04-06-2019, 15:50:58
Une femme pleurant son mari, des orphelins en quête de parents, un repos éternel pour une famille perdue au milieu d'un conflit… La guerre apporte son lot d'horreurs que les hauts dignitaires s'empressent d'oublier, préférant galvaniser le peuple pour la prochaine bataille. On vit pour défendre sa patrie, on perd la vie au nom de la patrie. Et la patrie vous oublie.
Pourtant, il n'est pas rare de voir un vétéran rendre les armes pour une vie paisible loin du remue-ménage de la capitale, une veuve s'exiler dans le froid du Nord aspirant au calme ou un enfant fuir la rue pour vivre reclus dans les marais de Tenagos. D'autres préfèrent rester et lever le poing pour crier à l'injustice lorsqu'aucun abri ne les accepte, au manque de reconnaissance des grands blessés de guerre, à cette indifférence lorsque le ventre est vide. Mais l'isolement d'une revendication l'emporte sur la ferveur, forçant le contestataire à plus de résignation, peu importe sa pugnacité.
Quelques murmures évoquent parfois une oreille attentive à ses griefs, une main tendue contre l'oppression, un discours bienveillant nous susurrant d'accomplir nos désirs… Au détour d'un chemin, autour d'une table isolée dans une auberge, derrière un charnier dans une impasse déserte, on parle de cette énergie du désespoir comme d'une redoutable arme, d'un groupe rassemblant les opprimés, les délaissés, les oubliés.
Les plus rancuniers, les nains, furent les premiers à prononcer le nom de guilde, et commencent à y associer des noms. Peu à peu ces rumeurs prennent forme et se répandent, gagnant les autres peuples, bien qu'aucun n'apporte une preuve concrète de l'existence de cette communauté.
Au fil du temps, cette nouvelle force souterraine rassemble, se renforce, et son expansion aussi discrète soit-elle gagne les oreilles des nobles. On redoute cette mystérieuse guilde de l'ombre, des noms récurrents qui lui sont associés, Selotte, Grid, Eine, V'y, Lhuste ou encore Wratt…
Cela dérange les têtes couronnées, qui ne savent pas comment combattre cette menace qui draine petit à petit les petites gens du royaume.
On s'interroge sur ses objectifs et on se demande où disparaissent les enrôlés. Alors on fait tomber quelques têtes, des ersatz de dirigeant de l'ombre, avant d'étouffer l'affaire.
Bien plus proches de cette nouvelle menace, les seigneurs locaux optent pour la voie des armes et envoient des troupes contre cet ennemi invisible. En vain, peu reviennent, avec des réponses lapidaires, et mentionnent plusieurs déserteurs. Désespérés, ils demandent audience auprès de leur roi ou reine, cherchant un soutien, mais les nombreux appels restent sans réponse. La politique de l'autruche.
Impossible de fermer les yeux lorsqu'une partie des oubliés réapparait près d'Andoras au côté de renégats, de bandits et de mercenaires.
Impossible de croire que ce groupe hétéroclite, de différents peuples et de différents horizons agisse de concert.
Impossible que ces hommes et femmes délaissés répondent à leurs désirs et soient guidés par une volonté commune.
Impossible que cette guilde des ombres, enfin révélée au grand jour, ne soit l'œuvre d'une seule tête pensante.
Et quel est son objectif ?
Face à cette incompréhension, le Thain, le Roi Talien, le Jarl et la Reine des elfes choisissent la guerre. Encore faut-il des hommes et des femmes assez braves pour ne pas être endoctrinés.
L'appel est nécessaire au Nord...
Pourtant, il n'est pas rare de voir un vétéran rendre les armes pour une vie paisible loin du remue-ménage de la capitale, une veuve s'exiler dans le froid du Nord aspirant au calme ou un enfant fuir la rue pour vivre reclus dans les marais de Tenagos. D'autres préfèrent rester et lever le poing pour crier à l'injustice lorsqu'aucun abri ne les accepte, au manque de reconnaissance des grands blessés de guerre, à cette indifférence lorsque le ventre est vide. Mais l'isolement d'une revendication l'emporte sur la ferveur, forçant le contestataire à plus de résignation, peu importe sa pugnacité.
