Le Royaume d'Andoras

La honte rongeait le cœur d'Aioros depuis les récents événements.
Le roi était mort et le peuple se retrouvait seul.
Alméria avait disparue et la Chevauchée Rédemptrice se retrouvait seule également.
Ces faits n'étaient que les conséquences de sa propre bêtise et Aioros saignait au plus profond de son âme. Pour lui tout ce fiasco était de sa faute.

Marchant péniblement, le visage ruisselant de larmes qu'il parvenait à dissimuler grâce à un grand mouchoir qui ne trompait personne, Aioros fut surpris lorsqu'un enfant lui pris la main et dit : " Protège nous des méchants s'il te plais, je suis tout seul à m'occuper de mes soeurs depuis que papa est mort à la guerre. les worgs, les loups et les trolls nous attaquent souvent et j'ai trop peur pour protéger mes soeurs. S'il te plais protège nous Aioros !"

Surpris d'entendre son prénom de la bouche d'un enfant qu'il ne connaissait pas, Aioros ferma les yeux et lui répondit :

"Je ne suis qu'un imbécile qui a fait tuer son propre roi et sa Sénéchale, je ne suis pas le héros que tu crois."

L'enfant répondit : "Tu es grand et fort comme papa pourtant. Aide nous s'il te plais."

Presque agacé, Aioros se tourna vers le bambin et ce qu'il vit lui fit perdre sa tristesse. L'enfant qui lui tenait la main n'avait plus qu'un bras, il lui manquait aussi un œil et ses cottes étaient saillantes. La faim et la violence avaient détruit ce jeune centaure. Sa tristesse s'était changée en haine. pas en colère , pas en détestation. Non elle s'était changée en haine profonde pour ceux qui avaient éloigné le père de ces enfants, les rendant vulnérables à la rudesse de la forêt.
https://www.youtube.com/watch?v=fajANI3j2wY
Hélions et hommes-bêtes auront les oreilles qui siffles jusque dans leurs tombes, s'ils en méritaient une.

Aioros respira calmement et répondit :

" Petit. Viens avec moi, allons chercher tes soeurs. Je vous emmène dans un endroit sûr et protégé ou vous ne manquerez de rien".

"C'est vrai ? " répondit le gamin. "Oui c'est vrais , à partir d'aujourd'hui je ne suis plus un imbécile. à partir d'aujourd'hui la Chevauchée Rédemptrice protège et nourrit les orphelins, La Chevauchée venge la mémoire des parents des orphelins j'en fait le serment !"

puis il ajouta : "Ton entrainement commence demain. Soi debout à l'aube".


Le siège de la chevauchée n'était pas très confortable, cependant, Aioros y trouva suffisamment de ressources pour nourrir au moins ce soir la ribambelle de gamins qui avaient entendu son appel.

(hrp : Aioros est passé chef de la chevauchée et il est pas content !! )

Aioros avait recueilli plusieurs orphelins de guerre et le stock de nourriture de la chevauchée s'amenuisait largement.

Aussi il prit sur lui d'aller voir le nouveau roi avec une idée en tête et une demande simple mais néanmoins difficile à faire accepter.

Roi Mileüs, je suis Aioros, nouveau chef de la Chevauchée Rédemptrice. A ton service et aux ordres des prêtresses. Je me prosterne devant toi et salue la mémoire de ton frère, mort en brave de la main des chiens du désert. Je me permet de prendre la parole devant toi et à ton intention. Excuse ma hardiesse, mais la situation ne peut attendre et j'ai une demande à t'adresser. Puis-je te faire part ici et maintenant du but de ma venue ?

puis, le vieux soldat ajouta :

J'aurai besoin de connaitre également une chose qui m'empêche de trouver le sommeil depuis la mort de ton frère : le conseillé elfe e-t-il été interrogé ? qu'à-t-il donné comme raison de son absence de clairvoyance pendant l'attaque ?

S'effaçant de son mieux, Aioros attendit la réponse du Roi.

Le roi répondit derechef à la demande du centaure.

Quel est le rapport entre le conseiller sylvain Daëlin et la mort de mon frère ? Je n'arrive pas à faire le lien tout seul. Quelles précisions pouvez-vous apporter sur ce point ?

Puis dans un soupir,

Mon frère a été assassiné par des hélions, des assassins déguisés en elfe. C'est aux hélions qu'il faut s'en prendre ! Après avoir sali sur notre Déesse, ils souillent nos institutions en décimant ceux à leur tête !

La colère montait, mais il a refréna en changeant de sujet.


Je doute que le conseiller de la ville soit sorti de la ville sans que je ne sois informé.

Mon roi, je dois t'avouer que j'ai rencontré les assassins avant le meurtre. Je les ai rencontré dans la taverne. Daëlin était présent. Je l'ai interrogé à cet instant sur le groupe d'elfes silencieux dans la taverne et il ne m'a rien dit d'autre que de me débrouiller. Il m'a indiqué :

Citation : Plusieurs elfes dans une auberge centaure ne signifie pas qu'il y a un chef !

Je suis membre du conseil centaure, chargé des affaires diplomatiques liées à l'alliance, et je transmets les décisions à ma reine.

Souvent au contact des centaures, il m'arrive de chercher la compagnie des miens, n'en vous déplaise.

[b]Aussi je me permet d'avoir des doutes sur lui.

Aioros était un peu gêné étant donné que son enquête sur le conseillé n'était pas prioritaire par rapport au sort des orphelins.

Mon roi, si tu le permet j'irai interroger Daëlin. Si tu le permet également, je te ferai part d'un projet qui me tient à coeur et qui concerne le sort des orphelins de guerre de plus en plus nombreux.

Attendant la réponse du Roi, Aioros pria silencieusement afin qu'Aletheria permette à on entreprise de voir la Lune.

Voyant bien que le roi avait d'autre chats à fouetter et que la construction de la nouvelle masse remportait tout les suffrages, un peu blasé mais néanmoins déterminé, Aioros prit impoliment la parole après un silence pesant...

