musclés et huilés qui peut-être s'approcherait d'elle et qui ... hum ... bref.
Elle débarqua à l'improviste dans la salle du trône et se méla à la foule.
Lançant de sa belle voix rauque de naine un :
- Bonjour les hommes
Elle en profita pour glisser un clin d'oeil au Thaïn.
- Salut l'thaïn, quel canon ! ... j'suis bien contente d'avoir un chef comme toi, ça donne envie ... de se battre bien sûr. Bon c'est pourquoi faire que tu nous as rameuté ici?
Affichant son plus grand sourire, elle esquiva une courbette, qui pour elle était le signe du grand respect qu'elle portait au commandant du peuple nain.
Une agitation intriguante - Barnek Mornepierre - 23-01-2012
Pendant ces éventements, Barnek tentait tant bien que mal de se frayer un chemin vers la salle du trône.
Pardon, s'il vous plaît ... laissez passer ! Enfin, laissez un passage au moins ! Mais, laissez passer bon sang de mauvais sang ! On vous à élevez dans une fange à cochon ?
Mais non pas vous, lui là avec ses oreilles décollées et son air niais.
Rouspétât t'il en écartant de ses bras un passage étroit entre les nain.
MERCI !
Grogna le vieux nain en crachant un dernier nuage de fumé de son cigare avant d'éteindre celui-ci sous sa botte encore recouverte d'une légère pélicule de neige.
Il continua à maugréer plus doucement :
sup
La tension dans la salle était montée d'un cran quand le Thain avait menacé Ferdung, ce qui eu pour effet de suspendre les murmures du maître des runes pour que celui-ci prête attention à la situation.
Quand la tension se relâcha enfin après la boutade du souverain et que la foule en profita pour soulager son appréhension par une léger brouhaha, Barnek prit la liberté de se rapprocher davantage du seigneur des lieux.
A ce moment Merc'dhes entra en piste :
Citation :« - Bonjour les hommesBarnek grinça des dents et était ostenciblement consterné. Merc'dhes avait beau être une magnifique créature, son langage manquait cruellement de tact. Et tutoyer le Thain pour lui parler comme on parle à un vulgaire compagnon de beuverie n'était ni très protocolaire ni surtout très malin après que celui-ci ai calmé les ardeurs d'un premier nain.
Elle en profita pour glisser un clin d'oeil au Thaïn.
- Saut l'thaïn, quel canon ... j'suis bien contente d'avoir un chef comme toi, ça donne envie ... de se battre bien sûr. Bon c'est pourquoi faire que tu nous as rameuté ici? »
Roi, je suis Barnek Mornepierre et votre malice est à la hauteur de votre grande sagesse ! Certains jeunes nains devraient s'inspirer de cette dernière pour adapter leurs paroles aux meilleurs circonstances. Car si celles-ci sont mal choisies elles peuvent mener bien plus rapidement qu'on nl'pense sous une avalanche de problèmes rocailleux.
Termina il en foudroyant Merc'dhes et broyant son cigare maintenant éteint dans la paume de sa main.
C'est une grande fierté que d'venir ici pour servir not'royaume.
Fini t'il en souriant aimablement au Thain, inclinant légèrement la tête pour témoigner de son respect.
Une agitation intriguante - Merc'dhes - 23-01-2012
Tandis qu'elle s'appliquait à se curer le nez, un nain, semblait-il un peu plus agé que les autres, avait pris la parole pour parler de choses et d'autres comme les jeunes, la sagesse, le respect ainsi que la fierté. Bref, uniquement que des choses inintéressantes pour elle.
Elle avait cru comprendre qu'elle était visée dans tout ce charbia ... ah sarcasme, quand tu nous tiens !
Elle se retourna et toisa de toute sa hauteur de naine le vieux nain, portant sa poitrine en avant. Puis, elle lui lança le sourire le plus pincé qu'elle pu, avant de se retourner vers le Thaïn. Elle esquissa alors une révérence pour saluer "comme il se le devait" le thaïn, en ajoutant plus que de mesure, et finit son cinéma par un long pet à destination du dénommé Barnek.
De la part de la jeunesse décadante ... Grinça-t-elle entre ses dents.
Une agitation intriguante - Gal'bar Pied-de-feu - 23-01-2012
Grünin ne pouvait s'empêcher de sourire devant cette manifestation agréable de vie et d'énergie... Cela lui rappelait sa jeunesse, et Gal'bar à sa gauche semblait dans le même état nostalgique.
Ils étaient sans doute encore plus turbulents et indisciplinés que tous ces jeunes réunis à leur âge… Mais ceci appartenait à présent au passé.
Car ces nains avaient à présent trop attendu, et il lui appartenait d'assouvir enfin leur curiosité et de répondre à leur impatience toujours plus croissante.
Le roi fit un signe de la tête au capitaine de la garde et ce dernier ayant bien entendu aperçu le signal, frappa sur son bouclier avec le plat de la lame de sa hache pour couvrir les échos de voix et de bavardages et demander le silence.