Quelques murmures évoquent parfois une oreille attentive à ses griefs, une main tendue contre l'oppression, un discours bienveillant nous susurrant d'accomplir nos désirs… Au détour d'un chemin, autour d'une table isolée dans une auberge, derrière un charnier dans une impasse déserte, on parle de cette énergie du désespoir comme d'une redoutable arme, d'un groupe rassemblant les opprimés, les délaissés, les oubliés.
Les plus rancuniers, les nains, furent les premiers à prononcer le nom de guilde, et commencent à y associer des noms. Peu à peu ces rumeurs prennent forme et se répandent, gagnant les autres peuples, bien qu'aucun n'apporte une preuve concrète de l'existence de cette communauté.
Au fil du temps, cette nouvelle force souterraine rassemble, se renforce, et son expansion aussi discrète soit-elle gagne les oreilles des nobles. On redoute cette mystérieuse guilde de l'ombre, des noms récurrents qui lui sont associés, Selotte, Grid, Eine, V'y, Lhuste ou encore Wratt…
Cela dérange les têtes couronnées, qui ne savent pas comment combattre cette menace qui draine petit à petit les petites gens du royaume.
On s'interroge sur ses objectifs et on se demande où disparaissent les enrôlés. Alors on fait tomber quelques têtes, des ersatz de dirigeant de l'ombre, avant d'étouffer l'affaire.
Bien plus proches de cette nouvelle menace, les seigneurs locaux optent pour la voie des armes et envoient des troupes contre cet ennemi invisible. En vain, peu reviennent, avec des réponses lapidaires, et mentionnent plusieurs déserteurs. Désespérés, ils demandent audience auprès de leur roi ou reine, cherchant un soutien, mais les nombreux appels restent sans réponse. La politique de l'autruche.
Impossible de fermer les yeux lorsqu'une partie des oubliés réapparait près d'Andoras au côté de renégats, de bandits et de mercenaires.
Impossible de croire que ce groupe hétéroclite, de différents peuples et de différents horizons agisse de concert.
Impossible que ces hommes et femmes délaissés répondent à leurs désirs et soient guidés par une volonté commune.
Impossible que cette guilde des ombres, enfin révélée au grand jour, ne soit l'œuvre d'une seule tête pensante.
Et quel est son objectif ?
Face à cette incompréhension, le Thain, le Roi Talien, le Jarl et la Reine des elfes choisissent la guerre. Encore faut-il des hommes et des femmes assez braves pour ne pas être endoctrinés.
L'appel est nécessaire au Nord...
Citation :Peuples du Nord,... comme au sud.
Une nouvelle menace frappe nos peuples, volent notre minerai d'argent et nos hommes, domptent des démons... Et nos braves soldats préfèrent l'allégeance à la combativité.
Nous avons besoin de vous, de votre force, de votre mental d'acier pour frapper cette armée en son cœur : des combattants hors pair pour contrer ce puissant ennemi.
Rejoignez nos troupes d'élite !
Le Thain et le Jarl
Citation :Combattants du ConcordatChaque peuple cherche, dans son coin, des hommes et des femmes hors norme, capables d'affronter cette mystérieuse force. Mais que peuvent-ils face cette redoutable armée répondant à la volonté d'un seul ?
Nous avons déclaré à guerre à cette mystérieuse troupe apparue près d'Andoras qui s'est immiscée subrepticement dans nos chaumières comme à la cour, sapant nos forces de l'intérieur.Nos braves soldats, interloqués, boivent les paroles de leurs missionnaires.
Nous avons besoin de vous, de votre force, de votre mental d'acier pour frapper cette armée en son cœur : des combattants hors pair pour contrer ce puissant ennemi.
Rejoignez nos troupes d'élite !
La Reine elfique et le roi Talien