Mon roi, laisse moi exposer le projet qui me tient à cœur.

Voilà c'est tout simple. Vois-tu, ton frère avait prit pour habitude de faire quérir par les novices les ingrédients de la succulente spécialité de nos braves aubergistes (le thon aux cèpes) dont je ne doute pas que le raffinement seyait parfaitement à son altesse malheureusement disparue. Or, nous sommes depuis quelques lunes si mal embarqués dans notre lutte contre les barbares du sud et de l'est et nos pertes si lourdes que les enfants des disparus se trouvent sans secours et sans refuge.

Marquant une pause Aioros guettai la réaction du nouveau roi... rien à signaler. Il décida de continuer :

Évidemment, le siège ainsi que les ressources de la Chevauchée leurs sont ouverts et nous faisons en sorte qu'ils reçoivent un minimum d'éducation. Cependant nous arrivons à un moment critique et la nourriture commence à manquer... aussi, ma demande est simple : je souhaite que tu mettes fin à l'orgie de cèpes au thon qui perdure dans le palais et que ces ressources de première nécessité soient données ...aux nécessiteux.

Conscient que la chute de son discours comportait une allitération assez peu convenable ainsi qu'une quasi critique du régîme (alimentaire bien entendu) du roi défun, Aioros s'empressa d'ajouter :

Mes paroles n'ont pas pour but de te choquer, elles ont pour objectif de te prouver l'urgence qu'il y a à partager cette nourriture avec les orphelins de nos frères tombés.


Aioros s'inclina bien bas, aussi bas qu'il pu (sans e ) et repris ses méditations en espérant une réponse...positive si possible.

Miléüs se gratta le menton, signe d'une profonde réflexion.

L'affaire que vous évoquez mérite d'être éclaircie, je vous nomme responsable de l'instigation, et vous pouvez interroger le conseiller. Je me charge de prévenir la reine de la teneur de l'enquête.

J'attends des rapports réguliers. Je ne peux dire où vous trouverez Daelin : nous surveillons les allers et venues : commencez par fouiller la cité. [HRP : le conseiller se cache à Nael]

Le gouverneur fronça les sourcils lorsque le centaure fit part de sa seconde demande. Quel effronté ! Ses paroles étaient directes, il n'arrondissait pas les angles. Aioros ne manquait pas de toupet, et cela lui plaisait.

Soyez sans crainte, je préfère le thon aux morilles, parfumé d'une sauce aux baies. Votre demande est louable, et en temps de guerre, nous devons tous serrer la ceinture.


Il dévisagea le sagittaire en prononçant la dernière phrase. Sonnait-elle comme un reproche ?


Je vais informer les cuisines royales de cette demande. Mais le chef cuisinier doit faire son marché, Vous devriez le trouver sans mal en ville.


Le gouverneur sourit. Il connaissait bien le caractère de la cheffe cuisinière, et se réjouissait d'avance.

Aioros entendit les paroles de Miléüs avec soulagement : il réagissait en chef et n'avait pas fait montre d'un attachement abusif à l'étiquète.

Merci mon roi, je ne te décevrai pas. J'informe mes compagnons de ce pas. Je t'enverrai par pli cacheté mes rapports sur nos avancées.

Saluant d'une révérence le roi, la grande prêtresse et les centaures présents, il s'effaça pour accomplir ses deux missions.

Le roi reçu rapidement un premier rapport sous la forme d'un télégramme apporté par un enfant à qui il manquait un bras et un oeil:

Citation :Milénüs STOP recherche conseiller continue STOP moitié bâtiments de la ville fouillée STOP aucun signe de lui STOP

Ai trouvé cuisinière STOP ai donné précieuse bouteille de patator STOP espère que ça lui suffira STOP ai aussi dit de venir te voir STOP

Respectueusement Aioros STOP

edit : conversation avec a cuisto :

Citation :Séléron à toi grande cheffe cuisinière du palais.
Je suis le sagittaire Aioros, nouveau chef de la Chevauchée Rédemptrice.
Je me permet de t'accoster ainsi sur les ordres de Milénüs notre nouveau roi.
En effet, les récents déboires de nos troupes dans la guerre nous obligent à nourrir les affamés plutôt que les biens nés. Aussi, le roi te demande d'aller le voir et de pourvoir mieux aux besoin des sans dent.

Il m'a aussi dit que tu était une femme de gout. Aussi acceptè cette bonne bouteille unique en son genre dans tout Ecridel. Attention cet alcool de patate est beaucoup plus fort que ceux que tu as pu gouter auparavant.

Aioros a donné des objets à Cheffe cuisinière du palais 1 Patator

(hrp : pour info voici la bouteille : [img][/img]

un nouveau message parvint au roi :

Citation :Mon Roi STOP avons cherché sans succès dans toute la cité STOP satané conseiller terré quelque part STOP de plus en plus suspect STOP Ps: cuisinière vraiment pas bavarde STOP

edit :

un nouveau pli parvint une nouvelle fois au nouveau roi :

Citation :Mon Roi STOP avons impérativement besoin du rapport des gardes STOP pensons qu'il se cache dans les bois bordant la cité STOP devons savoir par où il est sorti avant de commencer battue STOP Mon porteur de pli m'apportera vos réponses STOP La lune nous guide STOP

Halte là conseiller !

Au nom du roi ! Suivez-mois au palais, notre suzerain veut vous entendre quant au sombre assassinat commi par les fieleux adorateurs du macabre et honteux dieu soleil (la honte sur leurs descendants jusqu'à la 97ème génération).

Caché derrière un menhir ou autre stalagmi.. tite, enfin une sorte de pique de pierre, Tagaclop n'était pas expert en spéléologie, le conseiller elfique ne pouvait plus échapper à son sort. La sainte mandale d'Aletheria prête à jaillir, Tagaclop s'approcha du fugitif avec tout de même quelques espoirs de le voir resister un peu, juste de quoi justifier le recours à une sainte baffe ou deux.