Ceci fait, le Thaïn se leva et promena lentement son regard sur tous les nains présents.
Il avait retrouvé son sérieux et incarnait réellement à présent le véritable monarque, à la tête d'un peuple, possédant la responsabilité de milliers d'individus sur ses épaules.
Prenant une grande respiration, il commença, d'une voix claire et prenante se répercutant contre les murs de pierre froids et les cristaux étincelants, tel un être hors du temps s'adressant au commun des mortels :
Nains et naines de Karad, je vous ai convoqué aujourd'hui et en ce lieu pour une raison bien précise.
Comme vous avez tous pu le remarquer, l'effervescence qui a gagné les rues de la ville ces dernières semaines n'est pas sans raison, et vous a laissé empli d'interrogations.
À présent, il est temps d'y répondre et je vais vous dévoiler enfin ces mystérieuses raisons, car je pensais, et j'ai réalisé que je ne m'étais trompé dès votre premier pas posé dans cette salle, que vous avez le droit de connaître le projet responsable d'une telle activité et qui bouleversera positivement le quotidien de chaque nain, tant sur le point de vue politique, économique, militaire et culturel.
Car ce que vous voyez se dérouler sous vos yeux, sont le début de grands travaux, travaux qui participeront à rendre la vie du peuple plus facile, plus aisée, et surtout, plus sûre.
Le motif de ces travaux, je vous le dévoile enfin mes amis: C'est l'édification d'un palais, un monument à la gloire de nos dieux mais aussi, un symbole de notre puissance et de notre prospérité durant ces derniers siècles !
Mais je tiens déjà à rassurer les esprits vifs et inquiets: Je ne mobilise pas ainsi toutes les ressources du royaume juste pour me faire construire un logis luxueux et fastueux dans lequel je me divertirai au dépit de mon peuple.
Non, et que les dieux me foudroient si je nourrissais jamais une ambition aussi odieuse, car jamais je m'autoriserais pareille cruelle facétie !
Et même s'il est vrai que je logerais à présent dans ce bâtiment, ce dernier possédera plus d'un rôle fondamental... Et c'est en les exposant que je vais également vous mettre au courant des dernières décisions que j'ai prise en présence de mes conseillers et en rapport direct avec l'élévation de ce palais.
Premièrement, le Parlement siégera à présent dans le palais en ma compagnie, et exercera son rôle dans une salle spéciale qui lui sera dédiée et où il établira et votera les nouvelles lois qui assurent le maintien et la cohésion du royaume.
S'ajoute à cela le droit accordé aux guildes officielles et reconnues par moi-même et les conseillers d'y posséder un siège durant les réunions importantes, et ce un mois après sa création et sa reconnaissance par le gouvernement, et ainsi pouvoir y faire entendre sa voix et influencer l'établissement de certaines règles.
Deuxièmement, les conseillers tels qu'on les nommait jusqu'à présent change d'appellation pour être à présent désignés sous l'organisation d'Assemblée des Longues Barbes, qui comme les conseillers aujourd'hui, siègeront à côté de moi à la tête du royaume et me conseilleront pour la majorité de mes décisions futures. Vous vous adresserez donc à présent à un membre de l'assemblée en usant le titre honorifique de « Longue Barbe ».
Troisièmement, la totalité des archives, registres et ouvrages fondamentaux de notre civilisation qui jusqu'à aujourd'hui étaient dispersés dans les bibliothèques de plusieurs Seigneurs de Maison et de particuliers seront réunis dans la Grande Bibliothèque qui se situera elle aussi dans le palais et dont la plupart des rayons seront libres d'accès et de consultation à tout public, mis à part les documents devant rester secrets, cela s'entend.
D'autres nombreuses mesures ont été prises, mais cela ne vous concerne pas directement ou doit rester confidentiel.
Ainsi donc, admirez pour la dernière fois cette salle et ce bâtiment qui la renferme, car c'est ils seront détruits tout deux peu de temps après votre départ, cette place allant servir à jeter les fondations du nouveau centre politique et culturel de Karad !
Mais, bien entendu, je ne vous ai pas tous fait quérir ici seulement pour vous débiter un discours barbant et vous cet immense « déménagement » .
Non, si je vous ai fait réunir ici, Khazads, c'est dans le but premier de vous demander de vous joindre à la construction du palais, qui n'appartiendra pas qu'à moi et aux grandes Maisons, mais à tout le peuple !
Aussi, je vous serais d'une reconnaissance et obligeance sans nom si vous acceptiez de joindre vos efforts aux travaux, pour la gloire de Karad !
Bien entendu, je ne vous cache pas que la tâche sera ardue et longue, mais l'enjeu en vaut plus que vous le pensez, sans omettre que je vous récompenserais gracieusement pour votre précieuse aide.
Que ceux qui veulent se porter volontaires restent donc, les autres peuvent disposer.
Ensuite, je vous ferai part plus en détail de ce que j'attend de vous dans un premier temps. En attendez… Avez vous des questions ?