Allons pas d'histoire on va éclaircir tout ça au poste suivez-moi

L'imposante silhouette armurée se posta près de Tagaclop...

"Noble conseiller, je vous sens craintif et sur vos gardes... Obtempérez aux ordres de notre Roi et nous garantissons votre sauvegarde, choisissez la fuite ou les hostilités et il vous en cuira..."

Puis à part et à voix basse pour son compagnon:
"Prends garde à toi, c'est un fourbe... Veillons chacun notre tour sur lui...Je prends quelques repos et veillerai cette nuit sj tu le veux..."

Aioros eut vite vent des avancées de l'enquête. Le conseiller avait été débusqué par le brave Tagaclop et le jeune Sabodairain était déjà sur place. Nulle doute que ces preux paladins ne sauraient patienter top longtemps avant de faire couler le sang du conseiller.
Aussi Aioros ne fit pas de rapport immédiat au roi. Préférant arriver sur place et voir de ses yeux l'état du conseiller avant de faire son rapport.

il trottait rapidement vers ses compagnons en réfléchissant à la façon dont il faudrait interroger le probable complice de la perfidie des perfides assassin.


Après que Tagaclop et Sabodairain aient retrouvé le conseiller elfe vilement caché dans la crypte, Aioros les rejoints... voici ce qu'ils se dirent :

Citation :L'elfe soupira. Devait-il se rendre ou rester où est, les ordres étaient contradictoires. Il répondit calmement aux deux centaures.

je ne nierai pas ma présence dans le palais lors de l'attaque et dans l'auberge. Je ne nierai pas avoir converser à l'auberge avec les elfes déguisés, sans savoir leur véritable nature. Je ne nierai pas vouloir avoir des nouvelles des miens. En quoi ces faits que vous me reprochez sont source de condamnation ?

Il s'arrêta un instant pour jauger l'impact de ses paroles.


je ne nierai pas avoir été dupé comme vous par ces chiens, mais je ne les ai pas menés dans le palais ni contribué à sa perte. Pourtant je ne vous condamne pas....

Citation : Encore heureux Conseiller. Encore heureux....

Je pense qu'il devient inutile de vous parler. Dommage pour vous, vous n'avez pas bien compris je crois la situation dans laquelle vous vous trouvez.

Commencez par vous montrer moins insolent avec les défenseurs de la Lune mandatés par le roi pour vous interroger. N'avez-vous pas remarqué le jeune age de mon camarade ? Pensez vous qu'il saura rester calme alors que vous vous permettez de railler nos propos ?

Non vraiment Daelin vous ne répondez pas comme il faut.

Je vous laisse encore une chance de vous expliquer. Commencez donc par nous raconter la raison qui vous pousse à vous terrer dans ce sous sol humide et si peu conforme à votre position. Essayez également de nous en dire plus sur les anneaux d'Alnür.

Faite le vite et bien ou je ne réponds de rien !

Alors qu'il interrogeait Daelin, Aioros fit parvenir un pli cacheté au Roi... Cette fois il prit bien le temps d'être clair et précis aussi il n'écrit pas en style télégraphique il pria un instant en apposant sa gemme aérienne sur son front, ce qui lui permi d'écrire à la vitesse de l'éclair ces quelques lignes entre deux phrases :

Citation : Miléüs, mes fidèles compagnons de chevauchée Tagaclop et Sabodairain, deux paladins aux styles très différents encore impétueux et vindicatifs comme peuvent l'être deux jeunes centaures n'ayant connu l'horreur des batailles, ont retrouvé Daelin dans la crypte. Il se cachait donc bien depuis le meurtre de ton regretté frère. Ce seul fait le rend encore plus suspect à mes yeux et je doute de plus en plus de sa loyauté. Mes deux compagnons voulaient l'amener en face de toi au plus vite afin qu'il subisse ton jugement et que nous puissions prendre part à l'expédition menée sur les conseils de Frerïn ; cependant je suis arrivé à temps pour les en empêcher et garder loin de toi ce potentiel traitre. Je ne supporterai pas de perdre un second roi. Ainsi j'ai donc commencé à l'interroger. Sans succès évidement. Je lui ai fait part de la mission royale qui est mienne et cela a semblé peu lui chaloir... bref il s'en contre-fiche et je fais un grand effort en ne le transperçant pas d'un javelot aux endroits sensibles pour le peu de respect dont il fait montre à l'égard de tes volontés. Je l'ai interrogé sur les anneaux elfiques d'Alnür que tous les assaillants portaient , pas de réponse. Je lui ai rappelé qu'il fricotait avec eux dans la taverne au moment où je les ais malheureusement rencontrés et benoitement menés à Alméria (paix sur elle, que la déesse la protège sur Ecridel comme au ciel), cela n'y fit rien et il me demande maintenant des preuves de sa trahison. Évidement, comme nous n'en n'aurons jamais, il s'en sort. Je pourrais lui dire qu'on l'a vu ne rien faire pendant que le Mélaneus se faisait agresser mais il me répondrai encore par un sarcasme. J'ai donc commencé à le menacer. S'il n'est qu'un exécutant dévoué comme le sont souvent les espions comploteurs, il ne dira rien. Il préférera mourir que de nous livrer le nom de son maître. Peut être que la Grande Prêtresse saura comment traiter avec lui ? Peut-être qu'une bonne séance de torture lui déliera la langue ?

Mon roi, je réfléchit encore à quel moyen et quels arguments utiliser pour savoir de quoi il retourne avec ce triste sire. Toutefois si tu as des conseils, des idées, je suis preneur. Un mot de toi et il n'attachera plus jamais ses lacets seul.

Aioros se relut en un instant, plia le parchemin, le cacheta et le fit porter dans les plus brefs délais au roi.

Miléûs lut la missive et s'empressa de répondre entre deux rapports du front, en soulignant qu'ils n'avaient pas gardé les animaux hélions ensemble.

Citation :

Seleron Aioros,

Je vous serai gréé de garder le conseiller Daelin en vie. Si la justice est commune aux elfes et aux centaures, nous ne pouvons juger l'un des leurs sans avoir un juré composé des deux races. Un incident diplomatique nuirai à notre alliance, alors freinez les ardeurs de vos impétueux novices !

Je vais retarder l'envoi de la missive auprès de la reine pour la prévenir de la situation, et faites votre possible pour rassembler le plus d'informations.

Gouverneur Miléüs

Une goutte de sueur parcouru l'échine du vieux sagittaire, le nouveau roi semblai finalement attaché à une certaine étiquète et il s'en voulu d'avoir été si familier. Aussi il répondit :

Citation :Il sera fait selon votre volonté majesté. Mes informations sont les suivantes :

1/ Tout les assaillants étaient vêtus et grimés en elfes, si bine que nul na pu les déceler pour ce qu'ils étaient vraiment. De plus is portaient tous un anneau d'Alnûr que nos prêtres m'ont certifié être de facture elfique : Ces faits supposent une possible complicité elffe dans cette histoire.

2/ Le conseiller était avec eux lorsque je les ai rencontré et il m'a même dit qu'ils faisaient partie de son peuple.

3/ L'ennemi aa parlé au conseiller pendant l'attaque en ces termes : "Quand a toi Daelin, si tu t'en sort indemne... Dit à Alnùr que toi et ton groupe le paierez tôt ou tard! Vous vous jouez de votre reine et de l'ensemble des dirigeants comme des mercenaires, vous apprendrez a vos dépends que ce n'est pas sans conséquence. " Ce qui en dit long sur Daelin.

4/ Selon toute vraisemblance Daelin a assisté les assassins pendant qu'ils menaient le roi aux sous-terrains du palais.

5/ Daelin s'est réfugié dans la crypte immédiatement après les évènements.

A moins d'un concours de circonstances faramineux, Daelin a agit comme un traitre.

J'attend tes nouvelles instructions et ne manquerai pas de te donner de nouvelles informations si sa langue se délie enfin.

avec dévouement,
Aioros

Citation :Aioros,

Votre recherche semble avancer et les résultats obtenus sont très parlants. Malheureusement, les déductions des faits ne suffisent pas pour confondre un coupable, il faut des preuves irrévocables pour appuyer vos dires.

Vous devriez être plus insistant car le temps va venir à manquer....

Miléüs

Miléüs,

J'ai suivi votre conseil et me suis rendu plus insistant, le conseiller semble être en train de craquer. Il me faudra me purifier longuement car j'ai dû utiliser une technique interdite et la tête me tourne.

Le conseiller a parlé de déclaration de guerre si il n'envoie pas sa lettre. Je n'ai pas à me mêler de ces histoires mais je préfère vous en parler.

quelle est la position sylvaine ?

Aioros

un nouveau rapport arriva au roi,

Mon roi, voici un morceau de parchemin que j'ai retrouvé sur Daelin alors qu'il tentait de détruire le contenu de sa besace.
J'apporte la suite de ses effets dès que possible :

Citation :[...] détériorée, et je [...] informer sur la maladie [...] centaure.

[...] soupçonnent [...] craintes [...] fondées. Je [...] fin à ces jours.

[...] mettre au vert quelques temps, [...] reine [...] diplomatique.

L'aide [...] guêpier.

D.

Avec Dévouement,
Aioros

Le roi lut attentivement le message et tenta mentalement de compléter le message. Il manquait un indice essentiel, le destinataire du message.

Il répondit à Aioros en ces termes :

Citation :Aioros,

Connaître le destinataire du message est important pour comprendre la teneur. La formulation indique une missive officieuse à une personne n'ayant aucune haute distinction.

Miléüs

Citation :Merci pour ces réponses roi Miléus,

Le suspect viens de me taper ldans les mains afin que je ne puisse examiner le contenu de ses affaires, il a fait en sorte que je n'ai pas le temps d'examiner l'anneau que j'y ai trouvé.

Je demande l'autorisation de le passer à tabac et de le ligoter afin que j'ai la possibilité de retrouver l'anneau, examiner toutes ses affaires et l'interroger encore et encore.

Je ne souhaitais pas en arriver là mais sa réaction violente quand j'ai pris l'anneau m'oblige à parer à toute éventualité.

J'attends évidement votre ordre pour lui montrer de quel bois je me chauffe.

Aioros

Afin de reprendre tranquillement et efficacement la fouille, voulant absolument retrouver cet anneau volontairement crotté de terre, Aioros, n'y teint plus et fit fi du protocole. Sentant la situation lui échapper et son interlocuteur ayant décidé de l'empêcher physiquement d'examiner ses effets, Aioros décida de l'empêcher de l'empêcher. Physiquement.

Aioros a utilisé l'objet Filet sur Daelin

Utilisant son filet comme un lasso/fouet, Aioros commence par le faire tournoyer, fouettant Daelin, puis le jette sur le sylvain.

Aioros a tiré sur Daelin [Tir normal]


Alors que Daelin s'empêtre dans le lourd bordel de cordes épaisses, Aioros se dirige vers l'endroit ou l'anneau a été projeté par Daelin afin de le retrouver.

Féro fit irruption dans le refuge où se trouvaient les orphelins, tout sourire et fier du butin qu'il ramenait.

Seleron les enfants, je vous apporte des fourrures d'ours des cavernes. Après nettoyage, ça vous fera de bien chaudes couvertures !

Les enfants le regardèrent, interloqués. L'un deux osa lui répondre :

Mais Féro, le temps est au beau fixe, nous n'avons pas besoin de couvertures…

Tu as raison jeune érudit, mais d'ici quelques mois, quand il fera plus froid, tu seras bien content d'être au chaud dans une couverture !

Les enfants étaient consternés. Les plus jeunes avaient les larmes aux yeux.

Mais, tu veux dire que d'ici quelques mois nous serons toujours dans ce refuge… Nous n'aurons pas retrouvé de nouvelle famille ?...

Silence de mort… Grosse boule dans le ventre… Des regards d'enfants qui font plus mal dans le cœur que des lames dans la chair…

Heureusement Féro fut assez réactif pour faire oublier ses maladresses sur une diversion :

Oubliez ces couvertures, j'ai une bien meilleure idée. On va mettre cette fourrure sur ce mannequin d'entraînement. Et hop, regardez on dirait un homme bête ! Sortez vos épées en bois et vos frondes et montrez-moi comment vous avez progressé au combat !

De grands cris de joie retentirent alors dans la pièce.

Youpiii !… A l'attaaaque !… C'est moi le championnn !

Mon roi, J'ai retrouvé l'anneau et suis en train de l'examiner. J'ai du attacher Daelin.

Aioros se remémora la lutte qu'il avait fallu mener pour obtenir ce petit bout d'anneau recouvert de boue visqueuse :

Citation :Police du roi !

Vous êtes suspecté de complicité dans le meurtre du roi !

Rendez vous immédiatement ou nous vous forcerons à nous suivre et ce sera beaucoup moins agréable pour vous !

Impassible, l'elfe trahissait aucune émotion. Il répondit sur un ton calme.

vJe vous suivrai bien s'il le faut.

J'étais conseiller du roi, alors pourquoi voulais-je mettre fin à ses jours ? La reine m'a chargé de cette mission diplomatique, et je l'exerçais avec brio. Feu le roi Mélénaüs n'a rien eu à me reprocher.

J'attends de voir vos preuves qui vous pousse à une telle accusation. Je doute qu'elle soit fondée.
Il tendit les mains pour montrer qu'il ne résisterait pas.

restez ou vous etes,

Ne vous faites pas plus bete que vous ne l'êtes, vous savez très bien qui je suis et ce qui me pousse à vous interroger. Vous étiez présent dans l'auberge de la lune et vous vous etes entretenu avec les assassins.

Dites nous immédiatement ce que vous vous etes raconté. Soyez loquasse !

C'est tout de même pas de chance conseiller. À moins que votre mémoire ne soit défaillante, vous vous souvenez de moi. J'étais enfermé dans le palais avec vous-même lorsque ces putrides hélions,la peste emporte leurs viles charognes, ont mené leur basse opération. J'ai assisté à tout.

Ma mémoire quant-à elle, est claire comme un rayon de notre déesse sur un fil d'argent. Il ne vous aura pas échappé que ce chacal puant dénommé Al Majhoub, que sa mère se flagelle d'avoir mis bas à un tel ramassis d'immondices, a clairement mentionné votre appartenance à un groupe conspirationniste...

Cela pourrait passer pour une simple tentative de semer le trouble et la zizanie. Mais en considérant vos échanges préalables avec ces raclures hélionnes à la taverne, vous conviendrez que le propos gagne en crédibilité.

L'elfe soupira. Devait-il se rendre ou rester où est, les ordres étaient contradictoires. Il répondit calmement aux deux centaures.

je ne nierai pas ma présence dans le palais lors de l'attaque et dans l'auberge. Je ne nierai pas avoir converser à l'auberge avec les elfes déguisés, sans savoir leur véritable nature. Je ne nierai pas vouloir avoir des nouvelles des miens. En quoi ces faits que vous me reprochez sont source de condamnation ?


Il s'arrêta un instant pour jauger l'impact de ses paroles.

je ne nierai pas avoir été dupé comme vous par ces chiens, mais je ne les ai pas menés dans le palais ni contribué à sa perte. Pourtant je ne vous condamne pas....



Encore heureux Conseiller. Encore heureux....

Je pense qu'il devient inutile de vous parler. Dommage pour vous, vous n'avez pas bien compris je crois la situation dans laquelle vous vous trouvez.

Commencez par vous montrer moins insolent avec les défenseurs de la Lune mandatés par le roi pour vous interroger. N'avez-vous pas remarqué le jeune age de mon camarade ? Pensez vous qu'il saura rester calme alors que vous vous permettez de railler nos propos ?

Non vraiment Daelin vous ne répondez pas comme il faut.

Je vous laisse encore une chance de vous expliquer. Commencez donc par nous raconter la raison qui vous pousse à vous terrer dans ce sous sol humide et si peu conforme à votre position. Essayez également de nous en dire plus sur les anneaux d'Alnür.

Faite le vite et bien ou je ne réponds de rien !



Les menaces, et les sous-entendus n'eurent aucun échos chez l'elfe, simplement parce qu'il ignorait les raisons de cette inquisition.

Je ne cherche pas la provocation, et je coopère comme je le peux.

Les évènements récents m'ont démontrés que l'éloignement des miens me pèse, et que je souhaite rentrer chez moi. Il faut pour cela que la reine accepte, et j'avais besoin de calme pour écrire ma missive. Vous conviendrez que la cité est en effervescence depuis la mort de votre souverain, et qu'il est difficile de se concentrer.

La crypte est un endroit un peu glauque pour rédiger un message, mais mérite de répondre à ma demande de calme.

Les anneaux d'Alnür ? de quoi parlez-vous ? Et pouvez-vous me dire ce qui vous pousse à une telle inquisition ?

Aioros eût un méchant sourire en écoutant les paroles de l'ancien conseiller. Son intuition ne l'avait pas trompé et les paroles du sylvain lui rappelèrent les mots que la seule femme-bête du groupe d'assassins avait prononcées pendant l'attaque à l'intention de Daelin :

Citation : Quand a toi Daelin, si tu t'en sort indemne... Dit à Alnùr que toi et ton groupe le paierez tôt ou tard! Vous vous jouez de votre reine et de l'ensemble des dirigeants comme des mercenaires, vous apprendrez a vos dépends que ce n'est pas sans conséquence.

L'évocation de la reine elfe ainsi que la piètre excuse pour s'isoler ainsi renforçait sa certitude. Les questions sur les anneaux également. Et que dire de ce pathétique "pouvez-vous me dire ce qui vous pousse à une telle inquisition" qu'Aioros comprenait ainsi : " où ai-je commis une erreur ? que savez vous exactement ?"

Aussi il répondit en souriant à l'elfe :

Ce qui me pousse ? Ne vous l'ai-je pas déjà dit ? Bon, je le répète : le roi m'a demandé de vous interroger. Donc je vous interroge. De plus je peux vous dire que vous n'êtes pas le seul. Toutes les personnes présentent sur les lieux de l'assassinat le sont également en ce moment même. Nos méthodes d'interrogatoire sont ce qu'elles sont.


Ces petits mensonges passés, Aioros ajouta :

Rassurez-vous Daelin, vous avez été parfait et nul ne pourrai vous reprocher une quelconque faute dans l'accomplissement de vos tâches. Non vraiment, même vos réponses à nos injonctions sont d'une facture irréprochable. Me permettrez vous de lire un instant la missive dont vous parlez ? Je suis certain que le calme qui règne ici vous a permis de bien avancer dans sa rédaction... vu le temps que nous avons mi à vous retrouver.

A ces mots, Aioros joignit les gestes adéquats : il tendit une main ouverte mais ferme en direction du sylvain, s'avança d'un pas, et approcha son large visage de celui de Daelin en le fixant droit dans les yeux avec un sourire mauvais.


L'elfe tapota nerveusement la statue à côté de lui lorsqu'Aioros prononça sa demande. Il soupira bruyamment et lui répondit.

Les missives à la reine ne concernent que la reine, pourquoi vous autoriserais-je à la lire ?



Il recula par instinct de défense avant de poursuivre

Et votre calme trahit l'hypocrisie de vos propos. Pourquoi devrais-je vous faire confiance ?




Mais parce-que vous êtes fidèle à notre alliance. Parce-que le roi Melanius a été assassiné par traîtrise et que seule la police du roi est habilitée à juger d'un lien, fondé ou pas, entre cette lettre et le meurtre.

Allons, votre missive ne peut être mise de coté dans cette enquête. Montrez donc votre bonne volonté et votre fidélité en aidant la police.
Sitôt que tout soupçon aura été écarté, vous la récupèrerez et en ferez ce que bon vous semble.

Montrez que vous n'avez rien à vous reprocher.


Bon, votre silence est en soit assez suspect Daelin. Vous me contraignez à l'usage de la force. JE ne souhaitais pas en arriver là mais vos reffus successifs de répondre à nos questions, préférant vous réfugier derrière de faux arguments me poussent à cette dernière extrémité.

Quelques instants s'écoulèrent avant que Daelin daigne répondre

Je ... n'ai pas encore rédigé la missive, car.... La formulation est importante, et le calme m'aide à trouver une tournure de phrase bien adaptée à l'objet de mon message...



Lorsqu'Aioros menaça d'employer la force, l'elfe surpris fit un pas en arrière, cherchant à mettre la statue entre lui et le centaure belliqueux. Les centaures devaient manquer d'exercice ou de confiance en eux pour taper un homme sans défense.

Je subis votre pression et réponds au mieux à vos attentes, et vous souhaitez user de la force... La justice centaure est-elle si primitive pour se résumer à une paire de baffes ?

Il me semble qu'elle est commune aux elfes, et vos accusations doivent être portées devant la reine, afin qu'un procès soit tenu.


[HRP] Comment veux-tu qu'il enlève ses gants si tu ne formules pas ta demande et menace de frapper ?

Je connais parfaitement les traités qui nous lient Daelin, seulement en es tu digne ? J'aimerai que tu me montre tes mains. Enlève cette paire de gants bien lentement et à ma vue, ceci devrai suffire non ? quand à ta missive, il est difficile de te croire mais une fois ces gants enlevés tu écrira plus aisément.

L'elfe s'exécuta, secoua ses gants pour montrer qu'ils ne cachaient rien, les posa sur la statue avant de tendre les mains. Aucun ornement n'y figurait.

Etes-vous satisfait ?

Aioros en restait muet... Daelin se moquait une nouvelle fois de lui. Toutefois il saisi le gants afin de vérifier par lui même l'absence d'anneau.

On peut dire ça, je suis très satisfait, vous représentez un sacré challenge conseiller. Maintenant déshabillez-vous entièrement, penchez vous et toussez à mon signal. Ce ne sera pas long et soyez certain que je n'y prend aucun plaisir.

L'elfe parut choqué par cette exigence.

Sachez que toute attaque nuisant à mon intégrité physique ou morale sera relatée à ma reine...

D'ailleurs, l'absence de compte rendu à ma reine sonnera comme une déclaration de guerre !

L'elfe n'en menait pas large et apeuré, son regard balaya la pièce, cherchant désespérément de l'aide.

Prononcer ces paroles avait demandé un gros efforts à Aioros , qui bien sur se joue de Daelin et essaye de lui faire peur, il prononça mentalement tout l'Alétherien, ce chant intérieur qui permet de purifier celui qui déroge à ses principes pour le bien de la cité.

Mais que croyez vous Daelin ? pensez vous vraiment que votre reine n'a pas déjà des soupçons sur vous ? La guerre dites-vous ? vous croyez-vous irremplaçable ?
Aucune aide ne viendra. Vous êtes seul avec moi. Les ordres ont été donnés et la date de votre procès est déjà connue. Tout ce que vous direz maintenant et qui nous permettrai d'avancer allègera votre peine. Ou celle de votre famille ou de votre intégrité. [b]

Aioros saisi les mains du conseiller et lui hurla au visage :

[b]Dis-moi maintenant ce que tu es ou j'insiste pour être ton geôlier pendant tout le temps qui te séparera de ton exécution !

Vous mentez !

Et je connais la justice, sans un jury composé d'elfes et centaures, donc prévenir la reine, vous ne pouvez garantir une justice équitable !

L'elfe tremblait de rage ou de peur, difficile de savoir. Un silence suivit le hurlement du sagittaire. Sans pouvoir s'échapper, son coeur battait à tout rompre. Il tenta de répondre avec un semblant de calme.

Prévenez la reine, elle ne peux me condamner sans procès. Je ne sais pas ce que vous me voulez !


Un rictus d'effroi apparut sur son visage.

Bon, je suis donc obligé de vous fouiller.
Aioros fouilla donc l'elfe avec parcimonie et respect

Vous... vous n'avez pas le droit !


L'elfe tenta de repousser le centaure, mais sa corpulence ne lui permettait pas d'avoir le dessus. Il jeta dans une flaque d'eau sa besace, et chercha à la piétiner.

Aioros l'en empêche de ses grosses mains et le repoussa suffisamment fort contre le mur pour l'étourdir un peu... ce faisant, il récupéra la besace et s'attela à en examiner le contenu...

L besace contenait divers parchemins et la rapidité d'Aioros n'était pas parvenu à sauver des eaux les papiers. Bien qu'ils étaient abîmés, certains messages restaient partiellement lisibles. L'un d'entre eux attira l'attention du sagittaire.

Citation :[...] détériorée, et je [...] informer sur la maladie [...] centaure.

[...] soupçonnent [...] craintes [...] fondées. Je [...] fin à ces jours.

[...] mettre au vert quelques temps, [...] reine [...] diplomatique.

L'aide [...] guêpier.

D.

En fouillant bien, Aioros repéra dans le fond de sa sacoche un vieil anneau que même un malfrat n'aurait voulu et une boucle d'oreille finement ciselée dont les motifs indiquaient l'appartenance à une famille elfe prestigieuse.

L'elfe commençait à reprendre ses esprits mais le sagittaire trop concentré sur sa fouille ne s'en aperçut pas.

Roulant le parchemin dans sa pochette à parchemins, Aioros examina rapidement l'anneau, remisa la boucle d'oreille après l'avoir élevée au niveau de son œil dans sa pochette à autres effets. Alors, vous me direz: "mais pour examiner ces deux objets et les ranger en même temps qu'il roule un parchemin dans sa poche, Aioros doit être assez adroit" ... et bien effectivement, le bon Aioros a finalement succombé à son attrait initial pour la gymnastique et fait de "forts" progrès ces temps-ci.

Aioros prononce alors cette phrase en relevant les yeux vers le coin ou il avait poussé Daelin :


Pour une mise au vert c'est raté mon gaillard !

L'anneau n'avait aucune particularité et semblait anodin. Bien que finement ciselé, il portait l'usure du temps, et une inscription était écrite à l'intérieur. Il fallait gratter pour pouvoir la lire.

Au moment où le centaure parla, Daelin profita de cet instant pour frapper dans les mains d'Aioros envoyant valser au loin le bijou. Il fixa le centaure attendant sa violente réaction.

Aioros pris soin de ranger la boucle d'oreille avant de dire :



Tu saura qu'il vaut mieux éviter de jouer à ça avec moi en temps utile, cependant tu viens de me donner envie d'en savoir plus. Tu préfère avoir mon aide au moment de ton procès ou bien m'obliger à te ligoter, te suspendre comme un jambon pour finalement faire un bon boudin ? Entre toi et moi, je préfère le nouveau roi ; plus franc, plus décisif. Alors prends bien soin de collaborer sinon je te promet la haine des centaures à ton égard pour les générations à venir !

Après un silence qui lui permis de donner l'alerte auprès de ses frères via l'astucieux réseau d'orphelins voyageurs de la Chevauchée Rédemptrice. Aioros fit mine de frapper le diplomate qui flippait de se faire taper plusieurs fois et déclara :


Pense à tes proches. Il serai dommage de les impliquer dans tes tourments.


Aioros essaya de prier intérieurement pour apaiser son âme des énormités qui sortaient de sa bouche mais la tournure des événements avait eut un effet dévastateur sur lui.Alors que sa rage montait doucement, son ulcère le relançait et le mouvement gastrique qui s'ensuivit interrompit sa prière et lui fit se poser cette question essentielle : Peut-on roter pendant la prière ?
Persuadé que oui, et du coup rotant maintenant les gràààces à haute voix, Aioros fit le signe et fit mine de s'apprêter à maîtriser le récalcitrant comme une brute féroce et sanguinaire.

]

Pour qui est cette lettre ?

Frottant maintenant l'anneau avec un bout de tissu, Aioros s'apprêtait à découvrir la vérité.

Citation :L'anneau est usé et semble commun : même un elfe du bas peuple ne s'attarderait pas sur le bijou. Pourtant un oeil attentif peut remarquer quelques entailles fines à l'intérieur. L'ensemble forme une lettre "A" et indique sûrement une appartenance à une confrérie, guilde ou tout autre rassemblement du même acabit.

Malheureusement, l'anneau ne dévoile rien sur ce mystérieux groupe, ni de ses fonctions.

A.

Alnur ?


Aioros présenterai cet anneau aux prêtresses afin qu'elles le comparent à celui qui fut le dernier atours de la regrettée Alméria.


Méditant un instant, Aioros sorti finalement la boucle d'oreille en essayant de retrouver le même type de signes.

Citation :La boucle d'oreille était un travail d'orfèvre remarquable, et la qualité du bijou était exemplaire. Composée de trois anneaux dorés emboités et de différents diamètres, on pouvait lire la devise d'une haute famille elfique sur le plus petit et apercevoir les armoiries sur le plus gros. Indéniablement, Daelin était de haute naissance, et ce bijou en était la preuve.

La comparaison avec l'anneau d'Almeria ne donna rien de particulier si ce n'est que les deux lettres "A" avaient exactement les mêmes courbures.

Les menaces du centaure se firent de plus en plus virulentes, et le discours de l'elfe de plus en plus chaotique.

Citation : L'anneau n'est rien, il n'a aucune signification avec Alnùr !

Vous vous méprenez, ce "A" est le nom de mon père ! un héritage familial !

Je suis innocent, et j'ai le droit à un procès équitable !

Gardant le silence, Aioros écrivit pour le roi, la grande prêtresse ainsi que les prêtresses:
Aioros sorti un instant, trouva un garde et lui confia les deux objets avec une note :

Citation :Altesses,
J'ai confié l'anneau retrouvé sur Daelin à un garde de Nael qui doit vous l'apporter ainsi que la boucle d'oreille du conseiller.
Milles respects,

Tu veux me dire que cet anneau moisi et surement dangereux à porter si l'on tient à l'hygiène de ses mains est un héritage de papa ? Mesdames, messieurs, je vous présente la chevalière du baron moisi !
haahaha Aioros parti dans un rire nerveux et poursuivi :

Et qu'est ce donc qui a comme tu dis une :"signification avec Alnùr" ? bien que tu doives confondre ce mot avec le mot rapport.

Citation :L'elfe fusilla du regard le centaure lorsqu'il fut pris d'un rire gras. La famille réduite par la guerre n'était pas un sujet de plaisanterie. Il répliqua rapidement, sur un ton froid, pour changer de sujet.

Rien, ni Alnùr ni son groupe de sudistes n'a aucun lien avec cet anneau.

Il avait parlé trop vite.

Tu admet donc connaître cet Alnùr. Ainsi que son "groupe de sudiste" .

Peut-être que tu sauvera ta vie en m'en disant plus.

Citation :Il était dos au mur, et Daelin devait lâcher du leste pour éviter de se faire molester encore une fois.

Je les ai rencontré par hasard au sud est de Mitriath, et Alnùr m'a paru sympathique. En gage d'amitié, il m'a offert cet anneau.

Tu as donc fait "ami-ami" avec celui qui a envoyé ces assassins ?


à ce momment là du récit, Aioros fut dérangé par un orphelin qui lui tapottait sur l'épaule :

"Un message pour toi Aioros !"

Ne pouvant dire non à ce ptio, Aioros s'empressa de lire ce qu'il en était:

Citation :https://royaume-andoras.net/images/icones/v4/51.jpg


"Seleron Centaure, Je me doute que tu dois être un des derniers à vouloir me parler.... Et libre a toi de croire ou non mes propos mais sache que je déplore ce qui s'est passé.


J'ai été aveuglé par une vengence qui me rongeait depuis trop longtemps. Je craignais que les grands responsables de l'attaque sur Eltiri se soient évanouis dans la nature laissant des hommes des pailles prendre des coups à leurs places et malheureusement je me rends compte que j'avais raison. Si seulement Almeria n'avait pas été aveuglé au point d'avoir des propos incohérent qui en faisait une personne idéale pour attirer la colère de vos ennemis. Je suis convaincu que Adaste et cie se sont servie de son fanatisme car au lieu de dissoudre cette guilde ils l'ont laissé perduré avec a sa tête l'impulsive Almeria tandis qu'ils se rassemblaient sous un autre nom.

Je dois reconnaitre que c'est aussi fourbe qu'intelligent. Mais ils l'ont toujours été grâce à une très grande coordination.

J'ai la désagréable sensation de m'être fait avoir, tout comme j'ai l'impression que vous avez été manipulé. Vous portez le nom d'une guilde souillé dont la réputation traine bon nombres de casseroles.
J'avais pourtant prédit cette éventualité mais trop aveuglé par ma haine je n'en ai pas fait grand cas.

Permet moi de te donner quelques informations glanée au cours de notre expédition... Elles te seront surement utile et peut-être que les vrais responsable paieront leur méfait.

Ce conseiller que tu a vu porte un anneau qui a été donné par Alnùr un elfe renégat qui trouve que sa reine est trop "docile" et qui agit dans l'ombre pour qu'une guerre ouverte éclate.
L'anneau que j'ai donné à Almeria est une sorte d'anneau de ralliement que porte la plupart des gens qui aspire a ses idéaux mais tous ne le porte pas. Cette Alnùr s'est vanté être le responsable avec Adraste et son groupe de l'échec des négociations lors de la masse et des herbes médicinale. Je pense que tu as eu vent qu'Adraste était intervenue en faisant échouer les négociations, il semblerait d'apres les dires d'Alnùr qu'il ne soit pas étranger à tout ça. Il s'emblerait même qu'il a des contacte un peu partout vu les menaces qu'il nous avait prodigué en cas de trahison.

Je n'ai pas l'habitude de manipuler mon monde, libre a toi de croire ce que je te dis, je ne fait que te répéter ce que mes oreilles ont entendu. Et il va s'en dire que moi et mes compagnons seriont ravie de voir cet elfe payer pour ses méfaits.

La compagnie d'Adraste comporte trois ou quatre sylvain dont Moka et Nomin... La situation est donc fort compliquer et je ne sais pas à qui tu pourrais te fier, mais ceci n'est pas mon problème. Vous êtes gangrené à la racine je ne sais pas qu'elle sera votre avenir mais je te souhaite d'y trouver un chemin. Non pas que je tienne à toi, mais je préfère combattre un ennemi qui se revendique comme tel que d'avoir affaire à des manipulateur qui n'engage un combat que lorsqu'ils sont sur de le remporter.

À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.... même si je conçois que ce n'est pas la gloire qui remporte les guerres elle a le mérite de prouver la valeur d'un guerrier."

Aioros hésita un instant après la lecture de ce texte qui le fit bien rire tant son auteur se trompait à son sujet.


Puis après avoir bien hésité, il relu le texte.

[HRP] Tu as choisi de faire le compte rendu de notre conversation privée, à laquelle je réponds. Ici, tu es le seul à poster car tu choisis la teneur de tes messages.

Mon roi,

Je part à la recherche d'Alnùr en terre sylvaine.

Je prie pour la survie de notre race !